SPORTS MECANIQUES
2013
DECEMBRE 2013 Soheil poursuivra en Mans Series en 2014, au volant d’une F458 GT2 du Team Sofrev ASP.11 décembre 2013 S’il est aujourd’hui un luxe que d’être fixé sur son programme sportif dès le mois de décembre, c’est surtout la garantie d’une préparation plus efficace de sa saison. Le Team Sofrev ASP dirigé par Jérôme POLICAND vient d’annoncer son programme 2014, dont Soheil sera l’un des fers de lance. Le pilote Aixois, qui a couru cette année le GT Tour au sein de l’équipe (2 victoires sur Ferrari F458 GT3), disputera aux couleurs Sofrev ASP le championnat Le Mans Series au volant d’une Ferrari F458 GT2, avec un équipage inédit. Fabien BARTHEZ, que Soheil connaît déjà en tant qu’équipier en GT Tour, et Anthony PONS, avec qui Soheil vient d’être vice-champion Le Mans Series (catégorie LMPC), feront équipe avec le Savoyard. Un trio français qui concourra dans la catégorie « GTE » (1 pilote pro + 2 pilotes confirmés) dans ce véritable championnat d’Europe d’endurance. Les courses, d’une durée de 4h00, seront disputées sur les circuits suivants : 1-2
avril : essais officiels
Paul
Ricard
Sofrev ASP, une équipe rodée aux courses d’Endurance pour avoir disputé le Blancpain Endurance Series et les 24 H. de Spa. Après les titres acquis par l’équipe de Jérôme POLICAND en GT Tour (Morgan MOULLIN-TRAFFORT / Fabien BARTHEZ) et en catégorie Gentlemen en Blancpain Endurance Series (Jean-Luc BLANCHEMIN / Jean-Luc BEAUBELIQUE et Patrice GOUESLARD), voici un nouveau défi pour Sofrev ASP qui engagera trois autos en Le Mans Series, et accompagnera les débuts européens du pilote maison Fabien BARTHEZ. Parions que l’expérience d’Anthony PONS et Soheil dans ce championnat, couplée à celle de Soheil de la F458 GT2 (version la plus « course » de la célèbre Ferrari, qu’il amena au titre GT Open Europe en 2011 avec le Team JMB Racing) participeront aux performances de l’équipage. L’équipage AYARI-BARTHEZ-PONS s’alignera en Le Mans Series au volant de la version GT2 de la F458. A moyen terme, l’équipage AYARI-BARTHEZ-PONS aura aussi pour objectif de disputer les 24 Heures du Mans 2014, qui a récemment déposé une demande de participation auprès de l’ACO. Les courses Mans Series constitueront une parfaite préparation à cette échéance, en attendant de savoir le 13 février si la Ferrari F458 GT2 du Team Sofrev ASP fait bien partie de la liste des engagés au Mans 2014 ... Fabien BARTHEZ, fraîchement auréolé Champion de France GT, relèvera avec Soheil un nouveau défi en 2014 : le championnat LMS et peut-être les 24 H. du Mans ! « Je suis extrêmement content de faire partie de ce projet, et très motivé par le chalenge de s’aligner en Le Mans Series avec Anthony et Fabien, et j’espère courir Le Mans avec eux. Je suis certain que le Team Sofrev ASP, dans lequel je me sens très bien, est paré pour relever ce défi. Enfin, j’ai hâte de retrouver la Ferrari F458 GT2 que j’ai pilotée en 2011, et la faire découvrir à mes équipiers. Tout cela fait un cocktail explosif et une sacrée motivation pour bien faire. Inutile de dire que j’ai aussi hâte de nous voir sur la liste des voitures engagées au Mans 2014 car nous avons beaucoup de cartes en main, étant donné l’expérience de Jérôme POLICAND et la mienne de cette course, sans oublier Anthony, 2e en GT en 2012. Mes deux équipiers sont de véritables gagnants dans l’âme, nous aurons un équipage avec une belle force de caractère ! » Soheil connaît bien Anthony PONS, les deux pilotes ayant gagné deux courses Le Mans Series en 2013. En marge de son programme européen, Soheil souhaite s’aligner l’an prochain en GT Tour, toujours avec l’équipe Sofrev ASP mais cette fois au volant de la F458 GT3, et poursuivre ainsi la prometteuse saison 2013 disputée avec Jean-Luc BEAUBELIQUE.
