SPORTS MECANIQUES
2010
DECEMBRE 2010 >> NEWSLETTER << Epreuve Trophée Andros Électrique de l’Alpe d’Huez : bilan satisfaisant avant les fêtes. 19 décembre 2010 Epreuve Trophée Andros Électrique de l’Alpe d’Huez : bilan satisfaisant avant les fêtes. Pour sa 3e course dans le Trophée Andros Électrique, le pilote MEGA by AIXAM a vécu un début de meeting difficile avant de retrouver le chemin des avant-postes. Sur un circuit que la majorité des pilotes dont Soheil ont apprécié, le Savoyard a réalisé des essais en demi-teinte, signant le 5e chrono des courses 1 et 2 et le 8e des deux suivantes.
Soheil en glisse devant la voiture de Franck LAGORCE. Sur une neige parfaitement préparée, il jouait la sécurité dans la Course 1 disputée vendredi soir 17 décembre, en gardant sa position initiale. « J’ai réalisé des chronos décevants, assez loin de la pole position, aussi j’ai voulu avant tout garder ma place dans la première manche et apprendre le plus vite possible ce beau tracé. » commentait Soheil. Plus tard, dans la deuxième course disputée en fin de soirée, il gagnait une place dans le premier tour mais partait à la faute et s’immobilisait dans le mur de neige sans pouvoir repartir.
En discussion avec Christophe FERRIER, un des animateurs du Trophée Andros Électrique. La nuit portait conseil et si Soheil ne parvenait pas à trouver l’avantage dans la Course 3 (8e) samedi après-midi, il montrait dans la manche du soir qu’il assimile vite le pilotage sur neige en abaissant ses chronos de presque 2’’ durant le week-end et en dépassant trois pilotes en course. Il terminait même à la 4e place de cette manche en profitant de l’abandon d’un concurrent.
Soheil avait mal commencé son week-end à l’Alpe d’Huez mais le bilan reste satisfaisant. « Le week-end avait mal commencé et j’ai longtemps cherché les solutions pour baisser mes temps. J’aurais pu faire un bon meeting sans ma faute de la Course 2 car j’étais 4e. Mais je suis content car j’ai pu revenir avec le groupe de tête à la fin et je suis maintenant 5e du classement général. » Une bonne première partie de saison pour le pilote d’Aix-les-Bains, en attendant l’épreuve d’Isola 2000 les 7 et 8 janvier. « Bonnes fêtes de fin d’année à tous ! » Soheil AYARI. Tous les résultats du
meeting du Trophée Andros Électrique de l’Alpe d’Huez : cliquez
sur l’image ci-dessous.
La galerie photo du week-end : cliquez ici. Les diffusions TV du Trophée Andros : > Sport + : dimanche 19 décembre 2010 à 17h45 (52’) + rediffusions. > Motors TV : mercredi 22 décembre à 18h55 (60’) + rediffusions. > Des brèves en images sur L’Équipe TV, Infosport et Auto Moto sont également programmées. Photos organisation Trophée Andros Électrique, Gaëlle DUVAL, Cyrus AYARI. Trophée
Andros Électrique à l’Alpe d’Huez : un bon résultat avant les
fêtes ? 17
décembre 2010 L’Alpe
d’Huez, traditionnel rendez-vous du Trophée Andros, accueillera ce
week-end la 3e manche du grand circuit blanc des sports mécaniques
thermique et électrique. C’est dans cette dernière discipline que
Soheil, pilote du Team MEGA by AIXAM, découvre son sport version glace et
glisse. Une première approche qu’il a parfaitement négocié jusque là,
signant de bons résultats lors des épreuves de Val Thorens et
d’Andorre.
Soheil
et son MEGA by AIXAM en piste dès cet après-midi à l’Alpe d’Huez
pour disputer sa 3e épreuve du Trophée Andros Électrique. Le
pilote d’Aix-les-Bains se retrouve ainsi à la 4e place du classement général
et a montré qu’il montait en puissance, comprenant petit à petit le
pilotage à adopter selon la qualité de la neige, mais aussi où placer
ses roues sur la piste pour mieux motricer en sortie de virage.
Le
pilote d’Aix-les-Bains compte bien apprendre vite et signer de belles
course à l’Alpe d’Huez. Les
hostilités commenceront dès ce soir avec la première des quatre courses
de l’Andros Électrique, pour se poursuivre demain. « Mon
objectif est simple : signer le meilleur résultat possible avant les
fêtes ! Le circuit de l’Alpe d’Huez, situé à 1800 m.
d’altitude, semble sinueux les essais qualificatifs d’aujourd’hui
seront d’autant plus importants. » commentait Soheil.
Le
clous seront primordiaux ce week-end avec des chutes de neige annoncées
aujourd’hui et un beau temps froid demain à l’Alpe d’Huez.
Trophée
Andros Électrique à Andorre (2e manche 2011) : Soheil rapide malgré
le redoux. 12
décembre 2010 Après
Val Thorens les 4 et 5 décembre, le rythme effréné du Trophée Andros
Électrique installait le paddock non loin de l’Espagne, sur le Circuit
du Pas de la Case. Etape la plus au sud du calendrier, la manche andorrane
de la saison était aussi synonyme de redoux et les organisateurs ont dû
batailler pour garder une piste propice au pilotage... et au spectacle. Le
public français et les aficionados du sport automobile sont venus
nombreux ce week-end pour suivre la 2e manche de l’« Andros ».
Deux
fois 3e lors des deux premières courses du week-end. Pour
Soheil et le Team MEGA by AIXAM, c’était l’occasion de découvrir un
tracé plus rapide et plus long de 300 m. que Val Thorens. « J’ai
adoré ce circuit commentait Soheil samedi soir. Même si je ne le
connaissais pas, j’ai été assez vite à l’aise ».
L’autre donnée à gérer a été durant tout le week-end le changement
de qualité de neige en raison des températures trop élevées.
Soheil
en embuscade derrière le duo de tête ! « Là
aussi, ça a été une vraie découverte pour moi. Il y a une semaine en
Savoie la piste ne changeait pas car la température ne dépassait pas -5
°C. Ici il faut très vite comprendre l’état de la piste et modifier
en fonction la répartition de freinage et son pilotage en allant chercher
les parties les plus adhérentes. C’est un peu comme piloter sous la
plus sur un circuit asphalte... mais multiplié par 10 ! »
A ce petit jeu Soheil s’en ai très bien sorti en se qualifiant 3e des
deux premières courses puis 5e des deux suivantes, à moins de 5/10e de
la pole position. Une belle performance qui augurait de bons résultats en
course. Le pilote d’Aix-les-Bains améliorait encore ses temps au tour
et leur régularité pour terminer deux fois sur le podium des deux premières
courses, à quelques encablures du duo de tête.
Le
pilote MEGA by AIXAM a bien su appréhender les changements de qualité de
neige du circuit d’Andorre. La
3e épreuve du week-end lui souriait moins. Percuté par un concurrent
dans la grande courbe parabolique du circuit, Soheil laissait filer de précieuses
places et ne pouvait finir mieux qu’à la 7e place, handicapé par une
roue tordue lors du choc. Il gardait son rang dans la dernière manche
(5e), sans pouvoir trouver l’ouverture sur ce tracé aux nombreux enchaînements.
Il terminait le week-end à la 4e place générale, une position qu’il détient
également au classement général du Trophée Andros Électrique, placé
meilleur débutant au milieu de pilotes ayant au moins une saison d’expérience.
Un
peu de mécanique entre la 3e et la 4e manche en raison d’un choc à la
roue. « Je
me suis régalé et l’ambiance dans le paddock est vraiment très sympa.
C’est génial de trouver cette convivialité entrecoupée de grandes
glisses ! ». Prochain rendez-vous dès vendredi 17 décembre,
à l’Alpe d’Huez, avant la traditionnelle coupure des fêtes de fin
d’année.
Soheil,
un ami et Stéphane ORTELLI ont même eu le temps de skier entre les
courses... en restant en combinaison de pilote grâce au redoux ! Trophée
Andros Électrique Val Thorens : Soheil apprend vite ! 6 décembre 2010 En
bon Savoyard, le pilote d’Aix-les-Bains a disputé un très prometteur
premier week-end en Trophée Andros Électrique. Par un froid allant
jusqu’à -15 °C, Soheil s’est qualifié en 6e position des deux
courses du samedi. Il prenait un excellent départ dans la Course 1 et
gagnait une place, terminant 5e pour son premier départ en « Andros
Électrique ».
Soheil
dans la longue descente du circuit enneigé de Val Thorens. En
soirée, le pilote MEGA by AIXAM freinait trop tard dans une des épingles
et sortait trop large, perdant de précieuses secondes et deux places. Il
terminait à la 8e place mais améliorait franchement ses chronos en
course.
Derniers
réglages avant la glisse. Le
dimanche, Soheil s’élançait 4e aux deux courses et montrait sa vitesse
de compréhension du pilotage sur glace et la gestion du moteur électrique.
Il signait son premier podium (3e) sur les talons du 2e, et se montrait le
plus rapide en course. « A chaque manche je comprends de
nouvelles choses, aussi bien en termes de trajectoires que pour la
motricité de l’auto que j’arrive mieux à gérer. Petit à petit je
me perfectionne à la propulsion électrique ! En plus il y avait
plusieurs personnes du staff de AIXAM-MEGA venu m’encourager, j’apprécie
beaucoup. » déclarait un Soheil enthousiaste de son week-end.
Belle
performance pour Soheil dans la Course 3 : 3e et meilleur tour en
course ! Pour
conclure ce bon week-end à plus de 2000 m. d’altitudes, Soheil gardait
son rang au départ de la Course 4 mais était percuté dans le premier
tour par LAGORCE, trop optimiste au freinage. Il une place et terminait en
5e position.
Une
pompe à carburant version Trophée Andros Électrique ! A
l’issue du week-end de Val Thorens, Soheil est classé 4e ex-æquo avec
44 points, à seulement 5 points du podium. La prochaine étape du Trophée
Andros Électrique aura lieu en Andorre, sur le Circuit du Pas de la Case,
vendredi 10 et samedi 11 décembre prochain.
La magie nocturne du Trophée Andros Électrique.
Photo
de la Mega Andros vainqueur du Trophée Andros 1994 et de la MEGA by AIXAM
2010 (avec Philippe COLANCON, Président de AIXAM-MEGA, et Soheil). Photos Fabien LEROY et Sassan AYARI. NOVEMBRE 2010 C’est
parti pour l’Électrique ! A la pointe de l’innovation, c’est ce week-end que Soheil disputera sa première course dans le Trophée Andros Électrique sur la magnifique piste de Val Thorens (73), à plus de 2000 m. d’altitudes. Une piste que les organisateurs n’ont pas eu de mal à préparer grâce aux très abondantes chutes de neige de ces derniers jours.
Les premiers essais commenceront ce soir pour Soheil à Val Thorens. C’est dès ce soir que le pilote du Team AIXAM by MEGA s’installera au volant de sa voiture (châssis Exagon 800 kg/moteur 120 cv/4 pneus clous) pour une séance d’essais libres, avant deux journées chargées samedi et dimanche où le pilote d‘Aix-les-Bains prendra deux départs de course par jour et des essais qualificatifs.
Soheil s’est entraîné à la glisse sur neige il y a quinze jours à Val Thorens lors des journées presse. Le spectacle s’annonce magnifique tant en Électrique que dans la course Thermique par la variété et la qualité des pilotes présents (AYARI, GROSJEAN, LAGORCE, DUVAL, ORTELLI en Électrique / PROST, VILLENEUVE, PANIS, DAYRAUT en Thermique), deux disciplines disputées séparément.
La voiture du Team AIXAM by MEGA, issue du n°1 europén de la voiture sans permis, également précurseur en termes de voitures électriques. « Pour moi ce sera le plongeon dans le grand bain de la neige puisque je découvre la catégorie et je n’ai pas pu rouler autant que je souhaitais il y a quinze jours ici-même à l’occasion des journées presse. Sans me mettre la pression, j’ai quand même envie de très bien faire et ce dès le lancement de la saison. » déclarait Soheil hier soir.
Le programme des courses du
week-end : Soheil
s’essaye à l’Électrique dans le Trophée Andros 2010-2011. 22
novembre 2010
Soheil
s’est régalé au volant de la voiture du Team MEGA by AIXAM. L’hiver
s’annonce chargé pour le pilote d’Aix-les-Bains ! En marge de la
préparation de sa saison 2011, Soheil disputera le Trophée Andros Électrique
de début décembre 2010 à début mars 2011. Une catégorie créée il y
a trois ans par Max MAMERS, fondateur et organisateur du Trophée Andros,
devenu rapidement une discipline incontournable tant pour ses pilotes de
renoms avides de nouvelles sensations, que pour les marques qui s’y
affichent désireuses de communiquer une image de marque tournée vers le
développement durable.
Photo
d’ouverture de la saison du Trophée Andros Electrique. C’est
avec l’équipe MEGA by AIXAM, version course de l’entreprise
d’Aix-les-Bains AIXAM-MEGA (numéro 1 européen de la voiture sans
permis et qui produit depuis déjà cinq ans des modèles électriques
destinés aux collectivités), que Soheil disputera le Trophée. Une équipe
qu’il connaît bien puisqu’il avait réalisé il y a plusieurs années
des tests de développement au volant de la Mega Monte Carlo et la Mega
Track, deux voitures de Grand Tourisme produite par Mega. « L’équipe
a également montré son savoir-faire au Trophée Andros en le remportant
en 1994, à une époque où les pilotes finlandais et les grands
constructeurs étaient très présents. Je suis heureux et fier de pouvoir
vivre cette nouvelle expérience avec l’équipe de Philippe COLANCON car
ce sont tous des passionnés de technique et de course. »
commentait Soheil.
La
voiture de Soheil a d’ores et déjà gagné la victoire du meilleur look ! Aussi
étrange que cela puisse paraître pour un Savoyard, le pilote
d’Aix-les-Bains vit là sa première expérience sur la glace et la
considère comme un véritable défi car il doit tout apprendre rapidement
face à des adversaires qu’il connaît bien (Stéphane ORTELLI, Loïc
DUVAL, deux équipiers d’ORECA, mais aussi Franck LAGORCE) et dont
certains ont plusieurs saisons d’expérience sur la glace. Le pilote
MEGA by AIXAM a pu tester sa monture le week-end dernier à Val Thorens
(73) à l’occasion des deux journées de présentation presse.
