JUILLET 2017
3 juillet
2017
DIJON GT4 SERIES 1ER & 2
JUILLET : DES PERFORMANCES SANS RÉSULTATS POUR LA GINETTA G55 N° 26 DU
TEAM CMR.
Après
une épreuve de Nogaro en demi-teinte et celle de Pau marquée d’un
podium, le duo AYARI-TARDIF arrivait en Bourgogne avec des espoirs et
une interrogation : comment allait se comporter leur Ginetta G55 en
course, sur ce circuit offrant l’une des plus longues lignes droite de
la saison.
À l’image de Nogaro, un tracé comparable, la voiture
anglaise version 2017 a encore un peu souffert -certes moins que dans le
Gers en raison du gain de puissance décidé après Nogaro- du manque de
V-Max (vitesse maxi). Les performances, elles, sont bien présentes mais
l’équipage n’en a pas profité comme il l’aurait dû.
Aux essais libres du vendredi, Soheil et Nicolas
TARDIF se montrent dans le bon tempo sur piste sèche comme humide. Le
lendemain matin, Nicolas signe le 7e chrono de sa séance d’essais
qualificatifs, pour la Course 1 (samedi 1er juillet). Au départ de
celle-ci, sur une piste humide, l’équipier de Soheil gagne rapidement
deux places, puis une nouvelle un peu plus tard, gérant parfaitement une
piste piégeuse et un peloton très animé. Il passe le volant à Soheil en
4e position, avec l’espoir de remonter encore dans le classement car le
leader pointe à seulement 4’’.
Mais quand Soheil regagne la piste sa Ginetta n’a
plus d’assistance électronique (traction-control et ABS) et en bout de
ligne droite il bloque ses roues, traverse le bac et perd une dizaine de
places. Il adapte son pilotage à ce manque, sur un asphalte détrempé, et
retrouve son rythme petit à petit en gérant les accélérations et les
freinages de l’auto sans assistance. Il remontera quelques places et
bouclera cette première course 14e.
Dans la Course 2, le pilote d’Aix-les-Bains et le
Team CMR misent sur une piste séchante lors des qualificatifs, et
tentent un coup de poker en passant les pneus slicks. Le timing des
essais est un peu trop court et il manque à Soheil 2 tours pour pouvoir
profiter davantage de ses gommes slicks. En délicatesse sur une piste
encore partiellement mouillée, la sanction est très lourde : 23e temps.
Le dimanche après-midi, il
parvient à gagner plus de 10 places, transmettant le relais à Nicolas
TARDIF en 12e position. Une majeure partie de ses dépassements se font
en prenant beaucoup de risques dans les enchaînements rapides du
circuit, et aucun en ligne droite. « Mon
relais était très sympa, mais compliqué aussi. Nous avons une très bonne
auto en courbe et au freinage, et mes temps au tour sont corrects. Mais
en course, même à l’aspiration sur près d’un kilomètre de ligne droite
il n’y a rien à faire, nous scrutons les rétros pour voir si derrière
une Porsche, une BMW ou même ou une Ginetta ancienne génération ne vont
pas nous déboiter. » commentait Soheil un
brin dépité. Nicolas TARDIF poursuivait ses performances de la veille,
cette fois sur piste sèche, en allant chercher la 7e place de l’épreuve.
Prochaine course du 8 au 10 septembre, Circuit
Nevers Magny-Cours.
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