Soheil fait mieux que se défendre au « Scorpion Masters 3 » (sam. 30 novembre) !2 décembre 2013 C’est un secret pour personne, le pilote savoyard est un grand fan de moto. Sillonnant dès son plus jeune âge les chemins forestiers en enduro, Soheil a élargi son pilotage moto au trial, et plus récemment à la piste. Son sens de la trajectoire, l’envie de progresser au contact de coaches et d’ami tel qu’Arnaud VINCENT (Champion du Monde moto 125 cc en 2002) et l’habitude de la haute vitesse en ont fait un pilote deux roues plus qu’honorable. L’épreuve Trial avec la Gas-Gas 250 TXT. « Alors quand Laurent CORRIC, ancien directeur du Pôle Mécanique d’Alès et organisateur du « Scorpion Masters », m’a proposé de participer à la 3e édition de l’épreuve au milieu d’une trentaine de champion pilotes, j’ai accepté sans hésiter... et je me suis tout de suite entrainé ! ». Car le « Scorpion Masters », c’est en quelques sortes un pentathlon moto avec du Trial, de l’Enduro, du Super-Motard, des Essais chronos et deux Courses sur piste. 5 épreuves pour 4 machines différentes choisies librement par chaque participant. Bien entendu, face à des pilotes de la trempe de Johann ZARCO, Antoine MÉHO, Arnaud VINCENT, Kenny FORAY ou encore David CHECA (30 pilotes totalisant 40 titres de Champion du Monde !), Soheil espéraient juste apprend re beaucoup ! Au guidon de la Gas-Gas 300 EC durant l’épreuve Enduro. Mais le pilote du Team Sofrev ASP a plus que défendu la filière auto qu’il représentait samedi dernier avec un certain Sébastien LOEB, tout autant passionné de deux roues, faisant bien mieux que de la figuration parmi ces pilotes motos aguerris. Le Super Motard, une discipline que Soheil ne connaissait pas et que le pilote auto a adorée. Enthousiaste après cette belle expérience, laissons Soheil nous raconter son « Scorpion Masters » : « J’ai commencé très moyennement avec l’épreuve trial, en me rattrapant dans la 2e zone après une première manche catastrophique (19e du classement). Ensuite j’aurais dû être meilleur en Enduro car c’est normalement là que je devrais être le meilleur, pratiquant depuis l’âge de 12 ans ! Mais j’ai été très moyen (19e). Soheil s’est montré à son aise au guidon de l’Aprilia 1000 RSV4 sur le Circuit Paul Ricard. En Super Motard, la discipline que je connais le moins, j’ai finalement assez vite pris mes repères, face à des pilotes très à l’aise. Mais je me suis régalé et le Super Motard fut une vraie découverte. Pour la course sur piste l’après-midi, la pluie s’est invitée pendant la pause déjeuner mais j’ai été plutôt à l’aise dans ses conditions (7e des qualifications). Agréablement surpris, j’ai continué à m’améliorer dans la manche 1 (5e). Dans la 2e manche, en partant 7e, j’ai même réussi à remonter 3e, toujours sous la pluie. Alors que je pensais être largué sur piste et mieux sur terre, c’est l’inverse qui s’est produit ! Je termine 9e au général. Inutile de dire que je suis très content de ce classement, même si je venais là avant tout pour le plaisir. Deux pilotes auto passionnés de deux roues, venus se faire plaisir sur les "Scorpion Masters" ! Je tiens à féliciter Laurent CORRIC et toute l’équipe des « Sorpion Masters » pour l’organisation de ce bel événement de passionnés, qui a intéressé de très nombreux spectateurs dans une ambiance très "deux roues". Un grand merci aussi Peter HARTMANN et sa bande, préparateur moto à Rumilly (74), pour m’avoir préparer des vraies motos de compétition. Enfin merci à Gas-Gas et Aprilia pour m’avoir prêté les meilleures motos. » Crédit photos
Mototribu.com,
Eric DAMAGNEZ
et Denis
KUZNIEWSKI.
NOVEMBRE
2013 Soheil essayeur de WWW.CARADISIAC.COM : une année 2013 bien remplie !28 novembre 2013
Le pilote savoyard ne s’est
pas ménagé cette année pour décortiquer les atouts et les défauts de plus
de dix modèles testés pour le site de référence de l’automobile.