Soheil
a discussion avec son ingénieur. « L’auto
est très bien conçue par la société Egaxon Engineering et
l’utilisation du moteur électrique ne m’a pas surprise. C’est
davantage les automatismes sur la glace que je dois apprendre mais grâce
à ces deux journées et aux conseils de mes collègues pilotes, j’ai
beaucoup progressé. Ca commence à rentrer ! Il y a pas mal
d’astuces pour aller chercher les parties les plus adhérentes de la
piste, en s’appuyant par exemple sur les rebords pour bien s’extraire
des courbes, ... La convivialité, comme dans toutes manifestations
organisées par l’équipe de Max MAMERS, est au rendez-vous, donc nous
allons passer un excellent hiver ! » expliquait Soheil.
Romain
GROSJEAN, Stéphane ORTELLI, Loïc
DUVAL, Franck LAGORCE, mais aussi Margot LAFITTE (fille de Jacques) :
le Trophée Andros Electrique sera disputé et éclectique ! OCTOBRE 2010 25ème
Rallye régional des Bauges Les
9 et 10 octobre 2010 Premier
succès pour le grenoblois Arnaud Monnet Dauphin de Michel Giraldo l'an dernier, Arnaud Monnet a dominé, le week-end des 9 et 10 octobre, la 25ème édition du Rallye régional des Bauges de bout en bout en s'adjugeant la totalité des huit épreuves spéciales au programme. Le pilote grenoblois, sur 306 Maxi, a relégué le vainqueur des éditions 1997 et 2009 à près de neuf secondes. Thierry Joram, sur BMW M3, a quant à lui bataillé ferme pour chiper la troisième place à Daniel Fasano, sur Peugeot 207 S2000, qui rate le podium pour moins d'une seconde ! Il est vrai que tous les regards étaient tournés vers les S2000, bolides de nouvelle génération aux performances surprenantes, mais aucune de ces voitures n'aura finalement pointé le bout de son nez dans le top 3. Hormis la quatrième place de Daniel Fasano, Ludovic Bogey qui a retrouvé le volant de la 207 du team GPC Motorsport, a bouclé la course au huitième rang et Pascal Damevin (troisième en 2009) s'est classé neuvième sur Fiat Punto. Denis Roupioz part à la
faute Leader du groupe N dès la première spéciale, Denis Roupioz (sur Mitsubishi) s’apprêtait également à prendre la dixième place du classement général. Mais dans la toute dernière spéciale du week-end, une sortie de route à mi-parcours l’a contraint à l’abandon. La victoire du groupe est finalement revenue au jeune Anthony Coquelle sur Clio Williams. Arnaud Monnet s’est adjugé le groupe A devant Daniel Fasano et Sébastien Tonda-Roch (Citroën Saxo Kit Car). Michel Giraldo a remporté le groupe F2000, Raphaël Michaud et Sébastien Dommerdich (Peugeot 205 Maxi) se classant deuxième et troisième. Enfin Jean-Claude Mouchet sur Clio R3 s’est imposé dans le groupe R et Thierry Joram dans le groupe Z. Parmi les membres
du club Sport Auto Bauges engagés, Ludovic Bogey est celui qui a pris la
meilleure place (8e au scratch). Nathanaël
Degrange sur Peugeot 106 a pour sa part signé le 29e temps. 1) Arnaud Monnet
(Peugeot 306 Maxi) vainqueur en 24'30"40 3)
Thierry Joram (BMW M3) à 38"90 10)
Christian Crozet (Citroën C2 S1600) à 1'21"70 11)
Jean-Michel Roy (BMW Compact) à 1'36"40 Fabien
Leroy
Magny-Cours
GT France : Soheil et Bruno HERNANDEZ au pied du podium. 18 octobre 2010
Après
un début de saison 2010 très délicat, le duo AYARI-HERNANDEZ a bien
relevé la barre. C’est
par un froid glacial que les concurrents du GT France ont disputé leur
ultime meeting de la saison. En complément d’un thermomètre oscillant
entre 5 et 10 °C, c’est même la pluie qui s’invitait samedi matin
pour les séances de qualifications des deux courses. Dépourvus de lest
sur leur Audi R8, Soheil et Bruno HERNANDEZ comptaient bien en profiter
pour se placer aux avant-postes de la grille de départ. C’était chose
faite pour le Lyonnais, qui qualifiait son auto 2e sur la grille de la
course du samedi. Soheil, quant à lui, n’était pas satisfait de sa séance
et ne pointait que 4e au départ de la course du dimanche. « Je
n’ai pas optimisé mes tours qualif sur une piste délicate, je m’en
veux un peu mais nous sommes dans le coup et la course sera longue cet après-midi »,
déclarait le pilot d’Aix-les-Bains à l’issue de sa séance.
Deux
séances d’essais qualificatifs sous la pluie samedi matin. Au feu vert de la Course
1, l’Audi R8 se faisait déborder et Bruno HERNANDEZ, en délicatesse
avec ses pneus dont la pression avait été changée peu avant le départ,
reculait à la 6e place. Il donnait le volant de l’Audi R8 à Soheil
dans cette position et le pilote ORECA gagnait deux places avant le
drapeau à damiers à la faveur d’une bonne gestion de course et des
abandons de ses concurrents. Au championnat, l’équipage AYARI-HERNANDEZ
grappillait quelques points sur ses principaux rivaux et non moins collègues
d’écurie, Stéphane ORTELLI et David HALLYDAY, 5es.
Soheil
en discussion avec son ingénieur Paul-Etienne BERTHE et Bruno HERNANDEZ
après la séance de qualifications. Le
lendemain, pour la 13e et dernière manche de la saison, Soheil prenait un
excellent départ et débordait l’Audi R8 de LUNARDI, 3e. Mais celui-ci
ne l’attendait pas ainsi et poussait violemment l’Audi n°26 dans les
graviers du premier virage. Soheil parvenait à limiter les dégâts et
regagnait la piste en 12e position, entamant un festival de dépassements.
Il luttait tout d’abord pour préserver sa position face à l’Aston
Martin de BELTOISE puis, débarrassé de cette menace, réalisait de
magnifiques freinages pour remonter en 6e position. Bruno HERNANDEZ
poursuivait la marche en avant de l’Audi R8 ORECA et terminait 4e de
cette Course 2. Il marquant cependant au classement général les points
de la 3e place car l’Aston Martin de MAKOWIECKI, 3e en piste et ne
participant pas à l’intégralité de la saison, ne marquait pas de
point au championnat.
Soheil
prêt à en découdre avant son relais de la Course 1. Au
final, le duo AYARI-HERNANDEZ termine sur les talons de leurs équipiers
d’écurie (ORTELLI-HALLYDAY) et terminent 4es du classement général du
GT France 2010. « Nous sommes malgré tout contents de notre
saison car celle-ci avait commencé de façon difficile mais nous avons
bien réussi avec ORECA à revenir dans le coup après quelques soucis
techniques en début de saison. L’Audi R8 est une bonne auto et je
remercier tout le staff ORECA pour le travail produit tout au long de
l’année pour gagner en performances. Place maintenant à la préparation
de l’année prochaine sur laquelle nous travaillons déjà depuis cet été. »
L’Audi R8 a réalisé un festival de dépassements dans la Course 2, passant de la 12e à la 4e place !
Photo de fin de saison autour de l’Audi R8 n° 26 avec l’ensemble du Team ORECA Grand Tourisme. Le
rallye Pékin Paris, en
passant par Aix les Bains ! Ce
14 octobre en soirée, de nombreuses voitures anciennes se sont retrouvées
sur la place Maurice Mollard de l’Hôtel de Ville. Et pas n’importe
qu’elle voiture, puisque ces 107 voitures faisaient partie du 4eme
rallye historique « Pekin – Paris » sont arrivées sur la
place : Itala, Lagonda, Alvis, Peugeot 203, Austin, Buick,
Lancia, Alfa Romeo, Delage, Chevrolet, Rolls Royce, Tatra entre
autres! En quittant Aix, toutes
ces belles anciennes prenaient la direction de Paris pour mettre fin à
cette édition 2010 après avoir parcouru 14360 kms depuis leur départ
de la muraille de Chine !
Présentation
meeting Grand Tourisme de Magny-Cours (15-17 octobre 2010). 12 octobre 2010 Pour
cet ultime rendez-vous de la saison 2010, l’enjeu du duo AYARI-HERNANDEZ
sera de terminer en beauté un championnat où ils n’ont cessé de
remonter leur position au classement général après un difficile début
d’année. La 3e place finale du championnat, que le pilote
d’Aix-les-Bains et le Lyonnais détenaient début septembre, est
toujours à leur portée (20 points). Celle-ci est désormais propriété
des équipiers de Soheil (Stéphane ORTELLI et David HALLYDAY), ce qui
représente une nouvelle motivation pour les pilotes de l’Audi R8 n°26.
« Terminer 3e et première Audi du Championnat est notre but mais
l’écart est assez important et nous devrons profiter au mieux de
l’absence de lest dans la Course 1 de Magny-Cours pour marquer de gros
points. » déclarait Soheil. Le Circuit de Nevers Magny-Cours avait
bien réussi au deux Champions GT 2006 fin août puisqu’ils avaient
terminé 2e de l’épreuve. Espérons que cette nouvelle course en terres
nivernaises leur sourira à nouveau !
Il
y a un mois et demi, Soheil et Bruno HERNANDEZ avaient signé à
Magny-Cours la 2e place. Présentation du tracé
par Soheil Le tracé nivernais n’était pas un de mes préférés, puis en y gagnant en 2004 et 2005, et en y étant titré quatre fois (2002, 2004, 2005 et 2007), j’ai appris à l’apprécier ! J’en garde un souvenir particulièrement excitant en 2002 en Supertourisme, en remontant de la 14e à la 3e place ! Le bon point de ce circuit est qu’il permet les dépassements. En revanche, c’est un tracé sur lequel l’attaque ne paye pas. Au contraire, il faut piloter « propre » pour être le plus efficace possible. Je pense qu’en Grand Tourisme, Magny-Cours est plus intéressant à piloter qu’en monoplace, puisque la première courbe rapide à gauche ne se passe pas à fond et demande un certain pilotage, et on peut escalader les vibreurs davantage qu’en F3.
« Grande Courbe » :
en dosant en 6e, assez excitant à passer en Grand Tourisme. « Estoril » :
immédiatement après avoir passé la Grande Courbe, de laquelle on sort
en fort appui sur la droite, on doit freiner en mettant la voiture en
appui sur la gauche pour aborder Estoril, qui se passe en dosant l’accélération,
en 4e. Cette première partie du circuit (Grande Courbe + Estoril) est
pour moi l’enchaînement le plus intéressant du tracé. « Ligne Droite du
Golf » : grosses possibilités de dépassements à
l’aspiration ou à l’épingle d’Adélaïde, au freinage. « Adélaïde » :
on passe de 270 à 60 km/h, en freinant aux 160 mètres, avec de grosses
possibilités de dépassements, y compris à l’extérieur, parfois en
croisant son adversaire si celui-ci prend l’intérieur en entrée de
virage. On peut essayer beaucoup de types d’attaques car la piste offre
beaucoup de place. Tous les ans, on assiste à de nombreux dépassements
dans ce long freinage. « S du Nürburgring » :
je n’aime pas tellement ce S, car il procure très peu de sensations. On
entre en 4e, et une fois le droite du S passé, il n’y a plus rien à
faire car le gauche qui suit est plus ouvert, plus rapide. « 180
° » : intéressant à passer car on freine tout en étant en
important appui à droite. Puis le virage se referme, ce qui oblige à
poursuivre tard son freinage. On passe de 5e en 2e. La sortie de ce virage
est très importante car elle commande la remontée vers la chicane
d’Imola et la longue ligne droite qui la précède. « S d’Imola » :
enchaînement très sympa, car ce S se resserre en sortie et offre une
petite compression au milieu, donc un peu de difficulté. On y double
qu’à la condition de s’être porté à l’intérieur de son
adversaire, comme cela peut être le cas dans le S du Nürburgring. « Château d’Eau » :
entrée intéressante, car à peine sortie d’Imola que l’on doit
freiner tout en changeant complètement d’appui. Il est cependant
dommage que la courbe s’ouvre ensuite, ce qui rend le Château d’Eau
moins intéressant. Une fois que corde est passée, il n’y a plus grand
chose à faire. « Lycée » :
depuis que cette courbe a été modifiée il y a quatre ans (plus de
chicane avant d’arrivée dans ce virage), l’épingle est devenue plus
intéressante car c’est un des endroits où l’on peut dépasser. La
sortie de la chicane qui suit "L’épingle du Lycée" est
primordiale car elle commande la ligne droite des stands.
L’objectif
du pilote du Team ORECA AUDI sera de reprendre la 3e place du classement généralLes
Pour deux dernières
courses de la saison 2010, le duo AYARI-HERNANDEZ compte bien profiter de
l’absence de lest à bord de leur AUDI R8 pour viser la victoire.
Photos V-Images
(Eric FABRE) et SRO Paris.
SEPTEMBRE 2010 GT
France à Albi : Soheil AYARI et Bruno HERNANDEZ ont souffert du
poids. 13 septembre 2010
Malgré
une AUDI R8 bien réglée par le Team ORECA, Soheil n’a rien pu faire
contre le lest handicap embarqué dans sa voiture. Arrivés
à Albi en 3e position au classement général mais avec une AUDI R8
fortement alourdie par le règlement (+35 kg.) et leur belle 2e place (+60
kg.) de Magny-Cours, le duo du Team ORECA AYARI-HERNANDEZ ont logiquement
souffert de ce lest embarqué et ont perdu de gros points au championnat
le week-end à Albi. Ils passent à la 4e place du classement général
mais peuvent espérer briller à Magny-Cours pour les manches finales du
GT France (15-17 octobre) avec une voiture qui aura perdu son poids. La
gestion du Championnat de France Grand Tourisme est ainsi faite :
briller quand la voiture le permet, gérer quand elle ne le permet pas et
attendre de perdre le lest handicap. Ce règlement spécial, destiné à
favoriser le spectacle, fonctionne puisque les courses sont on ne peut
plus animées mais ne favorise pas le travail de développement sur
les autos puisque alourdir de tels engins est contre nature et à la
limite de la sécurité.
Le
meeting d’Albi fait passer Soheil de 3e en 4e position au championnat...
avant l’ultime manche à Magny-Cours -15-17 octobre). Revenons
en terres albigeoises et plus particulièrement à l’AUDI R8 n°26 qui a
pourtant failli signer l’exploit dans la Course 1. Bien que qualifié en
13e position, Bruno HERNANDEZ gérait parfaitement son relais en évitant
au mieux les frictions d’un peloton surchauffé par le soleil tarnais.