Des impressions sans détours, un avis sur
l’esthétique et l’ergonomie de l’auto, et des commentaires sur le
caractère sportif de chaque modèle agrémenté par un comparatif chrono sur
le
Circuit de La-Ferté-Gaucher.
Soheil au volant de la Jaguar F.
« Une fois encore,
j’ai beaucoup apprécié cette année les essais avec CARADISIAC. Je passe
d’excellents moments avec une équipe de passionnés d’automobiles. Les
essais sont vraiment tournés pour dévoiler l’aspect sportif des voitures.
L’accent est mis la technique, la tenue de route et la puissance, la
caractère propre à une marque aussi. Les modèles testés sont généralement
les sportives de chaque marque, ce qui me permet d’avoir une bonne idée de
ce qui sort sur le marché, à tout niveau de prix et de performances. Que
demander de mieux ? OCTOBRE
2013 Courses GT Tour Circuit Paul Ricard - 13e et 14e manches de la saison -
|
Exposition Renault
8 juillet 2013
Le sinueux et technique tracé du Val de Vienne sera marqué par le sceau de la déception pour Soheil et son équipier Jean-Luc BEAUBELIQUE. Malgré une voiture compétitive, le duo du Team Sofrev a souffert de la difficulté de dépasser, et de l’animation d’un peloton sans doute surchauffé par un soleil de plomb.
A l’attaque sur les vibreurs du Val de Vienne.
Qualifié au 8e rang de la Course 1, Jean-Luc BEAUBELIQUE dispute un bon relais en gagnant deux places avant de donner à Soheil le volant de la Ferrari au 7e rang. Le pilote d’Aix-les-Bains parvenait à revenir en 6e place, mais buttait longtemps sur une Audi R8. « Au Val de Vienne, c’est très compliqué de passer. Si le pilote qui vous précède vous ferme les portes, impossible de trouver l’ouverture. » 4e au championnat et revenu à 20 points des leaders, Soheil passait à l’offensive pour poursuivre sa remontée, mais la Ferrari F458 et l’Audi R8 se touchaient et la voiture concurrente du Team Speedcar en payait les frais par un tête-à-queue.
En discussion avec son ingénieur, Thierry GRAVIER.
Auteur d’une manœuvre jugée trop musclée, Soheil écopait d’un drive-through (passage dans les stands à vitesse réduite) qui le faisait terminer à la 12e position finale.
Qualifié 8e pour la course du dimanche 7 juillet, Soheil partait sur les chapeaux de roues en dépassant la Ferrari de DAYRAUT au premier virage, puis une Audi et une McLaren. Il rendait la voiture en 5e position à son équipier, et la remontée continuait de plus belle jusqu’à pointer le nez de la Ferrari en 3e position, et viser ainsi un nouveau podium après celui de Spa (2e) et la victoire d’Imola. Mais en bagarre pour défendre sa position Jean-Luc BEAUBELIQUE écartait trop sa trajectoire et voyait deux adversaires le dépasser, à seulement deux tours de l’arrivée. A l’attaque pour reconquérir sa place, il partait à la faute dans l’ultime boucle et terminait sa course hors-piste.
Le changement de pilote, à la mi-course, un moment crucial où une course peut se perdre.
Un week-end à oublier pour le duo AYARI-BEAUBELIQUE que l’on retrouvera dans deux mois sur le Circuit de Nevers Magny-Cours (7 & 8 septembre).
Comme souvent, les courses du Val de Vienne ont donné lieu à de belles bagarres.
Un mois après leur belle 2e place sous les trombes d’eau de Spa, le duo AYARI-BEAUBELIQUE retrouve le sol français avec l’un des circuits les plus techniques de la saison. Le Val de Vienne, situé entre Poitiers et Limoges, demande en effet des réglages particuliers avec de nombreuses zones de freinages / accélérations. Le grip de la voiture doit être optimum et l’usure des pneus doit être gérée au mieux, d’autant plus si la piste est chaude. Le tracé poitevin donne souvent lieu à des courses animées.
Retour au Val de Vienne (86) pour Soheil AYARI et
Jean-Luc BEAUBELIQUE au volant de la magnifique Ferrari F458 GT3 du Team
Sofrev ASP.