Il remontait rapidement à la 10e place avant de passer le volant à
Soheil. L’Aixois réalisait un relais intelligent et défendait
parfaitement sa position, pointant 5e à dix minutes de la fin en
profitant pleinement des déconvenues des autres concurrents et en prenant
le meilleur sur la Porsche de GROPPI, 2e du classement général.
Soheil
et Bruno HERNANDEZ sont remontés jusqu’en 5e position dans la Course
1. Une
place qu’il aurait dû garder jusqu’au drapeau à damiers mais c’était
sans compter l’erreur d’un retardataire qui manquait sur freinage
alors que Soheil le dépassait, et poussait l’AUDI Oreca dans une échappatoire.
Le pilote savoyard reprenait la piste en 8e position et terminait
finalement 7e à la faveur de l’abandon d’une BMW.
Après
s’être qualifiés 13e et 9e aux essais, Soheil et son équipier
soucieux pour la course. Le
lendemain, Soheil s’élançait du 9e rang et prenait un bon départ puis
se faisait tasser dans la première chicane du circuit. En 10e position
après trois tours de course, il voyait devant lui trois de ses
concurrents tirer tout droit au freinage du Virage du Parc et se
retrouvait à la lutte avec un d’eux, revenu en piste, dans la courbe
suivante. Aux deux AUDI côte à côte venait s’ajouter une FERRARI qui
tentait le tout pour le tout et envoyait en tête-à-queue Soheil qui
s’immobilisait dans le bac à graviers. Course presque finie pour
l’Aixois qui ne regagnait la piste qu’un tour et demie plus tard et
parvenait avec Bruno HERNANDEZ à prendre les quelques points de la 12e
place.
A
l’attaque sur les vibreurs d’Albi ! « C’est
un week-end décevant car nous avons prouvé que malgré le lest tout au
long du week-end nous aurions pu faire de belles choses en course. Nous
avons fait une course intelligente mais lorsque vous êtes au cœur du
peloton il faut aussi un peu de réussite... ce qui nous a manqué.
L’objectif maintenant et de terminer au mieux la saison à Magny-Cours
les 16 et 17 octobre pour viser la 3e place au championnat » déclarait
hier soir le pilote ORECA.
Premières
impressions en sortant de l’auto. Présentation
du meeting d’Albi Grand Tourisme (10-12 septembre 2010). 7
septembre 2010
Après
une bonne rentée voilà deux semaines à Magny-Cours (2e d’une course
de 2h00 comptant deux fois plus de points qu’habituellement), le duo
AYARI-HERNANDEZ pointe désormais 3e au classement du Championnat de
France Grand Tourisme et 1ère des AUDI R8.
Les
deux pilotes de l’AUDI R8 n°26 du Team ORECA devront réaliser deux
courses intelligentes et profiter des déboires des autres pour espérer
un bon résultat dans le Tarn. C’est
à Albi que feront halte la trentaine de concurrents du GT France pour les
10e et 11e manches de la saison. Un tracé rapide et une météo très
souvent ensoleillée les attendent. Pour l’AUDI n°26 du Team ORECA et
malgré ses performances il y a quinze jours, signer un bon résultat
s’annonce difficile puisque la semaine dernière la FFSA décidait de
lester de 35 kg. supplémentaires toutes les AUDI R8 du championnat au vu
de leur rapidité globale par rapport aux autre voitures du plateau. Un
nouveau revirement du règlement qui n’arrangeront pas les affaires de
notre pilote, dont la voiture souffrira aussi d’une surcharge de 30 kg.
suite à son podium de Magny-Cours (soit 65 kg. au total !). « Nous
allons devoir réaliser deux courses très intelligentes dans le Tarn, et
espérer que les autres se prennent les pieds dans le tapis. Les longues
lignes droites du circuit vont certainement nous pénaliser. » déclarait
Soheil.
Les
deux AUDI R8 GT3 du Team ORECA embarqueront comme les autres AUDI du
championnat 35 kg. de lest supplémentaires. Présentation du tracé par Soheil Albi
est un circuit rapide où la plus grosse difficulté était jusqu’en
2002 le triple droite suivant la ligne droite des stands. Hélas, une
chicane a été construite dans le premier droit, afin de casser la
vitesse, ce qui enlève beaucoup du charme de cet enchaînement. Ce tracé
offre beaucoup de possibilités de dépassements, et la course devrait être
très disputée, avec peu d’occasions de faire le trou sur le peloton du
fait du phénomène d’aspiration dont bénéficie les poursuivants.
C’est également le théâtre de bons souvenirs, en Formule Ford, F 3 ou
Supertourisme, où nous avons gagné en 2002 et terminé sur le podium
l’an dernier. En Grand Tourisme, cependant, Albi reste mon pire souvenir
2005... notre Corvette avait brûlé partiellement lors des essais en
raison de l’inflammation des sorties d’échappements, bourrées de
laine de verre pour atténuer le bruit ! Nous n’avions pas pu
prendre le départ des deux courses. En 2007, nous nous sommes rattapés
en remportant une course. L’an dernier, nouveau rebondissement avec le
camion du Team Luc Alphand Aventures qui a pris feu et s’est complètement
détruit alors qu’il arrivait bientot au circuit, nous obligeant à
rouler avec une voiture de rechange (2 pole positions malgré tout mais
problèmes de freins en course). « Courbe
Armand Brouze » : a
construction d’une chicane dans la premier droit de cet ancien triple
droit -qui était un moment que tous les pilotes attendaient- a enlevé un
peu de piment à ce tracé. Cette chicane est néanmoins intéressante, et
représente un véritable « goulet », en particulier dans les
premiers tours où le peloton est encore assez compact. « La
chicane du Séquestre » : gros
freinage dans cette chicane et des possibilités de dépassements. C’est
une chicane semblable à celle de l’Arrêt d’autobus à Spa, à savoir
une entrée en freinant fort, et une sortie pratiquement à fond. « Virage
de l’aéroport » :
virage
très particulier où l’on freine fort et on peut profiter des petites
possibilités de dépassements. C’est un double droit dans lequel vous
coupez la piste de l’aéroport, ce qui fait vraiment décoller l’auto,
en plein milieu du virage, donc en appui à gauche. Ce fort délestage
perturbe le second droit, et donc la sortie de ce virage qui conditionne
la plus ligne droite du circuit. « Virage
du Parc » :
’est
le plus important freinage de l’année (on passe de 280 km/h à 70 km/h !).
La ligne droite précédente permet une bonne aspiration et des dépassements.
Le fait que ce virage soit légèrement relevé offre même plus de
faciliter de dépasser. » « Virage
du karting » :
la fin de ce virage est un peu en dévers, ce qui provoque toujours un peu de sous-virage. Une petite possibilité de dépassement, bien que la ligne droite qui précède est assez courte.
Soheil disputera le meeting d’Albi en 3e position au classement général du championnat.
35
kg. de lest imposés sur les AUDI R8 + 30 kg. consécutifs à sa 2e place
de Magny-Cours... pas de quoi faire perdre son sourire à Soheil ! Crédit photos V-Images. AOÛT 2010WS GT
France (9e manche, Magny-Cours). Rentrée des classes réussie pour
AYARI-HERNANDEZ. 29
août 2010
L’AUDI
R8 n°26, 2e, signe un excellent résultat pour sa rentrée ! On
les avait quittés un peu à la peine au Val de Vienne fin juin, terminant
à deux reprises 5es malgré beaucoup d’efforts au volant de leur AUDI
R8 du Team ORECA. Soheil AYARI et Bruno HERNANDEZ ont fait le plein d’énergie
durant la pause estivale et sont arrivés à Magny-Cours vendredi 27 et
samedi 28 août avec une voiture revigorée et beaucoup d’ambitions.
Vendredi, ils se plaçaient en haut de la feuille des temps, de bon augure
malgré le fait que cette journée d’essais libres se déroula sur piste
humide alors que le beau temps étaient annoncé le lendemain pour la
course.
Soheil
à la 3e place sur la grille de départ. Celle-ci,
en guise de test, était disputée sur 2h00 au lieu d’1h00, avec
l’obligation de réaliser quatre arrêts au stand et l’autorisation de
ravitailler en carburant. Une course au format original et au coefficient
double tant concernant les points qu’en termes de lest handicap pour les
épreuves suivantes. « Il ne fallait pas de rater ce week-end,
sous peine de perdre de gros points » commentait Soheil à
l’issue des essais que le pilote d’Aix-les-Bains terminait au 3e rang.
Soheil
a dû souvent batailler ferme pour défendre sa position de 3e en course. C’est
lui qui prenait le départ, gardant sa position en observant à distance
la lutte en tête entre les AUDI R8 de ORTELLI et LUNARDI le leader. La
marque aux anneaux a été à la fête ce week-end en raison de
l’absence de lest sur la majorité de ses voitures et la décision de la
FFSA de rééquilibrer fort logiquement les forces en présence en
augmentant un peu la puissance des belles Allemandes.
Soheil
suit du muret des stands l’évolution des chronos de son équipier. Soheil
restait en embuscade à 3’’ des deux leaders avant de donner le volant
peu avant la mi-course à son équipier, qui réalisait deux excellents
relais de 25’ entrecoupés d’un ravitaillement en essence. La stratégie
des top-teams dont ORECA était de garder un bon quart d’heure de
roulage pour les pilotes A sur les 74’ de roulage autorisé par le règlement
et Soheil reprenait le volant de l’AUDI n°26 8 tours avant la fin pour
un ultime rush où il pointait 3e.
L’AUDI
du Team ORECA a montré un regain de performances à Magny-Cours. Soheil
et Bruno HERNANDEZ ont aussi profité de l’absence de lest. Mais
opportuniste, le pilote ORECA profitait de l’accrochage entre Stéphane
ORTELLI, (2e) avec un attardé à quatre minutes du drapeau à damiers
pour se hisser à la 2e place finale et empocher l’équivalent de deux
places de 2e en termes de points ! « Nous n’étions pas
les plus rapides ce week-end mais j’ai profité des attardés pour
revenir parfois sur la tête de course. Nous sommes passés de la 4e à la
3e place au championnat donc je suis très satisfait de notre week-end. A
Albi dans deux semaines cela risque d’être plus compliqué car nous
aurons 60 kg de lest durant tout le meeting. Néanmoins l’auto a
davantage de vitesse de pointe et nous nous battrons jusqu’au bout ! »
Présentation
du meeting Grand Tourisme de Magny-Cours : une course de 2h00 pour la
rentrée 25
août 2010
Après
une demi-saison (8 courses) où ils ont alterné les belles prestations
(Victoire à Lédenon) et quelques courses en demi-teinte, Soheil AYARI et
Bruno HERNANDEZ ont rendez-vous ce week-end à Magny-Cours (58) pour la
rentrée des classes du GT France. Une course qui a été ajoutée en
cours de saison au calendrier et qui offrira une fois n’est pas coutume
une épreuve de 2h00 (samedi 28 août de 18h00 à 20h00). Les mécaniques
et les pilotes vont donc être mis à rude épreuve car le rythme de
course sera certainement aussi élevé que les courses d’une heure. Du côté
du Team ORECA et de l’AUDI R8 n° 26, l’objectif sera de
poursuivre le développement aussi bien de la fiabilité que des
performances de la belle Allemande, notamment la vitesse de pointe de
l’auto qui reste son seul point faible en course. « Nous avons
bien amélioré la fiabilité de l’AUDI dans la première partie de
saison et cela est bon pour la suite » déclarait récemment
Soheil.
Soheil
et Bruno HERNANDEZ prêts à en découdre à Magny-Cours et pour les six
courses restantes de la saison 2010. L’équipe
a également réalisé des essais suite au meeting du Val de Vienne fin
juin, et le trio ORECA-AYARI-HERNANDEZ Champions du GT France 2006 compte
bien récolter dans la Nièvre les fruits de leur travail. Présentation du tracé par Soheil Le
tracé nivernais n’était pas un de mes préférés, puis en y gagnant
en 2004 et 2005, et en y étant titré quatre fois (2002, 2004, 2005 et
2007), j’ai appris à l’apprécier ! J’en garde un souvenir
particulièrement excitant en 2002 car ce fut mon premier titre
Supertourisme, en remontant de la 14e à la 3e place ! Le bon point
de ce circuit est qu’il permet les dépassements. En revanche, c’est
un tracé sur lequel l’attaque ne paye pas. Au contraire, il faut
piloter « propre » pour être le plus efficace possible. Je
pense qu’en Grand Tourisme, Magny-Cours est plus intéressant à piloter
qu’en monoplace, puisque la première courbe rapide à gauche ne se
passe pas à fond et demande un certain pilotage, et on peut escalader les
vibreurs davantage qu’en F3.
« Grande Courbe » :
en dosant en 6e, assez excitant à passer en Grand Tourisme. « Estoril » :
immédiatement après avoir passé la Grande Courbe, de laquelle on sort
en fort appui sur la droite, on doit freiner en mettant la voiture en
appui sur la gauche pour aborder Estoril, qui se passe en dosant l’accélération,
en 4e. Cette première partie du circuit (Grande Courbe + Estoril) est
pour moi l’enchaînement le plus intéressant du tracé. « Ligne Droite du
Golf » :
grosses possibilités de dépassements à l’aspiration ou à l’épingle
d’Adélaïde, au freinage. « Adélaïde » :
on passe de 270 à 60 km/h, en freinant aux 160 mètres, avec de grosses
possibilités de dépassements, y compris à l’extérieur, parfois en
croisant son adversaire si celui-ci prend l’intérieur en entrée de
virage. On peut essayer beaucoup de types d’attaques car la piste offre
beaucoup de place. Tous les ans, on assiste à de nombreux dépassements
dans ce long freinage. « S du Nürburgring » :
je n’aime pas tellement ce S, car il procure très peu de sensations. On
entre en 4e, et une fois le droite du S passé, il n’y a plus rien à
faire car le gauche qui suit est plus ouvert, plus rapide. « 180 ° » :
intéressant à passer car on freine tout en étant en important appui à
droite. Puis le virage se referme, ce qui oblige à poursuivre tard son
freinage. On passe de 5e en 2e. La sortie de ce virage est très
importante car elle commande la remontée vers la chicane d’Imola et la
longue ligne droite qui la précède. « S d’Imola » :
enchaînement très sympa, car ce S se resserre en sortie et offre une
petite compression au milieu, donc un peu de difficulté. On y double
qu’à la condition de s’être porté à l’intérieur de son
adversaire, comme cela peut être le cas dans le S du Nürburgring. « Château d’Eau » :
entrée intéressante, car à peine sortie d’Imola que l’on doit
freiner tout en changeant complètement d’appui. Il est cependant
dommage que la courbe s’ouvre ensuite, ce qui rend le Château d’Eau
moins intéressant. Une fois que corde est passée, il n’y a plus grand
chose à faire. « Lycée » :
depuis que cette courbe a été modifiée il y a quatre ans (plus de
chicane avant d’arrivée dans ce virage), l’épingle est devenue plus
intéressante car c’est un des endroits où l’on peut dépasser. La
sortie de la chicane qui suit "L’épingle du Lycée" est
primordiale car elle commande la ligne droite des stands.
L’AUDI
R8 version 2010 a gagné en fiabilité durant la première partie d’année
2010 mais doit gagner en vitesse de pointe pour la seconde partie du
championnat. Une
rentrée avancée à fin août et un 7e meeting pour le GT France. 11
août 2010 Une rentrée avancée à
fin août et un 7e meeting pour le GT France. Depuis
le début de la saison, la Fédération Française de Sport Automobile et
SRO, la société organisatrice du GT France, attendaient la confirmation
de plusieurs circuits pour y tenir le 7e meeting prévu pour la saison
2010. Après avoir envisagé Spa et Le Circuit Paul Ricard, c’est
finalement à Magny-Cours, déjà théâtre des deux manches de clôture
les 16 et 17 octobre prochains, qu’aura lieu cette épreuve
additionnelle les 27 et 28 août.
La
rentrée des classes du GT France se fera cette année à Magny-Cours les
27 et 28 août prochains. Une
épreuve originale puisqu’une fois n’est pas coutume elle proposera
aux quelques trente cinq concurrents du Championnat de France Grand
Tourisme une seule course, mais de 2h00 et avec un changement de pilote à
mi-course et ravitaillement en carburant. Bruno HERNANDEZ verra là
l’opportunité de réaliser un relais de près d’une heure avant de
passer le volant à Soheil qui est rompu à ce genre d’exercice avec
notamment neuf participations aux 24 Heures du Mans.
Les
deux pilotes ORECA devront régler au mieux leur radio car la stratégie
sera un élément essentiel à la course de Magny-Cours, longue de 2
heures pour une fois ! « Dommage
que nous allions deux fois sur le même circuit, mais à choisir je préfère
finalement Magny-Cours à Spa et au Castellet car notre voiture y sera
performante puisque c’est le tracé parmi les trois offrant le moins de
lignes droites. Ses courbes techniques devraient nous permettre d’y être
à l’aise. » commentait Soheil.
Si
l’Audi R8 du duo Soheil AYARI / Bruno HERNANDEZ a montré dan la première
partie de saison ses qualités de tenue de route, elle souffre en revanche
face à la vitesse de pointe de la concurrence. En
attendant cette rentrée sur le circuit nivernais, nous vous souhaitons à
tous d’excellentes vacances ! JUILLET 2010 Le
Mans Classic 2010 : Soheil s’est régalé ! 12
juillet 2010
Soheil
et son équipier John of B ont pris beaucoup de plaisir à remonter dans
le temps au volant de la Ferrari 512 BBLM ! A l’image de ses deux précédentes
participations à la plus célèbre course mondiale de véhicules
historiques de compétition (2006 et 2008), Soheil s’est une nouvelle
fois régalé au volant cette fois de deux Ferrari.
La
Ferrari Daytona 365 GTB4. C’est tout d’abord au volant de la moins récente, une Daytona 365 GTB4
(450 CV, 1100 kg.) inscrite dans le Plateau 5 (1966-1972), « une
auto mythique et puissante mais avec les freins de l’époque... »
(dixit Soheil) que Soheil et son équipier (John of B) ont animé le
peloton, réalisant de belles remontées dans les deux manches de jour
mais victimes d’une panne de pompe à essence dans la manche nocturne.
La
Daytona 365 GTB4 était une des attractions du Plateau 5 (1966-1972). Mais c’est la Ferrari 512 BBLM
(480 CV, 1150 kg) inscrite quant à elle dans le Plateau 6 que l’Aixois
a pris le plus de plaisir. « Une auto qui a encore progressé
depuis Le Mans Classic 2008, bien équilibrée. » et au volant
de laquelle les courses en peloton ont été fantastiques. Dans l’ultime
manche, Soheil parvenait à remonter en 6e position avant de perdre deux
places lors de l’arrêt au stand.
Preuve
des performances des voitures du Plateau 6 : Soheil a réalisé un
meilleur chrono en 4’21’’, à seulement 9’’ du dernier chrono de
la grille de départ des 24 H du Mans (moderne) 2010 ! Qu’à cela ne tienne, l’auto
obtenait un classement presque inespéré, 4e derrière trois propotypes
intouchables... décidément Le Mans moderne et classique se sont ressemblés
cette année pour Soheil puisqu’il avait déjà réalisé l’exploit de
terminer au pied du podium il y a un mois au volant de son ORECA 01 à
moteur essence face aux trois Audi officielles diesel. Le
Mans Classic : retour dans le temps ce week-end pour Soheil ! 8
juillet 2010 Soheil
prendra part ce week-end à la 5e édition du Mans Classic, La course de véhicules
historiques de compétition de référence disputée sur le mythique
Circuit des 24 Heures du Mans. Une épreuve à remonter le temps qui
regroupe quelques 300 voitures d’époque ayant toutes brillé aux 24
Heures du Mans et ce depuis les années 20 jusqu’à la fin des années
70. Les concurrents sont répartis en six groupes d’époque (appelés
« plateaux ») de 50 voitures et chaque plateau dispute trois
courses d’une heure dont une de nuit... soit 24 Heures de spectacle
non-stop au total.
Un
exemple de départ au Mans Classic... à l’ancienne ! Un
show extraordinaire aussi bien sur la piste qu’en dehors puisque de très
nombreux passionnés de voitures anciennes se retrouveront ce week-end au
Mans, et l’organisation du Mans Classic leur a réservé de très
nombreuses animations « d’époque ».
Ambiance
garantie au passage des voitures les plus anciennes dans la ligne droite
des Hunaudières ! Soheil
courra quant à lui dans deux plateaux exclusivement au volant de Ferrari
cette année (Ferrari Daytona Groupe 4 - Plateau 5 1966/1971 - 450 CV
& Ferrari 512 BBLM - Plateau 6 1972/1979 - 480 CV). Son équipier sur
chacune de ces autos sera un de ses partenaires, John of B, grand
animateur des courses de voitures historiques et vainqueur du Tour Auto
2010, avec lequel le pilote d’Aix-les-Bains avait déjà disputé les
deux dernières éditions du Le Mans Classic en remportant notamment l’édition
2006 au volant d’une Porsche 935 dans le Plateau 6 (1972/1979).
Comme
au Mans Classic 2008, la Ferrari BBLM sera une des deux voitures que
pilotera Soheil. « Inutile de dire que je suis très heureux de courir une troisième fois Le Mans Classic. Les deux précédentes éditions, j’avais pris énormément de plaisir à piloter ces autos beaucoup plus directes et brutales que celles d’aujourd’hui. Elles vous jettent dans le passé dès les premiers tours de roue et les luttes en piste sont vraiment sympas. L’ambiance de cette épreuve vous fait vivre ce que ressentais les pilotes à cette époque, avec une notion risque plus importante qu’aujourd’hui en raison de la fragilité des autos. En termes de pilotage aussi, Le Mans Classic fait redécouvrir des astuces que nous n’utilisons plus sur les voitures de courses actuelles depuis longtemps. Je me rappelle m’être beaucoup amusé avec une Porsche 935 en 2006 contre Jean RAGNOTTI qui pilotait une Barquette Alpine ! Je remercie beaucoup John of B de m’inviter à chaque fois à disputer cette course unique et je suis certain que nous prendrons beaucoup de plaisir cette année encore. » déclarait Soheil. JUIN 2010 Meeting
Grand Tourisme du Val de Vienne (26 & 27 juin) : AYARI-HERNANDEZ
combatifs mais seulement cinquièmes. 28 juin 2010
Soheil
et Bruno HERNANDEZ se sont montrés rapide mais ont manqué de vitesse de
pointe en ligne droite pour dépasser facilement. Pour
fêter ses 20 ans, le Circuit du Val de Vienne, décidément un des plus
dynamiques en France, avait fait les choses en grand avec de très
nombreuses animations et notamment une nuit blanche entre samedi et
dimanche. Soheil et son équipier Bruno HERNANDEZ pensaient bien eux aussi
être à la fête sur ce circuit technique et sans lest handicap dans leur
AUDI R8 GT3. La belle Allemande préparée par le Team ORECA, très agile
et aux qualités de châssis incontestable, s’annonçait en effet à son
aise sur le tracé Poitevin. Mais si les deux pilotes se sont montrés
rapides, ils ont souvent souffert du manque de vitesse de pointe de leur
AUDI pour pouvoir dépasser facilement et prétendre au podium final.
Malgré
de belles passes d’armes avec ses adversaires, l’AUDI R8 du Team ORECA
termine deux fois à la 5e place. Dans
la Course 1, Bruno HERNANDEZ se qualifiait 6e et profitait de son expérience
des départs agités du GT pour passer au travers d’un véritable
« strike » provoqué par une Aston Martin au premier virage.
Il gagnait ainsi deux places et parvenait à résister superbement à une
BMW pour rendre l’auto à cette position à Soheil, qui plus est en
ayant préservé ses pneus. Le pilote d’Aix-les-Bains allait avoir
besoin de ces gommes en parfait état pour remonter une position de 7e
lorsqu’il regagnait la piste après le changement de pilote. « Nous
avons trop tardé à changer de pilote et Bruno s’est retrouvé en piste
face à des pilotes A en fin de relais. » expliquait Soheil. Il
gagnait son duel contre une BMW et passait en 5e position avant de réaliser
une remontée de plus de 10’’ sur la Corvette de PANIS au prix de
tours menés au rythme d’essais qualificatifs. Malheureusement, il ne
rejoignait l’ex-pilote de F1 que dans l’ultime tour de course et
ce-dernier protégeait parfaitement sa position jusqu’au drapeau à
damiers.
Soheil
a attaqué comme en séance de qualifications dans la Course 1 pour
remonter sur Olivier PANIS. La
Course 2 du dimanche 27 juin voyait Soheil s’élancer de la 4e place,
derrière les intouchables Corvettes du GRAFF Racing. Il passait la
Lamborghini de BRICHE dans le premier tour mais celle-ci, plus puissante,
reprenait son bien dans la ligne droite au second tour. Soheil gardait sa
position initiale durant quelques tours mais, pris en sandwich entre la
Lamborghini et la Morgan, il se faisait percuter au freinage dans le 5e
tour par la voiture anglaise qui l’envoyait sur la voiture de BRICHE. Au
passage, l’AUDI R8 du pilote ORECA froissait sa calandre avant et son
radiateur, mais poursuivait malgré tout sa course en 8e position après
avoir été jetée hors piste. Il revenait sur la Morgan mais souffrait
d’une surchauffe moteur chaque fois qu’il s’approchait trop près de
son adversaire.
Une
minute de silence très émouvante a été respectée avant la Course 2 en
hommage à Yvan LEBON, grand animateur du GT France et décédé d’un
cancer il y a un mois. « L’AUDI,
au-dessus d’une température de 115 °C, se met en sécurité et perd de
la puissance. Le souci au radiateur ne me permettait pas de profiter de
l’aspiration et de toute la puissance de l’auto au moment où j’en
avais le plus besoin ! » Soheil parvenait à faire sauter
le bouchon avant de passer le volant à son équipier qui réalisait un
relais efficace et profitait de la déconvenue de deux concurrents pour
terminer une nouvelle fois à la 5e place.
La
magnifique AUDI R8 du Team ORECA. « Nous
espérions beaucoup plus de ce week-end mais nous manquions de vitesse de
pointe pour faire la différence dans certaines situations. La suite de la
saison s’annonce compliquée étant donné l’écart creusé par les
Corvettes. Les circuits à venir, Magny-Cours le samedi 28 août, Albi les
11 et 12 septembre et à nouveau Magny-Cours les 16 et 17 octobre, sont
rapides et ne nous avantageront pas vraiment. Mais nous sommes revenus au
4e rang du classement général à moins de 20 points de la 2e place et
restons très motivés ! » déclarait le pilote savoyard
qui aurait souhaité terminer mieux un mois de juin entamé avec une 4e
place aux 24 Heures du Mans. Soheil, en guise de vacances, participera au
Mans Classic, sorte de 24 Heures du Mans des voitures anciennes de compétition,
les 10 et 11 juillet prochains. Présentation meeting Grand Tourisme Val de Vienne (25-27 juin 2010) 22
juin 2010 Après
une trêve d’un mois et demi due aux 24 Heures du Mans, le plateau de
Grand Tourisme et des autres disciplines majeures se retrouvent sur le
Circuit du Val de Vienne ce week-end. Le tracé poitevin célèbrera ses
20 ans et à cette occasion proposera une multitude d’animations.
Après
être resté plus d’un moi et demi au placard, Soheil troquera ce
week-end sa combinaison du Mans contre celle de GT aux couleurs AUDI. Sur
ce tracé technique et assez propice aux dépassements, le duo
AYARI-HERNANDEZ, qui s’est éloigné de la tête du championnat à Dijon
(10e et 9e) après s’en être approché (Victoire et 3e) une course
auparavant, a soif de revanche et profitera on l’espère de l’absence
de lest et de l’agilité de son Audi R8 préparée par ORECA. « Un
résultat est impératif ici. Notre début de saison a été trop en dents
de scie et nous savons que l’auto peut gagner pour l’avoir fait à Lédenon.
Il faudra que nous profitions à fond du vendredi 25 juin, journée des séances
d’essais libres, pour régler au mieux l’auto car l’usure des pneus,
avec la chaleur, s’annonce importante. A nous pilotes de ne pas conduire
de façon trop agressive aussi pour offrir à notre équipier des gommes
pas trop fatiguées ! » déclarait Soheil.
Sa
lest handicap et avec une Audi très agile, le duo AYARI-HERNANDEZ devrait
figurer aux avant-postes du GT France. Présentation du tracé par Soheil Le
Val de Vienne est le plus technique de la saison. Il est important de
trouver un rythme sur ce tracé, où les virages s’enchaînent
relativement vite. Son dessin regroupe un panel impressionnant de courbes
lentes, toutes très intéressantes. Le virage le plus rapide se négocie
en 4. Du point de vue pilotage, j’apprécie beaucoup le Val de Vienne
car il faut être très fin au volant. Techniquement aussi, la nécessité
d’avoir une auto qui motrice bien, qui supporte bien les freinages
puissants en appui et absorbe bien les bosses, nombreuses sur ce circuit,
oblige ingénieurs et pilotes à se creuser la tête !