L’enjeu sera pour Soheil et Jean-Luc BEAUBELIQUE, Limougeaud et quasiment régional de l’étape, de rester au contact au championnat. 4es au classement général, ils seront contraints de rester 10’’ de plus que leurs adversaires au changement de pilote en raison de leur podium à Spa. Revenu à 20 points des leaders (l’autre Ferrari F458 GT3 du Team Sofrev ASP pilotée par Morgan MOULIN-TRAFFORT et Fabien BATHEZ), Soheil compte bien gérer son week-end comme en Belgique. « A Spa, nous avons disputé deux courses intelligentes. Jean-Luc a montré sa solidité dans le peloton, et a parfaitement su gérer son relais. Au Val de Vienne, à nous de nous qualifier le mieux possible pour ne pas se retrouver bloquer une grande partie de la course derrière un concurrent. Les dépassements ici sont compliqués. » déclarait Soheil.
La journée du vendredi 5 juillet sera primordiale pour régler une Ferrari F458 agile et qui ne détériore pas trop les pneus en course..
JUIN 2013
10 juin 2013
C’est sur l’un des circuits les plus rapides et les plus renommés que le GT Tour faisait halte ce week-end. Spa-Francorchamps, véritable temple de la vitesse au même titre que Monza, offrait pour la Course 1 (samedi 8 juin) un temps parfaitement estival, avant de retomber dans ses travers le lendemain (pluie et brouillard).
Nouveau podium (2e) pour le duo AYARI-BEAUBELIQUE après le victoire d’Imola (19 mai).
Pour Soheil et son équipier Jean-Luc BEAUBELIQUE, le challenge consistait à jouer placé dans Course 1 où une pénalité de 15’’ leur était imposée lors du changement de pilote suite à la victoire de l’équipage à Imola. BEAUBELIQUE se qualifiait 14e au volant d’une Ferrari F458 moins efficace que lors des essais libres de la veille où elle avait trusté les meilleurs chronos.
Deux journées contrastées sur le Circuit de Spa : soleil et chaleur le samedi, pluie et brouillard le dimanche.
En course, le duo de la n°20 parvenait néanmoins à se jouer de son handicap de temps et à profiter des incidents de course pour remonter à la 10e place finale. « Nous avons limité la casse car en début de course les choses ne s’engageaient pas vraiment bien. J’ai vécu un relais difficile malgré une petite remontée, nous allons revoir nos réglages pour l’épreuve de demain. » commentait Soheil samedi soir.
Une prédiction de réglages d’autant plus vraie qu’une baisse sensible de température et la pluie s’invitaient le dimanche. Qualifié à la 6e place, Soheil gagnait un rang dans le chaos du premier tour en dépit des impressionnantes gerbes d’eau soulevées par le peloton. Il rester dans le groupe de tête en défendant sa positon et passait le volant à son équipier en 4e position, à la faveur de l’arrêt au stand anticipé d’une McLaren.
La piste détrempée de la Course 2 a souri à la Ferrari F458 n°20.
Jean-Luc BEAUBELIQUE montrait toute son expérience sous la pluie en bouclant des tours parfaitement réguliers dans un rythme soutenu, jusqu’à pointer en tête au début de son relais, tirant l’avantage des incidents de deux adversaires.
Soheil revient à 20 points de la tête du classement général GT Tour après les courses de Spa.
Le pilote de la F458 n°20 défendait sa position pendant deux boucles face à la Porsche de GIAUQUE, qui finissait par trouver l’ouverture à huit tours du but. La voiture du Team Sofrev ASP gardait son rythme et terminait à la 2e finale de la Course 2. Un résultat que la paire AYARI-BEAUBELIQUE a construit méthodiquement tout au long de l’épreuve en gérant à merveille les pièges d’une piste détrempée. Une bonne opération dans l’optique du championnat puisque la Ferrari F458 GT3 pointe désormais 4e du classement général et revient à 20 points des leaders (MOULIN-TRAFFORT / BARTHEZ).
Prochaine épreuves les 6 et 7 juillet sur le Circuit du Val de Vienne.
Le GT Tour poursuit son tour de France hors de nos frontières en faisant halte sur un tracé taillé pour le sport automobile et adulé des pilotes. Après Imola (I), le Circuit de Spa-Francorchamps, vallonné et rapide, dessiné dans la forêt souvent humide des Ardennes belges, est de l’avis de tous le théâtre idéal d’une course GT.