Pour
les 20 ans du Circuit du Val de Vienne, beaucoup de spectable et
d’animations prévus ce week-end. J’ai
d’excellents souvenirs au Val de Vienne, puisque j’y ai gagné en
Formule Ford (94), en F 3 (96) et deux fois en Supertourisme. En 2006,
nous avions gagné avec Bruno HERANDEZ la Course 1 au prix d’une belle
remontée. En 2008, nous avons remporté ensemble notre première course
de la saison. Avec la suppression de la chicane il y a deux ans et donc
une grande ligne droite, le circuit est devenu encore plus sympa. Il offre
toujours des courses très animées. Enfin, c’est un circuit dur avec la
mécanique, en raison des nombreuses phases d’accélérations-freinages.
« Double
droit Arnaud Biet » :
on arrive dans ce virage en 5, puis on descend en 4, 3 puis 2 car cette
courbe se referme pas mal, puis on repasse la 3 pour la gauche suivant, et
enfin la 4 au même moment que l’auto passe d’un appui droite à un
appui gauche. Le droit suivant s’aborde en 3, en rentrant légèrement
sur les freins. Dans la courbe, on reste sur le fil de l’adhérence, en
se concentrant surtout à ne pas glisser car il faut avoir la meilleure
vitesse de sortie possible afin d’être rapide dans la ligne droite qui
suit, la plus longue du circuit. « Virage
du Buisson » : on
arrive à 260km/h pour redescendre 2 et passer cette épingle à droite
qui se referme. On privilégie surtout la sortie de courbe car la deuxième
ligne droite du tracé suit, et offre au bout une possibilité de dépassements. « Le
Trop tard » :
c’est un des plus difficiles freinages du tracé. On arrive en 6, pour
passer toutes les vitesses jusqu’à la 2, voire la 1 ! C’est un
freinage délicat car on passe d’une légère montée à un relief complètement
plat, où le point de corde de la courbe n’est pas facile à trouver.
Quelques bosses vous rendent la tâche encore plus difficile. Les fautes
au freinage sont nombreuses... d’où le nom de cette courbe ! Puis
on continue en 2 jusqu’au gauche qui suit. En sortie, on reste sur le côté
droit de la piste -quitte à monter un peu sur les vibreurs- pour préparer
la rentrée dans le virage de La Ferme. « La
Ferme » : on le
passe en 3, on met un petit coup de gaz, puis on redescend en 1 pour le
gauche suivant (aussi lent que le « Trop Tard »). On ré-accélère
ensuite jusqu’en 3. « La
Tour » : le
premier de ces deux droits se négocie à fond de 3, pour ensuite prendre
les freins et préparer au mieux le second, qui commande la ligne droite
des stand. C’est un enchaînement difficile car la voiture est en assez
fort appui et on freine en même temps, chose qui se retrouve souvent sur
ce circuit. Il faut rester très propre pour sortir avec de la vitesse.
En
2009, le meeting du Val de Vienne avait été en demi-teinte avec une
belle 2e place dans la Course 1 après une lutte sans merci avec DAYRAUT,
puis une 6e place le lendemain pour cause de crevaison lente. 24
Heures du Mans 2010 : nouvel exploit de Soheil et ses équipiers,
4eme ! 14
juin 2010
Clap de fin pour l’ORECA 01 aux mains d’Andy MEYRICK, félicité par toute l’équipe ORECA dimanche 13 juin à 15h00. Pour
sa 9e participation aux 24 Heures du Mans, Soheil a une nouvelle fois
prouvé qu’il est un parfait pilote d’endurance : rapide et
fiable. En signant une magnifique 4e place derrière les trois Audi
officielles, le pilote de l’ORECA 01 à moteur essence a une nouvelle
fois signé un exploit sous forme de victoire. Une performance face aux
surpuissants prototypes diesel et à mettre à la suite de celle de l’an
dernier (5e !). Le mérite du Savoyard est à partager à parts égales
avec ses deux équipiers, Didier ANDRE (8e participation) et Andy MEYRICK
(1ère participation !) et bien sûr le Team ORECA, impeccable dans
sa préparation, sa gestion de la course et qui montre combien le
prototype maison est adapté aux 24 Heures du Mans.
Les
trois pilotes de l’ORECA 01, 4es, se congratulent à l’arrivée ! La
4e place du trio AYARI-ANDRE-MEYRICK redonnait du baume au cœur de l’équipe
de Hugues DE CHAUNAC après la désillusion de voir l’autre voiture de
l’équipe (Peugeot 908 pilotée par Olivier PANIS, Nicolas LAPPIERRE et
Loïc DUVAL), classée longtemps 2e puis abandonnant à 1h30 du drapeau à
damiers alors que la 3e place lui était promise.
Philippe
LELOUP et Hugues DE CHAUNAC suivent avec attention la course de leurs deux
autos. Expérimenté
et Capitaine de route de son équipage, c’est Soheil qui prenait le départ
sur une piste sèche, samedi à 15h00. 10e au départ, Soheil cédait
logiquement dans la ligne droite des Hunaudières à la puissance
Lola-Aston Martin qu’il était parvenu à battre lors des essais, et
naviguait en 11e position dans la première heure de course. Dans son
second relais, le pilote d‘Aix-les-Bains connaissait une petite frayeur
lorsqu’un retardataire qu’il dépassait braquait sur lui dans le
virage d’Arnage, et le percutait. Il rentrait au stand pour un check-up
de contrôle et repartait en 16e position.
Soheil
et ses équipiers sont parvenus à remonter de la 16e à la 4e place. La
position de l’ORECA n°6 remontait dans le classement au fil des heures
jusqu’à revenir en 7e position en milieu de nuit, devant plusieurs
diesel et au profit de quelques abandons des leaders. A la mi-course,
Didier ANDRE se faisait lui aussi percuté par un prototype qu’il dépassait.
L’équipe ORECA procédait à une intervention éclair de vingt minutes
pour changer un demi-train arrière. Reparti 12e, l’ORECA 01 réalisait
une nouvelle remontée jusqu’en fin de course et connaissait une seconde
partie d’épreuve calme malgré un souci de démarreur à deux heures de
la fin.
Intervention
de vingt minutes dans le box ORECA en pleine nuit. Bien
accrochée à la 7e place à deux heures du but, Soheil et ses équipiers
voyaient leur position s’améliorer au fil des abandons des leaders,
moins fiables. Seules les trois Audi officielles se montraient aussi régulières
que l’ORECA 01 et signaient un triplé historique devant l’équipage
AYARI-ANDRE-MEYRICK. Après une 4e place en 2004, une 5e place l’an
dernier et une nouvelle 4e place cette année, Soheil n’a plus qu’un
objectif au Mans, le podium et la victoire !
L’ORECA
était 7e avant d’être accrochée par un retardataire dans la nuit. « Nous
avons été solides : nous avons tenu bon malgré les divers
incidents. Nous avons été à la fois performants et fiables. Nous avons
vécu une course compliquée, mais tout le monde a fait du très bon
travail. Le challenge était vraiment compliqué. Les objectifs fixés
presque impossibles à atteindre. Mais nous y sommes arrivés et, après
la cinquième place de l’an dernier, c’est un nouveau résultat avec
une saveur particulière. »
Le
Team ORECA a une nouvelle fois montré les performance et la fiabilité de
son ORECA 01. .
Soheil
livre ses impressions aux ingénieurs de Dunlop une fois son relais terminé. Photos Sassan AYARI, Julie SUEUR et Eric GILBERT. Acte
4 Le Mans 2010 : Soheil seul pilote du top-20 à améliorer son
chrono de la veille. 11 juin 2010
Soheil
a gagné une place sur la grille de départ hier en toute fin de séance.
Il s’élancera 10e samedi. La
pluie annoncée était bien au rendez-vous ce jeudi au Mans, du moins peu
avant la première partie de la première partie de la séance d’essais
qualificatifs (19h00-21h00). Les concurrents en profitaient pour prendre
la piste en pneus intermédiaires au cas où la pluie faisait son
apparition ce week-end, ce qui ne devrait pas être le cas.
Soheil et ses équipiers ont bien géré cette 2e séance d’essais, en réglant pour la course et en gagnant une place sur la grille. La
piste s’asséchait peu à peu après la pause jusqu’à offrir en toute
fin de séance une piste quasiment aussi rapide que la veille. Comme
souvent au Mans c’est dans les toutes dernières minutes que les
concurrents tentaient le tout pour le tout pour améliorer leur position.
Soheil, qui avait jusque là échangé le volant de l’ORECA 01 avec ses
coéquipiers, s’installait à bord pour les trente dernières minutes de
course avec un proto équipée de pneus Dunlop ultra tendres.
David
FLOURY, créateur de l’ORECA 01, porte autant d’attention à son
"bébé" qu’à la Peugeot 908 ORECA. Pilotant
à merveille en se jouant des pièges de la piste tels que des vibreurs
encore humides, ses temps se rapprochaient chaque fois un peu plus de son
chrono de la veille (3’30’’056), jusqu’à le battre à dix minutes
de la fin de séance, atteignant les 3’29’’506
Didier ANDRE et Andy MERICK ont beaucoup roulé hier en particulier en pneus slick sur une piste par endroits humide. « Ces
essais ont finalement été beaucoup plus bénéfiques que prévu. Nous
pensions rouler sur une piste détrempée mais finalement nous avons pu
dans la première partie travailler en vue de la course, en passant tous
les trois au volant pour valider les réglages sur une piste devenue sèche.
Ca nous a permis d’être encore plus prêts pour samedi. Ensuite, je me
suis régalé avec les pneus tendres ! C’est si rare en Endurance
de pouvoir attaquer à bloc avec des pneus très efficaces que j’en ai
profité ! »
Changement de pneus pour l’ORECA 01. Résultat,
Soheil gagnait une place sur la grille de départ et rentrait dans le
top-10 au détriment de la Lola Aston Martin du Team Signature. Le pilote
ORECA était d’ailleurs le seul aux avant-postes à améliorer son temps
de la veille et sa position sur la grille.
En
discussion à la fin des essais avec son équipier Andy MEYRICK et
Philippe LELOUP (à droite). Aujourd’hui
sera relâche pour les pilotes des 24 Heures qui paraderont à 18h00 dans
les rues du Mans alors que les équipes techniques prépareront les autos
en vue de la course dont le départ sera donné à 15h00 demain. Crédits photos Julie
SUEUR, Eric GILBERT et Sassan AYARI
Acte
2 Le Mans 2010 : Journée "off" réservée aux briefings et
aux dédicaces. 9 juin 2010
Le
trio de l’ORECA 01 n°6 : Didier ANDRE, Andy MEYRICK and Soheil,
Capitaine de route de l’équipage. Grâce
à l’avancement d’une journée des vérifications techniques (dimanche
et lundi), le mardi s’est transformé en une journée de briefing et de
dédicaces. Briefing de l’ACO tout d’abord, organisateurs des 24 H du
Mans qui a regroupé les 168 pilotes et leurs team-managers pour délivrer
quelques messages de sécurité et revenir sur certains points du règlement
sportif du Mans.
Beaucoup
de succès pour Didier ANDRE (8 participations au Mans) et ses coéquipiers. Le
Team ORECA en a aussi profité pour regrouper ses pilotes (Soheil
AYARI/Didier ANDRE/Andy MEYRICK pour la n°6 ; Olivier PANIS/Nicolas
LAPPIERRE/Loïc DUVAL pour la n°4) et déterminer les derniers
ajustements avant que tout s’accélère à partir de ce soir à partir
de 16h00 pour la séance d’essais libres jusqu’à 20h00 et une première
séance chronos de 22h00 à minuit. Une soirée qui s’annonce arrosée
selon la météo locales, et celui devrait continuer jusqu’à samedi où
le beau temps est annoncé. « Nous allons assurer un temps sous
la pluie ce soir, mais sans tenter le diable. La piste s’annonce
difficile ! » déclarait Soheil.
Trois
pilotes fin prêts pour des essais libres et chronos annoncés très
pluvieux ce soir ! L’après-midi
du mardi 8 était consacré aux spectateurs venus sur la pit-lane
rencontrer les pilotes et découvrir les stands des 24 H du Mans pour une
séance de dédicaces grandeur nature où tous les concurrents se sont prêtés
à l’exercice. Beaucoup de succès pour le Team ORECA où la variété
des prototypes (une Peugeot 908 diesel + une ORECA 01 essence) et le look
incroyable de ces deux autos n’ont pas manqué d’impressionner ! Photos Julie SUEUR et Eric GILBERT, ORECA.
24
Heures du Mans acte 1 : vérifications techniques. 8
juin 2010
Toute l’équipe ORECA réunie et prête à en découdre. La
semaine des 24 Heures du Mans 2010 a débuté dimanche 6 et lundi 7 juin
par les traditionnelles vérifications techniques. Deux jours qui voient défiler
les 56 concurrents et leurs 168 pilotes sur la Place des Jacobins et qui
constituent un premier rendez-vous avec une foule venue déjà en masse
admirer au plus près les magnifiques voitures et faire signer de nombreux
autographes.
Prise de côtes en tout genre et pesage de la part des techniciens de l’Automobile Club de l’Ouest, organisateurs des 24 H du Mans. Le
Team ORECA en a profité pour mettre en avant ses superbes couleurs et les
formes magnifiques de leurs deux protos : une 908 diesel et l’ORECA
01 que pilotera Soheil et ses équipiers à partir de demain pour la première
séance d’essais (libres puis qualifications) de 16h00 à minuit.
Photo
souvenir des 6 pilotes entourant Hugues de CHAUNAC, président d’ORECA. Une
équipe et deux autos qui se placent d’ores et déjà en haut de
l’affiche au niveau look mais également en termes de cohésion car la
plupart des pilotes et du staff se connaissent sur le bout des ongles et
ont disputé Le Mans depuis plusieurs années.
Une
fois les vérifications techniques passées avec succès... le bain de
foule ! « Je
suis très fier de courir à nouveau pour ORECA pour ma 9e participation
au Mans (6e avec ORECA). Disputer une course telle que Le Mans dans une équipe
aussi bien organisée et qui s’est parfaitement préparée pour ce
challenge fait partie des moments les plus fantastiques de ma carrière,
et j’ai à cœur de donner toute mon expérience pendant cette semaine
pour aider le team et mes équipiers à signer un bon résultat. »
déclarait Soheil hier. Crédit photos Julie SUEUR, ORECA.
Présentation
des 24 Heures du Mans 2010 de Soheil AYARI. 4
juin 2010
Plus
de 250 000 spectateurs attendus les 12 et 13 juin pour cette 78e édition
des 24 Heures du Mans ! Rendez-vous le plus
incontournable de la saison pour 56 équipages et pour trois fois plus de
pilotes, les 24 Heures du Mans s’annoncent une nouvelle fois
passionnante. L’édition 2010 ne se résumera pas uniquement à la lutte
entre les surpuissants prototypes Diesel (Audi R15 Plus et Peugeot 908
HDI) mais également à celle des prototypes essence : Aston Marting,
Rebellion et bien sûr l’ORECA 01 dont Soheil sera le Capitaine de
route, sorte de chef de file de l’équipage qu’il constitue avec
Didier ANDRE et Andy MEYRICK.
L’ORECA
01 équipée de pneus Dunlop est prête pour en découdre avec les autres
prototypes LMP1 essence. Pour préparer sa 9e participation à la course d’endurance la plus
mythique au monde, dont ce sera la 78e édition, le pilote
d’Aix-les-Bains a réalisé de multiples essais de février à mai 2010,
ainsi que les 8 Heures du Castellet les 10 et 11 avril derniers. Il s’y
est classé 5e malgré une crevaison lente en début de course qui a
certainement coûté à l’ORECA 01 une place sur le podium. Le prototype
construit par l’équipe de Hugues DE CHAUNAC arrive cette année à
maturité et après une saison 2009 réussie (5e des 24 Heures du Mans et
Victoire aux 1000 km. de Silverstone), la fiabilité est bien là et les
performances ne cessent progressent encore à chaque sortie. Malgré
l’arrivée d’une Peugeot 908 HDI au sein du team, qui sera pilotée
par le trio PANIS-LAPPIERRE-DUVAL, ORECA a poursuivi le développement de
son propre prototype car il servira sans doute de base à celui des années
à venir.
Soheil
prêt à en découdre aux 24 H du Mans. Le choix d’un nouvel équipementier
pneumatique (Dunlop) sur l’ORECA 01 s’est parfaitement déroulé avec
notamment des séances d’essais sur le Circuit du Castellet où Soheil
et ses équipiers ont testé des nombreux types de gommes en vue de gérer
au mieux l’usure des pneumatiques au Mans. « On peut dire que
la voiture est fin prête pour les 24 Heures, il nous faut maintenant définir
grâce aux séances d’essais de mercredi et de jeudi prochains au Mans
des réglages qui conviennent aux trois pilotes. » commentait
Soheil. Le pilote d’Aix-les-Bains aura à ses côtés une vieille
connaissance de la F3 en la personne de Didier ANDRE, dont ce sera la 8e
participation au Mans. Le troisième pilote, l’Anglais Andy MEYRICK, ne
connaît pas Le Mans mais a roulé en 2009 en Le Mans Series dans une Audi
R10 diesel du Team KOLLES et a montré un bon potentiel lors des séances
d’essais réalisées au Castellet. Nul doute que Soheil et Didier ANDRE
seront les meilleurs équipiers qui soient pour lui livrer les secrets du
Circuit du Mans lors des séances d’essais des 9 et 10 juin.
L’équipe
ORECA et ses pilotes ont réalisé de nombreux essais et les 8 Heures du
Castellet mi-avril pour peaufiner leur préparation du Mans. Les ambitions de l’équipage n°6
seront de tenter de rééditer la 5e place de l’an dernier même si cela
ne dépendra pas seulement d’eux mais aussi de la concurrence.
L’objectif sera également de terminer aux avant-postes face aux autres
prototypes essence tels que les Aston Martin ou les Rebellion. L’interview
de Soheil avant les 24 Heures du Mans :
« Un package qui a fière
allure... » Le Team ORECA a interviewé récemment
Soheil en lui demandant ses impressions à quelques jours de l’épreuve
la plus importante de sa saison. Soheil,
comment te sens-tu à quelques jours des 24 Heures du Mans ? « Très bien !
Nous avons un package qui a fière allure. Nous avons une excellente
voiture, une équipe expérimentée qui connaît l’auto sur le bout des
doigts et un équipage homogène. Tous les éléments sont en place pour
faire une belle prestation. »
De
nombreux essais avec Dunlop ont permis de gérer de façon optimale
l’usure des pneus de l’ORECA 01 en vue du Mans. Le
AIM Team ORECA-Matmut a terminé sa préparation par une séance
d’essais au Castellet. Comment s’est-elle passée ? « Cette session a été
très enrichissante. Nous avons fait des essais pneumatiques avec Dunlop
et avons trouvé des choses intéressantes au cours de ce développement ;
notamment pour ce qui est du grip à l’avant. Nous avons accumulé les
tours et bien travaillé. Le potentiel est là. Et comme j’adore
participer à ce type d’essais, je me suis régalé ! »
Les
ambitions de l’ORECA 01, malgré la présence de 3 Audi R15 Plus, 4
Peugeot 908 HDI et 2 Audi R 10 diesel, restent de terminer dans le top-10,
voire égaler la performance de l’an dernier : 5e ! Comment
juges-tu l’évolution de la ORECA 01 depuis douze mois ? « La voiture n’a plus
rien à voir avec celle que j’ai eu l’occasion de piloter aux 24
Heures du Mans 2009. Elle a sensiblement évolué depuis juin dernier, que
ce soit au niveau aéro ou par rapport à son utilisation des gommes. Je
pense aussi que l’équipe l’a connaît bien mieux. La voiture est à
la fois performante et très agréable à piloter. C’est
ce qu’il faut pour
Le
pilote d’Aix-les-Bains sera le Capitaine de route de l’ORECA 01, une
belle preuve de confiance de la part de Hugues DE CHAUNAC. La
cinquième place décrochée en 2009 est-elle envisageable cette année ? « Sur le papier, je
serai tenté de dire non. Mais dans les faits, c’est autre chose !
Il faut se rappeler que nous avions effectué une course parfaite l’an
dernier. Je crois que l’on n’imagine pas le travail fourni. La volonté
est la même en 2010 : jouer sur la constance et être à la lutte
avec Aston Martin qui est l’auto à battre pour nous. »
Avec
Olivier PANIS (et Nicolas LAPPIERRE), Soheil avait terminé à une
extraordinaire 5e place l’an dernier, au milieu des Audi et Peugeot
diesel. La
présentation du tracé des 24 Heures du Mans par Soheil :
Course
Dunlop : cette chicane a été nettement ralentie ces dernières années,
c’est dommage. On touche les vibreurs des deux côtés puis on ré-accélère
pour une partie magnifique composée des S de la Forêt et du Tertre
Rouge. Cet enchaînement est sans aucun doute un des meilleurs du tracé.
On passe de 4e en 3e, avec des parties relevées et en dévers, le tout
assez vallonné. Le Tertre Rouge a été re-bitumé cet hiver et est un
peu plus ouvert, donc plus rapide qu’avant. Ce virage conditionne la
première partie de la ligne droite des Hunaudières, donc il faut
s’appliquer tout particulièrement pour la sortie. Chicane
Playstation : on atteint la vitesse maxi (aux alentours de 340 km/h !)
pour un freinage à 150 m. où on rétrograde en 2e. On ne touche pas aux
vibreurs car ils sont assez hauts et violents. On s’applique bien pour
la sortie car elle conditionne la vitesse de pointe dans la seconde partie
de la ligne droite. Chicane
Michelin : une chicane à gauche pour laquelle on freine un peu plus
tard que la 1ère chicane (130 m.) On n’escalade toujours pas les
vibreurs. Virage
de Mulsanne : freinage délicat car on est en train de tourner à
droite quand on attaque le freinage, et le revêtement bosselé
n’arrange rien. On freine sur l’angle, à 120 m. On Monte sur le
vibreur à la corde, car il est très plat. On ne monte jamais, en
revanche, sur les vibreurs extérieurs en sortie de virage, comme c’est
le cas d’ailleurs pour le reste du circuit. Virage
d’Indianapolis : on l’aborde alors qu’on vient d’atteindre
une nouvelle fois la vitesse maxi. On rentre très fort dans le droit et
on rétrograde de 6e en 2e tout en freinant et en se positionnant au mieux
pour le gauche, qui se négocie assez vite car il est relevé. Puis on ré-accélère
jusqu’en 4e. Virage
d’Arnage : le plus lent du circuit. Il se passe en 1ère, puis on
monte les vitesses jusqu’en 6e. Virage
Porsche : on rentre en 5e dans cette courbe ultra rapide et très
impressionnante, suivie du Virage du Pont. S
du Karting : on passe en 4e dans ce S, où le danger se situe en
sortie, car en dévers et avec aucun dégagement. Virage
Ford et Virage du Raccordement : on monte en 5e jusqu’à la première
Chicane qu’on aborde en 3e, puis on rentre la 2e pour la chicane
suivante. Présentation
de l’équipage Soheil AYARI-Didier ANDRE-Andy MEYRICK et de l’ORECA 01
(cliquez sur le document ci-dessous) : Programme
de la semaine des 24 Heures du Mans 2010 : Dimanche
6 juin 14:30
- 19:00 Pesage Lundi
7 juin 09:30
- 17:30 Pesage Mercredi
9 juin 16:00
- 20 :00 Essais Libres 24 Heures du Mans 20:30
- 21:30 Essais Libres Porsche Carrera Cup 21:00
- 24:00 Concert de BB Brunes 22:00
- 24:00 Essais Qualificatifs 24 Heures du Mans Jeudi
10 juin 16:00
- 17:00 Essais Qualificatifs Group C 17:30
- 18:30 Essais Qualificatifs Porsche Carrera Cup 19:00
- 21:00 Essais Qualificatifs 24 Heures du Mans 20:30
- 23:30 Concert les tambours du Bronx 21:15
- 21:35 Essais Qualificatifs GP ELEC 22:00
- 24:00 Essais Qualificatifs 24 Heures du Mans Vendredi
11 juin 10:00
- 20:00 Découverte des stands 18:00
- 19:00 Parade des pilotes (Centre Ville) Samedi
12 juin 09.00
- 09:45 Warm-Up 24 Heures du Mans 10:00
- 10:40 Course Porsche Carrera Cup 11:05
- 11:50 Course Group C 12:10
- 12:30 Course GP ELEC 14:22
Début de la procédure de départ 15:00
Départ 78ème édition des 24 Heures du Mans 21
:00 - 00 :00 Concert de UB 40 Dimanche
13 juin 15:00
Arrivée de la 78ème édition des 24 Heures du Mans Liste
des engagés aux 24 Heures du Mans 2010 (cliquez sur le document
ci-dessous) : LUBEXCEL
partenaire de Soheil en GT France et aux 24 Heures du Mans. 3 juin 2010 Afin
de renforcer sa présence au plus haut du sport automobile français,
LUBEXCEL a choisi de soutenir Soheil aussi bien en Championnat de France
Grand Tourisme qu’aux 24 Heures du Mans. La communication de LUBEXCEL
basée sur le pilote ORECA sera particulièrement intensive en juin avec
tout d’abord une présence sur le prototype ORECA 01 dans la plus célèbre
course d’endurance au monde, puis quinze jours plus tard sur l’AUDI R8
du GT France sur le meeting du Val de Vienne. Une diversité de
disciplines et une communication dynamique à l’image de cette jeune
société devenue un nom incontournable dans l’univers de la
distribution de produits lubrifiants auto.
LUBEXCEL
présent sur l’AUDI R8 GT3 du Team ORECA... « Je
suis très heureux et fier d’accueillir LUBEXCEL parmi mes partenaires.
J’ai beaucoup d’admiration pour cette société qui a su grandir
rapidement et méthodiquement. De plus, je partage tout à fait leur sens
de la convivialité et de la simplicité. J’aurai à cœur de représenter
dignement LUBEXCEL à partir de juin. » déclarait Soheil.
...
et sur le Prototype ORECA 01 dès les 24 Heures du Mans 2010. « Le
soutien pour Soheil est un excellent vecteur de communication, une source
de développement, un gage de notoriété, une image de compétitivité.
LE SERIEUX, LA REACTIVITE, L’HUMILITE, sont les valeurs que représentent
LUBEXCEL. » expliquait quant à lui Eric TRICHEREAU, directeur général
de LUBEXCEL. MAI 2010 Nouvelle
partie "Vidéos" dans www.ayari.com : 1994 - 1996. 27
mai 2010 Soheil
a réalisé une séance d’essais lundi de Pentecote sur le Circuit du
Castellet afin de préparer au mieux les 24 Heures du Mans dont les essais
débuteront le mercredi 9 juin prochain. Une séance qui s’est
parfaitement bien déroulée et où l’objectif a été de travailler sur
les pneus Dunlop en vue de la course d’endurance la plus mythique. En
attendant les 24 Heures du Mans, nous vous proposons de patienter en découvrant
tous les deux jours une multitude de nouvelles vidéos de la carrière de
Soheil. Aujourd’hui, les saisons 1994-1995-1996 ! Vidéo Formule Ford 1994 : Premier titre en monoplace !
Deuxième
saison en Formule Ford, Soheil a choisi le GRAFF Racing qui a misé sur le
jeune pilote d’Aix-les-Bains et ne regrette pas son choix puisque
Soheil, déjà aux couleurs CARGLASS, remporte 4 courses et le titre...
après de belles passes d’armes avec le Canadien Bertrand GODIN ! Vidéo Formule 3 1995 : Une année pour apprendre...
Après
s’être fait la main au sein de la modeste écurie Top Fun dans cette
nouvelle catégorie pourvue d’importants appuis aérodynamique
contrairement la Fomule Ford, Soheil rejoins le GRAFF Racing dès le 3e
meeting et les résultats vont crescendo jusqu’à finir en apothéose
sous une pluie diluvienne au Mans lors de l’ultime épreuve, où le
pilote d’Aix-les-Bains signe la pole position, le record du tour et
Victoire avec une avance de 12’’ ! Vidéo Formule 3 1996 : ... une année pour battre tous les records !
Resté
au GRAFF Racing en ayant eu l’opportunité, enfin, de préparer comme il
se doit sa saison en multipliant les séances d’essais, Soheil réalise
une saison exceptionnelle et prouve qu’en France personne ne pilote
comme lui une Formule 3. Au final, il devient Champion quatre courses
avant la fin et réalise des courses flamboyantes, totalisant 11
victoires, 2 deuxièmes places et une 6e place en 14 courses ! Il bat
les records de victoires en F3 détenus auparavant par J. ALESI et H.