Dans le stand de l’équipe Sofrev ASP, lors de la dernière course GT Tour à Imola, Soheil et Morgan MOULIN-TRAFFORT.
Avec ses 7 km. de long, ses courbes à gros cœur et ses nombreuses zone dépassements, le tracé wallon offrira sans doute beaucoup de spectacle.
Pour le Team Sofrev ASP, fraichement auréolé des deux victoires à Imola (MOULIN-TRAFFORT/BARTHEZ en Course 1 / AYARI-BEAUBELIQUE en Course 2), l’objectif de Spa sera de poursuivre sur la même dynamique. Nul doute que la vitesse de pointe et la capacité à monter allègrement sur les vibreurs de la Ferrari 458 constitueront des atouts. Mais la concurrence restera moins longtemps dans les stands lors du changement de pilote. A ce petit jeu, Soheil sentira tout le poids de sa victoire italienne le 19 mai dernier puisqu’il devra patienter 15’’ de plus que la plupart de ses camarades devant son box samedi 8 juin lorsque son équipier lui aura transmis le volant.
Soheil vainqueur à Imola... ce sera sans doute plus difficile à Spa avec 15’’ d’handicap de temps lors du changement de pilote de la Course 1.
« J’aime beaucoup Spa mais il faut y rester vigilant. C’est un circuit où la prise de risque paye mais nous devrons mettre parfaitement l’auto au point avant de nous lancer sur ce véritable toboggan géant ! Et puis, plus que nul par ailleurs, la météo peut changer toute la donne... »
Petit aperçu du magnifique cockpit de la F458 GT3 !
Actuel 4e du championnat
après s’être bien remis en selle à Imola, Soheil cherchera avant tout à
rattraper la pénalité de temps lors de son arrêt au stand, et jouer placé.
Le Circuit
de Spa-Francorchamps.
MAI 2013
20 mai 2013
Le week-end d’Imola s’annonçait chargé pour Soheil, avec coup sur coup les deux courses GT Tour (3e et 4e manche de la saison) et la 2e épreuve de l’année en European Le Mans Series. Le pilote d’Aix-les-Bains s’est parfaitement tiré de ce programme de stakhanoviste du pilotage en remportant notamment sa première victoire au volant de la Ferrari F458 GT3.
Les derniers préparatifs
avant de rejoindre la grille de départ.
La première course GT d’un
samedi 18 mai très dense était mitigé. Après un relai efficace de Jean-Luc
BEAUBELIQUE au volant d’une auto parfaitement réglée (remontée de la 11e à
la 8e place), Soheil prenait le volant mais se faisait piéger par un tête
à queue où il perdait une quinzaine de secondes. Il signait ensuite le
meilleur tour sur meilleur tour et se montrait le plus rapide en piste,
terminant finalement à la 8e place.
Le staff de l’équipe Sofrev
ASP.
Qualifié 4e le lendemain, il
conjurait le mauvais sort en réalisant l’envol parfait. Soheil se plaçait
sur l’extérieur de la piste et parvenait à dépasser ses trois adversaires
pour se porter en tête dans le premier virage. Profitant parfaitement des
réglages de la F458 GT3 sur une piste taillée à sa mesure, Soheil prenait
rapidement le large, imité par l’autre Ferrari Sofrev ASP de Morgan
MOULIN-TRAFFORT.
Première victoire pour Soheil
et Jean-Luc BEAUBELIQUE.
Le Champion de France GT 2006
et 2007 s’appliquait à creuser l’écart tout en préservant ses gommes,
offrant une voiture encore performante à Jean-Luc BEAUBELIQUE avec près de
15’’ d’avance sur le reste de la meute. Le Limougeaud faisait lui aussi un
sans-faute, terminant 10’’ devant Fabien BARTHEZ qui avait succédé à
MOULIN-TRAFFORT. Tous deux signaient le premier doublé Sofrev ASP de
l’année.
Soheil et Morgan
MOULIN-TRAFFORT sur l’autre Ferrari F458 GT3 du Team Sofrev ASP filent
vers la doublé dans la Course 2 d’Imola.
Soheil était une nouvelle
fois crédité du meilleur tour en piste, prouvant la qualité de la mise au
point de l’équipe de Jérôme POLICAND. J’ai pris énormément de plaisir
aujourd’hui, aussi bien au volant que par la concrétisation de notre bon
travail à tous. C’est aussi notre première victoire avec Jean-Luc, ça fait
du bien de gagner ensemble aussi tôt dans la saison, d’autant que nous
revenons à la 4e place du classement général !
Soheil aux petits soins pour
son équipier Anthony PONS, dans le prototype Formula Le Mans.
A peine sorti du cockpit de
la Ferrari que l’Aixois se dirigeait vers le stand de l’équipe ORECA pour
suivre le départ de son équipier dans les 3h00 d’Imola ELMS. Ne découvrant
que depuis la veille le tracé exigeant d’Imola, Anthony PONS améliorait
ses chronos sensiblement durant son heure et demie de relais et rendait
l’auto à Soheil en 3e position, tout près du second.
Après une partie des essais
libres sous la pluie, Soheil a signé sur piste sèche la 2e place aux 3h00
ELMS d’Imola, un mois après après sa victoire de Silverstone.
Le Savoyard prenait
l’avantage dans les stands mais ne parvenait pas à revenir sur la tête de
course de la catégorie FLM. « Nous terminons 2e, le proto était assez
bien. J’ai vécu une course un peu solitaire, mais sur un tel tracé, même
sans bagarre vous prenez beaucoup de plaisir. » commentait Soheil,
désormais 2e du classement général FLM à 2 points seulement des leaders.
Photos GT Tour : Patrick HECQ
14 mai 2013
Le Prototype ORECA Formula Le Mans.
C’est une originalité du calendrier, le Championnat de France Grand Tourisme (GT Tour) et l’European Le Mans Series (ELMS) se croisent sur le magnifique tracé d’Imola, proche de Bologne, du 16 au 19 mai prochains.
2e meeting de la saison pour les deux catégories, cette concordance de date contraindra Soheil à disputer trois courses durant le week-end, mais ce n’est pas l’intéressé qui s’en plaindra ! « C’est plutôt sympa de rouler beaucoup, même si ce n’est pas sur le même type de voiture. L’adaptation de l’une à l’autre ne me posera aucun problème. » C’est particulièrement le samedi après-midi que le natif d’Aix-les-Bains ne chômera pas puisqu’à peine descendu de la Ferrari F458 du Team Sofrev ASP (GT Tour - Course 1) qu’il sautera dans le baquet du Proto ORECA FLM pour la course ELMS. Le dimanche sera plus calme puisqu’il ne disputera que la Course 2 du GT Tour. Soheil est en parfaite condition physique et malgré les exigences de tracé technique et vallonné d’Imola, il relèvera le défi.
Soheil et Jean-Luc BEAUBELIQUE devront profiter des qualités de la belle Italienne qui courra sur ses terres d’Imola ("Autodrome Enzo e Dino FERRARI").
En GT Tour, le Savoyard tentera de profiter les belles promesses de la F458 GT3 au meeting du Mans, fin avril, pour marquer de gros points sur un tracé qu’il connaît parfaitement, et où il avait réalisé une superbe course sous le pluie en GT Open il y a deux ans (Ferrari F458 GT2 du Team JMB Racing). Il sera associé pour cela à Jean-Luc BEAUBELIQUE.
Anthony PONS et Soheil avaient parfaitement entamé la saison d’ELMS mi-avril à Silverstone, en remportant la course d’ouverture sous la pluie de Silverstone.
En ELMS, Soheil avait remporté la manche d’ouverture voilà un mois à Silverstone, et espère bien pouvoir récidiver ici, en partageant le volant avec Anthony PONS.
AVRIL 2013SLETTER <<
14 avril 2013
Le premier rendez-vous ELMS de la saison se tenait samedi 13 avril sur le Circuit de Silverstone. Si les essais qualificatifs se déroulaient sur une piste sèche, la course a donné lieu à des conditions dantesques obligeant la direction de course à mettre un terme à l’épreuve après seulement 2h20’ de course.
Soheil a vaincu la pluie de Silverstone... et a gagné aux côtés d’Anthony PONS.
Soheil pilote cette saison un prototype Formula Le Mans (FLM) construit et préparé par ORECA. Une auto qui permettait au Savoyard de prendre le 2e chrono de la catégorie FLM à l’issue de la séance chrono du samedi matin.