PESCAROLO. Dijon
GT France (8 et 9 mai) : AYARI et HERNANDEZ ratent le coche. 10 mai 2010 Les meetings en Championnat de France Grand Tourisme pour le duo Soheil
AYARI - Bruno HERNANDEZ se suivent mais ne se ressemblent pas. S’ils
avaient fait briller leur AUDI R8 à Lédenon (1er et 3e), l’épreuve de
Dijon ne restera pas les annales pour les Champions de France GT 2006.
Courses intéressantes mais résultats en berne à Dijon pour Soheil ce week-end ! Des changements réglementaires
venaient dans un premier temps perturber leur préparation. Changement de
monte de pneus Michelin pour l’ensemble du plateau dès le jeudi 6,
alors qu’ORECA avait trouvé d’excellents réglages avec les anciens
pneus à Dijon le 22 avril lors d’une séance d’essais privés. Puis
redistribution des boîtiers électroniques entre les différentes AUDI R8
du plateau... pas de quoi s’élancer avec le plein de confiance sur
cette piste rapide.
Gamberge
au programme pour Bruno HERNANDEZ, Soheil et le staff technique du Team
ORECA lors de la journée d’essais libres du vendredi. La journée d’essais libres du vendredi était quant à elle perturbée
par un problème technique touchant la boîte de vitesses, et la poisse
technique allait continuer le samedi matin lorsque Bruno HERNANDEZ
rejoignait la piste pour la séance de qualifications de la Course 1. Au
premier tour, il immobilisait sa voiture sur les bas-côtés, problème de
freins. C’est donc en fond de grille que le Lyonnais s’élançait
l’après-midi, et il prenait sa revanche sur le sort en réalisant une
superbe remontée, rendant l’AUDI R8 à Soheil en 16e position au
changement de pilote.
Soheil a gratifié le public Bourguignon de magnifiques dépassements. Le pilote d’Aix-les-Bains poursuivait leur come-back et terminait à la
10e place, pas de quoi marquer de gros points au championnat mais la
confiance était revenue dans le camp ORECA grâce à une remontée
tonitruante ! « Nous avons évité tous les pièges de ce
championnat très animé et avons pris beaucoup de plaisir, c’est déjà
ça ! » commentait un Soheil désabusé de terminer loin
mais content d’avoir réalisé de beaux dépassements.
La superbe AUDI R8 du Team ORECA. La Course 2 (dimanche 9 mai)
allait elle aussi donner lieu à une belle remontée, bien que le pilote
d’Aix-les-Bains s’en serait bien passé. Qualifié seulement 12e après
avoir souffert du lest de 50 kg et de réglages peu adaptés, Soheil
prenait un bon départ et remontait jusqu’à la 7e place lorsque son
retour était arrêté par un Stop & Go. La raison : un départ
anticipé. « Les commissaires m’ont pénalisé pour avoir accéléré
trop tôt mais nous avons tous fait pareil hier et ils n’ont pénalisé
personne. Aujourd’hui, le pilote qui me précédait a patiné sur
plusieurs mètres lorsqu’il a accéléré et donc mon départ a été
plus efficace que le sien ! C’est peut-être pour cela qu’ils ont
jugé que j’avais volé le départ ! ».
La
foule présente à Dijon ce week-end malgré un peu de pluie. L’AUDI n°26 était à nouveau reléguée en fond de peloton et
s’attaquait à une nouvelle remontée express, avec un Soheil auteur de
magnifiques dépassements à l’extérieur et dans des endroits très délicats.
Il ramenait l’AUDI R8 en 15e position et Bruno poursuivait ce travail de
longue haleine pour se classer au final 9e.
L’AUDI
R8 s’est montré à son aise dans les deux courses de Dijon, remontant
à chaque fois du fond de la grille. « Nous sommes passés
au travers de notre course aujourd’hui et c’est dommage car l’auto
n’avait plus de lest et nos temps au tour auraient pu nous permettre
d’approcher le podium. Nous ne nous décourageons pas car nous savons
que l’auto est performante. Nous allons réaliser une nouvelle séance
d’essais prochainement pour continuer à progresser, avant de ramener
l’auto à l’atelier ORECA et sauter dans le Proto ORECA 01 pour les 24
Heures du Mans (12 et 13 juin) ! » Présentation
du meeting de Dijon Grand Tourisme 2010. 2 mai 2010 Revenus
suite à leur excellent week-end de Lédenon (1er et 3e) en 4e position au
classement du Championnat de France Grand Tourisme à 24 points de la
Corvette de tête du championnat, le duo AYARI-HERNANDEZ retrouvera ses
adversaires sur le rapide et vallonné circuit de Dijon-Prenois. Un tracé
que les deux pilotes apprécient beaucoup et où ils ont eu l’occasion
voilà quinze jours de réaliser une séance d’essais. Celle-ci avait
contribué au succès de Lédenon puisque le Team ORECA avait trouvé des
réglages qui économisaient l’usure des pneus et en avait profité pour
terminer devant dans le Gars. Cette trouvaille technique pourrait
d’ailleurs être une des clés du championnat et les deux pilotes
profiteront des séances d’essais du jeudi après-midi 6 et du vendredi
7 pour se présenter fin prêts aux deux courses du week-end bourguignon.
Soheil et Bruno HERNANDEZ se verraient bien réitérer leur résultat de Lédenon ce week-end. « Nous
avons redressé la barre à Lédenon. Nous partons avec 50 kg. de lest
pour la première course, où l’objectif sera de monter sur le podium.
Pour la Course 2, si nous ne terminons pas dans les deux premiers, nous
n’aurons plus de lest et pourrons jouer la victoire l’espère ! »
expliquait Soheil. Présentation du tracé
de Dijon-Prenois par Soheil. Dijon-Prenois
est pour moi le plus beau tracé français, exception faite des circuits
en ville (Monaco et Pau). Son relief vallonné et les nombreuses courbes
rapides et techniques procurent un plaisir pur de pilotage. Le fait que
plusieurs parties du circuit soient bosselées, et que son asphalte offre
un bon grip augmente les sensations de pilotage. La grande difficulté en
matière de réglages est de trouver le bon compromis entre une voiture
souple en amortisseurs, pour absorber correctement les bosses, et dures en
amortisseurs pour passer efficacement les virages rapides.
« Double droite de Villeroy » : vous abordez ce virage après une des plus longues lignes droites de la saison. Vous arrivez à 270 km/h, avant d’attaquer un freinage sur des bosses assez importantes, tout en rétrogradant en 3e. Les dépassements à cet endroit sont possibles... même à l’extérieur (j’avais réussi avec succès cette manœuvre en F 3 en 1996) ! Une fois dans la courbe, le virage s’ouvre est vous permet d’accélérer progressivement jusqu’en fond de 4e, au limiteur. Un exercice délicat pendant lequel il faut chercher perpétuellement l’adhérence limite du train arrière. « S des Sablières » : les « S » se passent presque à fond de 4e, et demande un dosage fin de l’accélérateur tout au long de cet enchaînement. « Gauche de la Bretelle » : ce virage est très excitant, car vous freinez alors que la voiture sort à peine des « S », avec donc un important appui à gauche, et tout cela en descente. Une fois dans le virage, vous devez privilégier sa sortie car la ligne droite qui suit peut permettre de dépasser. Cette sortie est périlleuse car en dévers et avec un rail qui borde la piste en fin de virage. « Extension parabolique » : ce virage est relevé et offre un bon grip. On le passe en 2e, et les dépassements sont possibles, malgré une ligne droite assez réduite qui le précède. Si l’entrée de ce virage est assez rapide en raison de son relief relevé, sa sortie provoque souvent du survirage, car la piste redevient horizontale. « Courbe des Gorgeolles » : ce virage se passe en 3e, se situe tout en haut d’une montée, et représente un angle droit. Vous touchez la corde que très peu de temps, et ce point de corde est assez difficile à trouver du fait de la montée qui ne vous permet pas de le repérer tôt.
Le
pilote du Team ORECA est contennt de retrouvé Dijon, aussi bien pour la
qualité de son tracé que pour les bons résultats qu’il y a souvent
signés. « Virage de la Combe » : ce virage est difficile car très bosselé. Sa sortie est aveugle, et vous le passez en 4e à près de 180 km/h. « Courbe de Pouas » : certainement un des passages les plus impressionnants du championnat ! Vous passez tout le virage en 4e, en pensant avant tout que c’est la sortie qui importe le plus, puisqu’elle conditionne votre vitesse de pointe dans la ligne droite des stands. Au milieu de cette courbe, une longue bosse vient délester votre voiture, ce qui donne l’impression de rouler sur des œufs. De plus, les dégagements le long du virage sont très réduits, et la faute interdite. En Grand Tourisme, vous pouvez coller à celui qui vous précède sans être déventé comme en monoplace. Dans la ligne droite, vous pouvez ainsi réussir plus facilement des dépassements à l’aspiration.
Les
deux AUDI R8 du Team ORECA ont montré d’excellentes performances à Lédenon...
la suite à Dijon ! AVRIL 2010 Lédenon
Grand Tourisme FFSA : Soheil et Bruno HERNANDEZ se remettent en selle
de la plus belle des façons. 26 avril 2010 .
Week-end
parfait pour Bruno HERNANDEZ et Soheil ! Le
duo du Team ORECA a très vite effacé sa contre-performance de Nogaro où
ils avaient fait choux blanc. A Lédenon, avec enfin une réglementation
mettant sur un pied d’égalité les Corvette, Ferrari, Audi et les
autres, le duo champion en 2006 a montré sa vélocité. Bruno HERNANDEZ
se qualifiait 4e de la Course 1, pas vraiment satisfait de son tour de
qualification mais motivé comme jamais pour la course du samedi après-midi.
Grâce a un meilleur set-up, il gardait le contact avec le groupe de tête,
et rendait l’auto à sa 4e place initiale avec des pneus parfaitement préservés.
« La séance d’essais que nous avons menée à Dijon en début
de semaine nous a permis de mettre le doigt sur de bons réglages pour préserver
les pneus. J’ai tenté de rester dans le rythme de tête et donner à
Soheil une auto lui permettant de produire son effort. »
commentait Bruno après son relais.
L’AUDI
R8 GT3 n°26, après un meeting de Nogaro raté, a retrouvé des couleurs
dans le Gard. Ce que l’Aixois réalisa
à merveille, remontant sur le duo de tête après avoir gagné une place
lors du changement de pilote grâce à l’excellent travail d’ORECA. Profitant du choc
entre l’autre voiture de l’équipe ORECA et un attardé pour revenir
à la deuxième place, il dépassait dès la première attaque la Ferrari
leader de DAYRAUT à dix minutes du drapeau à damiers et prenait le large
pour aller cueillir sa première victoire au volant d’une Audi R8 GT3.
La délivrance au sein du Team ORECA redonnait des couleurs à la belle
Allemande.
Première
victoire pour l’AUDI R8 GT3 en 2010. Le lendemain, sous une
chaleur estivale, Soheil s’élançait à la 5e place après avoir
souffert d’une pression de pneus inadaptée mais tout rentrait de l’ordre pour la course et
l’Audi montrait à nouveau ses performances malgré 50 kg. de lest. Bien
que gêné par la Corvette de CAZENAVE dans l’enchaînement du Triple
gauche qui suit le départ, qui le faisait dégringoler à la 8e place, il
remontait à la 6e place dans le rythme de course des premiers avant de
passer le volant à son équipier. Bruno HERNANDEZ profitait des déconvenues
de ses adversaires et remontait à la 3e position finale, évitant comme
à son habitude les pièges de ce circuit difficile et de cette catégorie
très animée.
Les
dernières consignes de Bruno HERNANDEZ à Soheil avant le départ de la
Course 2. « Le
week-end a été parfait. Nous avons profité d’un peu de réussite pour
remporter hier notre première victoire de la saison, après des essais décevant,
puis réalisé une course parfaite aujourd’hui avec 50 kg. de lest.
L’auto nous a pleinement satisfait Bruno et moi et je tiens à féliciter
ORECA pour avoir redresser la barre après Nogaro. En une course nous nous
sommes replacés dans la course au titre et c’est une énorme
satisfaction. » déclarait un Soheil tout sourire dimanche soir.
L’excellent week-end de Lédenon permet aux deux pilotes de revenir à
la 4e place au championnat.
L’attente
dans le stand ORECA avec les malheureux pilotes de l’autre AUDI R8 du
Team ORECA, Stéphane ORTELLI et David HALYDAY, victimes d’un accrochage
avec un attardé. Présentation
meeting de Lédenon Grand Tourisme 2010 (24 et 25 avril 2010). 20 avril 2010 Après
être passé à côté de l’épreuve d’ouverture début avril à
Nogaro, le duo Soheil AYARI / Bruno HERNANDEZ et leur AUDI R8 GT3 préparée
par le Team ORECA ont rendez-vous à Lédenon, dans le Gard, pour les 3e
et 4e manches du Championnat de France Grand Tourisme 2010. Un tracé
exigeant et vallonné sur lequel le pilote d’Aix-les-Bains devra
retrouver le chemin des podiums pour rejoindre le peloton de tête au
championnat, composé des Corvettes. Les voitures américaines ont profité
pleinement de l’avantage de lest handicap à Nogaro (+ 30 kg. pour
l’AUDI par rapport à la Corvette). Mais à Lédenon, la FFSA pour
corrigé le tir et c’est avec 10 kg. de moins que l’AUDI s’alignera
face à sa plus dangeureuse concurrentes. "C’est une bonne chose
car nous étions loin de l’équivalence de performances à Nogaro. Je
pense que, du coup, la course sera plus serrée ce week-end." déclarait
Soheil.
Marquez
de gros points à Lédenon, tel sera l’objectif de Soheil à Lédenon. Présentation du tracé par Soheil Lédenon
est le seul circuit de la saison qui tourne à gauche, à l’image par
exemple du circuit brésilien d’Interlagos en F 1. Comme il est situé
en haut d’une colline, le vent souffle fréquemment. J’aime bien ce
tracé car il est l’un des plus vallonnés en France. En termes de réglages,
la difficulté majeure est d’être performant dans les virages rapides
(le « Triple gauche » et le « Camion »), donc avec
des réglages plutôt dures, tout en gardant une bonne motricité pour les
nombreuses sorties de virages lents (réglages plutôt souples). Sur ce
type de tracé où les phases d’accélérations-freinages sont fréquentes,
le lest handicap est plus pénalisant.
« Triple Gauche » :
un des virages les plus excitants du championnat, et le plus technique du
circuit. On rentre le 1er gauche en 5e à près de 180 km/h, puis il faut
immédiatement rétrograder une vitesse pour préparer le 2e gauche. Cet
exercice est délicat car on doit freiner alors que la voiture est en
plein appui. Ensuite, on reprend les gaz en sortie et à nouveau freinage
en appui pour entrer le 3e gauche et préparer sa sortie. « Le Pont » :
une épingle classique, relevée au milieu. Aucune difficulté particulière.