En course, les conditions météo typiquement britanniques donnaient lieu à changements de leaders perpétuels parmi les prototypes LMP2, un peu plus performants que les FLM. Le pilote savoyard se jouait quant à lui de tous les pièges d’une piste détrempée et prenait beaucoup de plaisir dans ce jeu d’équilibriste : « Je me suis vraiment amusé sur cette piste pourtant ultra périlleuse. Il fallait un peu de réussite et doser son effort pour passer à travers les embûches. Parfois, nous devions seulement survivre. Parfois, nous pouvions attaquer. »
Les vainqueurs à l’honneur à la conférence de presse.
Le pilote de la FLM n°48 revenait sur le leader de la catégorie quand ce dernier sortait de la piste, laissant grande ouverte la première place de la catégorie. Soheil parvenait même à remonter en 4e position au classement général au terme d’un relais d’une heure et demie, un bel exploit compte tenu de la dizaine de prototypes LMP2 sensés trustés les premières places.
Mais la course était loin d’être gagnée pour autant car Anthony PONS, l’équipier de Soheil, voyait se réveiller la veille une violente blessure aux côtes. Il pensait souffrir le martyr dans le proto une fois en course, mais fort heureusement son relais se déroulait entièrement sous safety-car tant les sorties de piste se multipliait, obligeant donc la fin prématurée de l’épreuve. « Le meeting s’est bien passé et c’est génial de commencer par une victoire. Compte tenu de la blessure d’Anthony, nous n’imagions pas gagner. Il a serré les dents ; bravo à lui pour sa ténacité ! » commentait Soheil.
Le Circuit de Silverstone ont marqué l’ouverture de l’European Le Mans Series.
Bon pilote en GT mais nouveau venu au volant d’un prototype, Anthony PONS se souviendra sans doute longtemps de cette première épreuve victorieuse dans des conditions physiques et de piste rocambolesques : « De par cette blessure, mes débuts en protos ont été un peu compliqués. Physiquement, ce n’était pas facile et le fait de rouler sous la pluie a en quelque sorte réduit légèrement les contraintes physiques. Durant les essais libres, je me suis bien régalé. Après, c’était plus dur. Soheil a fait le travail : c’est son relais dans des conditions incroyables qui a fait la différence. Vivement Imola ! »
Prochaine épreuve les 17 et 19 mai à Imola.
6 avril 2013
Le pilote d’Aix-les-Bains aura deux cordes à son arc en 2013 puisque qu’en parallèle du GT Tour il s’alignera en Prototype dans le Championnat d’Europe d’Endurance (European Le Mans Series). Le Savoyard pilotera une Formula Le Mans (FLM) construite et exploitée par ORECA.
Soheil a pris la mesure du Proto Formula Le Mans mi-mars sur le Circuit Paul Ricard.
Un Protoytpe bien pensé se rapprochant d’une LMP2, mais au coût d’utilisation et de construction moins élevé grâce à un moteur plus Chevrolet standard et une aéro un peu moins travaillée. « Les sensations au volant et l’équilibre rappellent beaucoup le comportement d’une LMP2, mais avec un moteur de 450 CV contre 550. »
Un changement de catégorie qui ne dérange pas Soheil car l’objectif sera également pour lui de développer ses qualités de coach, en formant Anthony PONS au pilotage d’une Proto. Novice en sport auto il y a encore trois ans, Anthony PONS s’est fait les dents en GT durant les deux dernières années, aux côtés de Raymond NARAC. L’élève a très vite appris avec l’ancien équipier de Soheil (Champion GT France 2007 ensembles) en remportant le titre des championnats V de V 2011 et ELMS 2012.
Soheil coach Anthony PONS après une séance de roulage.
« Anthony connaît quelques circuits inscrits au calendrier ELMS mais découvre tout du Proto. Il est très motivé par le challenge et a montré qu’il apprenait vite. Il est en forme et il a pu constater lors des deux journées d’essais du Paul Ricard (mi-mars) les contraintes physiques d’un Proto. Ses temps ont rapidement évolué. Le courant passe bien entre nous, nous allons prendre beaucoup de plaisir à construire un bon équipage ensemble. »
Un prototype qui rappelle beaucoup la LMP2 ORECA.
L’objectif avoué du binôme est de remporter le titre ELMS 2013 dans la catégorie FLM. La saison 2013 s’articule autour de 5 courses de 3h00 chacune, sur des circuits européens majeurs, dont l’épreuve d’ouverture se tiendra à Silverstone le 14 avril prochain et la manche finale sur le Circuit Paul Ricard fin septembre.
JANVIER 2013
13 janvier 2013
Devenu un rendez-vous
traditionnel en début d’année, les 24 Heures de Dubaï ont plus que jamais
fait le plein du 8 au 12 janvier derniers. Ce rendez-vous très festif a
regroupé plus de 70 concurrents Grand Tourisme sur le tout premier circuit
des Émirats Arabes (5,4 km.). A l’initiative du Team Crubilé Sport basé
dans l’Essonne, l’équipage Sébastien CRUBILE, François GLENMOR, Mister
John of B et Soheil AYARI participait pour la première fois à cette
épreuve de lancement de la saison d’Endurance. Leur monture : une
magnifique Porsche 997 Cup S qui s’alignait dans la catégorie du même nom,
opposée à une dizaine d’adversaires.
Première course de 24 Heures
de la saison exclusivement réservée aux GT, Dubaï a regroupé plus de 70
voitures cette année !
L’équipe renommée dans
l’univers des courses de voitures historiques mais qui n’avait jamais
disputé une épreuve « moderne » de 24 Heures, s’est illustrée par une
victoire plus que méritée ! Soheil qualifiait l’auto à la 2e place lors
des essais du jeudi. C’est François GLENMOR qui prenait un bon envol mais
s’arrêtait après quelques tours pour réparer un souci de boite de vitesse.
Premier intervention express pour Crubilé Sport dont le classement allait
être en dents de scie tout au long des 24 Heures au gré des interventions
mécaniques et des péripéties de course, remontant à deux reprises de la
dernière position de sa catégorie (977) en tête du peloton.
La belle mécanique allemande
n’a pas failli à sa réputation.
Novice
(une fois n’est pas coutume !) aussi bien sur le circuit qu’au volant de
le Porsche 997 Cup S, Soheil ne tardait pas à prendre la mesure de la
belle Allemande aussi bien en termes de pilotage que de mise au point.
L’équipe technique de Crubilé Sport améliorait sensiblement son
comportement pour en faire l’arme parfaite en vue de la course. Le pilote
d’Aix-les-Bains qui lancera dans deux mois à peine les « AYARI
Track Experience » (Roulage libre
et Courses Club pour GT) sur le Circuit de Magny-Cours ne manquait pas
d’apporter des conseils à ses équipiers. En pilotes expérimentés, ceux-ci
suivaient la courbe de performance de leur « coach » et montrait
l’homogénéité de l’équipage à chaque relais.
Soheil, Mister John of B,
Sébastien CRUBILE et François GLENMOR.
A la victoire de la catégorie
997, le quatuor ajoutait le panache en reprenant la tête seulement une
heure avant le drapeau à damiers. Mister John of B franchissait la ligne
d’arrivée, fou de joie d’inscrire une si belle ligne au palmarès de
Crubilé Sport.
« Plus
que le résultat, qui réjouit tout le monde car c’était pour chacun une
première de courir à Dubaï, c’est surtout la manière. En premier lieu je
tiens à féliciter l’équipe qui a passé avec succès son baptême du feu sur
une course de 24 Heures « moderne ». Les arrêts au stand, les changements
de pilotes, les interventions sur l’auto, sa mise au point en un temps
record, la préparation de l’événement ... tout a été parfaitement
orchestré. Bravo à Jacques CRUBILE et à toute son équipe, leur année 2013
commence bien est ce n’est sans doute pas terminé ! »
déclarait Soheil.
La Porsche n°41 du Crubilé
Sport victorieuse de sa catégorie après une course pleine de panache !
« Quant
à moi j’ai pris énormément de plaisir. Le tracé est magnifique, la voiture
est performante et très intéressante à régler. Je n’ai pas roulé très
souvent au volant d’une Porsche mais j’ai beaucoup appris à Dubaï. Le
moteur en porte-à-faux arrière nous a fait nous concentrer sur les
ressorts d’amortisseurs et la hauteur de caisse à l’arrière, qui est très
sensible. Nous sommes parvenus à un bon équilibre qui convenait bien aux
quatre pilotes.
Merci à tous et à bientôt au volant de cette belle auto j’espère ! »
La course automobile dans les
Émirats, c’est toujours un bel événement !
Crédits photos www.24hdubai.com