Cette épingle qui succède à une descente offre de belles possibilités
de dépassements. L’an dernier, j’étais 3e et c’est à cet endroit,
en me plaçant dès la sortie du Triple gauche à l’intérieur du virage
du Pont, que j’ai dépassé mes deux adversaires et gagné. « La Carierasse » :
à l’inverse de l’épingle du pont, celle-ci est plutôt en dévers au
milieu, ce qui provoque généralement du sous-virage. Possibilité de dépassements
également, même si l’arrivée dans ce virage est moins rapide que
celle du Pont puisque précédé d’une montée. « La Courmelle » :
à fond ! « Le Camion » :
virage à droite très rapide, en 4e. « Le Cavalet » :
virage dans lequel il faut privilégier la sortie car suivi d’une montée.
Dépassements difficiles car il faut freiner à peine sorti du droite du
Camion. « La Servie » :
un nouveau triple virage à gauche, dont le premier est difficile car son
entrée est aveugle. Aussi, le point de braquage n’est pas facile à
trouver. A peine sortie du premier, assez rapide, qu’il faut sauter sur
les freins et rentrer deux rapports, le tout en appui. Le dernier virage
du triple gauche de La Servie se passe à fond. « La Cuvette » :
le point le plus bas du circuit, précédé d’une longue descente. Il
faut absolument privilégier la sortie, car suit la grande ligne droite
des stands qui permet des dépassements. Ces derniers peuvent aussi avoir
lieu en toute fin de ligne droite, à l’entrée du premier gauche, à
condition d’être à l’intérieur du virage...
Vue aérienne du circuit de Lédenon.
Soheil prêt au combat ! Soheil
entame sa saison en Sport Prototype avec les 8 Heures du Castellet Le Mans
Series. 8 avril 2010
Soheil
disputera ce week-end la manche d’ouverture du Le Mans Series 2010. Le
pilote ORECA va rapidement pouvoir se concentrer sur quelque chose
d’autre que sa désillusion du GT France à Nogaro le week-end dernier.
En effet, il s’installera dès vendredi au volant du Prototype ORECA 01
qu’il connaît bien pour l’avoir amené aux côtés d’Olivier PANIS
et Nicolas LAPIERRE à la 5e place des 24 H du Mans 2009, malgré une
motorisation essence pénalisante.
Début
mars 2010, l’équipe ORECA et Soheil avaient parfaitement travaillé, réalisant
les meilleurs chronos des deux jours au volant d’une ORECA 01 à l’époque
couleur carbonne. Cette
année, un règlement ayant réduit l’écart entre les surpuissant
Diesel et les Essence, devrait on l’espère offrir une plus belle lutte.
Car chaussé cette saison de pneus Dunlop, pour qui l’ORECA 01 devient
la tête de proue en Endurance et Soheil le metteur au point attitré, le
Prototype de Hugues DE CHAUNAC promet d’être compétitif. Soheil avait
placé l’auto en haut de la liste des chronos lors des essais préliminaires
Le Mans Series début mars 2010, passant un grand nombre de trains de
pneus et développant les réglages de l’ORECA 01. Il avait été épaulé
par Didier ANDRE, pilote d’Endurance expérimenté et qui sera aussi aux
côtés de Soheil ce week-end. Le troisième pilote ne sera autre que Loïc
DUVAL, lui aussi habitué de l’Endurance et du Team ORECA puisqu’il
disputa les 24 H du Mans 2008 sur le Prototype Courage-ORECA avec Soheil. Un
joli trio qui aura à cœur de bien préparé les 24 H du Mans avec une
auto qui n’a cessé d’évoluer depuis trois ans, rattrapant une partie
de son retard sur les meilleurs Prototypes Diesel. « Chez ORECA,
la comparaison entre Essence et Diesel est aisée car l’autre voiture de
l’équipe est une Peugeot 908 pilotée par Olivier (PANIS), Nicolas
(LAPIERRE) et Stéphane (SARRAZIN). » commentait avec le
sourire Soheil. Une émulation on ne peut plus saine au sein du Team ORECA ! Le tour du Circuit Paul Ricard avec Soheil AYARI. Je
suis très heureux de retrouver le Circuit Paul Ricard en course alors que
ces dernières années je n’y avais effectué que des essais. Ca va me
rappeler le bon temps de la F Ford et de la F 3. J’ai d’excellents
souvenirs sur ce circuit. Par exemple, en Formule Ford en 1993 j’avais
signé une 2e place pour ma première saison dans la discipline, mon
meilleur résultat jusque là... qui plus est avec un poignet plâtré !
En 1996 j’avais remporté la course de F3. Avant d’y rouler, je suis
venu très souvent assister au Grand Prix F1 avec mes parents et mon
oncle, passionné d’automobile et qui nous recevait chaque été dans sa
maison de La Seyne-sur-Mer. L’ambiance du Grand Prix y était
typiquement méridionale et italienne car les transalpins venaient en
voisins. Que de bons souvenirs je vous dis ! Le
tracé en lui-même est assez incroyable, avec beaucoup d’endroits
rapides ou techniques, et une vraie important de la donnée « Mistral ».
Lors des travaux qu’à connus le circuit il y a bientôt 10 ans, ils ont
eu le bonne idée de ne pas modifié le tracé.
"S
de la Verrerie" : gros freinage. On peut rentrer très fort dans
le gauche, mais gare au droit car son entrée est en délestage et la fin
en compression. "Virage
de l’Hôtel" : on rentre très fort sur les freins dans le
droit puis le gauche est assez technique car sa sortie conditionne le
positionnement dans le Virage du Camp. "Virage
du Camp" : rien de particulier, courbe à plus de 90°, très
lente. On remet ensuite les gaz pour le "Virage de la Sainte
Baume", qui est un autre droit dans lequel on freine très peu en
entrée, et qui a beaucoup de sous virage au milieu. Ce sous virage par le
Mistral certaines fois. La sortie de cette courbe est en constante accélération
et où il faut placer l’auto idéalement pour le gauche qui suit qui se
prend à fond. Il est important de ressortir parfaitement de ce gauche qui
conditionne la première moitié de la ligne droite du Mistral. "Ligne
droite du Mistral" : le mistral souffle parfois de façon
impressionnante dans le dos et peut faire gagner environ 10 à s15 km/h. "Chicane
Nord" : freinage très puissant pour un passage en 2 dans le
gauche serré, puis petit coup de gaz en gardant à l’esprit que le plus
important est de préparer le droite qui conditionne la seconde moitié de
la ligne droite du Mistral. "Virage
de Signes" : ce virage mythique et très impressionnant passait
à fond en mars dernier en pneus neufs. On arrivera je pense aux alentours
de 290 km/h et on devrait le passer à 260 km/h. "Le
Double droit du Beausset" : là aussi un virage connu car très
compliqué et offrant plusieurs façons de le passer. Soit on rentre fort
et on ressort moyen, soit le contraire. Les deux solutions, bien exécutée,
se valent. On entre en 4 et ressort en 3. "Virage
de Bendor" : ce virage est compliqué car le rayon est très
long et de plus en dévers. Il a donc tendance à sous virer au milieu. "Courbe
du Garlaban" : il se passe à fond, pas de difficulté particulière. "Virage
du Lac" : Rien de spécial mais il faut penser à sacrifier la
sortie pour préparer le Virage du Pont. "Virage
du Pont" : se négocie en 2. Il est primordial d’en sortir
bien car il conditionne la ligne droite des stands. Sur
l’ensemble du tracé, côté possibilité de dépassements, le « S
de la Verrerie » et les deux chicanes sont idéales, et le Double
droit du Beausset, mais c’est quand même plus chaud à cet endroit ! Pour télécharger le
Circuit du Castellet HTTT, cliquez sur l’image ci-dessous : Soheil
entame sa saison en Sport Prototype avec les 8 Heures du Castellet Le Mans
Series. 8 avril 2010
Soheil
disputera ce week-end la manche d’ouverture du Le Mans Series 2010. Le
pilote ORECA va rapidement pouvoir se concentrer sur quelque chose
d’autre que sa désillusion du GT France à Nogaro le week-end dernier.
En effet, il s’installera dès vendredi au volant du Prototype ORECA 01
qu’il connaît bien pour l’avoir amené aux côtés d’Olivier PANIS
et Nicolas LAPIERRE à la 5e place des 24 H du Mans 2009, malgré une
motorisation essence pénalisante.
Début
mars 2010, l’équipe ORECA et Soheil avaient parfaitement travaillé, réalisant
les meilleurs chronos des deux jours au volant d’une ORECA 01 à l’époque
couleur carbonne. Cette
année, un règlement ayant réduit l’écart entre les surpuissant
Diesel et les Essence, devrait on l’espère offrir une plus belle lutte.
Car chaussé cette saison de pneus Dunlop, pour qui l’ORECA 01 devient
la tête de proue en Endurance et Soheil le metteur au point attitré, le
Prototype de Hugues DE CHAUNAC promet d’être compétitif. Soheil avait
placé l’auto en haut de la liste des chronos lors des essais préliminaires
Le Mans Series début mars 2010, passant un grand nombre de trains de
pneus et développant les réglages de l’ORECA 01. Il avait été épaulé
par Didier ANDRE, pilote d’Endurance expérimenté et qui sera aussi aux
côtés de Soheil ce week-end. Le troisième pilote ne sera autre que Loïc
DUVAL, lui aussi habitué de l’Endurance et du Team ORECA puisqu’il
disputa les 24 H du Mans 2008 sur le Prototype Courage-ORECA avec Soheil. Un
joli trio qui aura à cœur de bien préparé les 24 H du Mans avec une
auto qui n’a cessé d’évoluer depuis trois ans, rattrapant une partie
de son retard sur les meilleurs Prototypes Diesel. « Chez ORECA,
la comparaison entre Essence et Diesel est aisée car l’autre voiture de
l’équipe est une Peugeot 908 pilotée par Olivier (PANIS), Nicolas
(LAPIERRE) et Stéphane (SARRAZIN). » commentait avec le
sourire Soheil. Une émulation on ne peut plus saine au sein du Team ORECA ! Le
tour du Circuit Paul Ricard avec Soheil AYARI. Je
suis très heureux de retrouver le Circuit Paul Ricard en course alors que
ces dernières années je n’y avais effectué que des essais. Ca va me
rappeler le bon temps de la F Ford et de la F 3. J’ai d’excellents
souvenirs sur ce circuit. Par exemple, en Formule Ford en 1993 j’avais
signé une 2e place pour ma première saison dans la discipline, mon
meilleur résultat jusque là... qui plus est avec un poignet plâtré !
En 1996 j’avais remporté la course de F3. Avant d’y rouler, je suis
venu très souvent assister au Grand Prix F1 avec mes parents et mon
oncle, passionné d’automobile et qui nous recevait chaque été dans sa
maison de La Seyne-sur-Mer. L’ambiance du Grand Prix y était
typiquement méridionale et italienne car les transalpins venaient en
voisins. Que de bons souvenirs je vous dis ! Le
tracé en lui-même est assez incroyable, avec beaucoup d’endroits
rapides ou techniques, et une vraie important de la donnée « Mistral ».
Lors des travaux qu’à connus le circuit il y a bientôt 10 ans, ils ont
eu le bonne idée de ne pas modifié le tracé.
"S
de la Verrerie" : gros freinage. On peut rentrer très fort dans le gauche, mais gare au
droit car son entrée est en délestage et la fin en compression. "Virage
de l’Hôtel" : on rentre très fort sur les freins dans le droit puis le
gauche est assez technique car sa sortie conditionne le positionnement
dans le Virage du Camp. "Virage
du Camp" : rien de
particulier, courbe à plus de 90°, très lente. On remet ensuite les gaz
pour le "Virage de la Sainte Baume", qui est un autre droit dans
lequel on freine très peu en entrée, et qui a beaucoup de sous virage au
milieu. Ce sous virage par le Mistral certaines fois. La sortie de cette
courbe est en constante accélération et où il faut placer l’auto idéalement
pour le gauche qui suit qui se prend à fond. Il est important de
ressortir parfaitement de ce gauche qui conditionne la première moitié
de la ligne droite du Mistral. "Ligne
droite du Mistral" : le mistral souffle parfois de façon impressionnante dans le dos et
peut faire gagner environ 10 à s15 km/h. "Chicane
Nord" : freinage très
puissant pour un passage en 2 dans le gauche serré, puis petit coup de
gaz en gardant à l’esprit que le plus important est de préparer le
droite qui conditionne la seconde moitié de la ligne droite du Mistral. "Virage
de Signes" : ce virage
mythique et très impressionnant passait à fond en mars dernier en pneus
neufs. On arrivera je pense aux alentours de 290 km/h et on devrait le
passer à 260 km/h. "Le
Double droit du Beausset" : là aussi un virage connu car très compliqué et offrant plusieurs façons
de le passer. Soit on rentre fort et on ressort moyen, soit le contraire.
Les deux solutions, bien exécutée, se valent. On entre en 4 et ressort
en 3. "Virage
de Bendor" : ce virage est
compliqué car le rayon est très long et de plus en dévers. Il a donc
tendance à sous virer au milieu. "Courbe
du Garlaban" : il se passe à
fond, pas de difficulté particulière. "Virage
du Lac" : Rien de spécial mais il faut penser à sacrifier la
sortie pour préparer le Virage du Pont. "Virage
du Pont" : se négocie en
2. Il est primordial d’en sortir bien car il conditionne la ligne droite
des stands. Sur
l’ensemble du tracé, côté possibilité de dépassements, le « S
de la Verrerie » et les deux chicanes sont idéales, et le Double
droit du Beausset, mais c’est quand même plus chaud à cet endroit ! GT
FFSA à Nogaro (3 au 5 avril) : Difficiles débuts de championnat
pour Soheil AYARI et Bruno HERNANDEZ. 6 avril 2010
Nouveau
casque et nouvelle combinaison AUDI pour Soheil en 2010. Les
ambitions du duo Champion du GT France en 2006 ont été douchées à
plusieurs reprises le week-end dernier à Nogaro à l’occasion des
traditionnelles Coupes de Pâques qui marquent le lancement de la saison
du GT FFSA. C’est tout d’abord le règlement de la discipline vedette
des circuits français qui se montraient aussi capricieux que la météo,
pénalisant dès les essais libres (31/03 et 01/04) les concurrents des
AUDI R8 GT3 de 70 kg de lest avant toute confrontation (et comparaison) réelle
en piste. Une décision de la FIA concernant tous les championnats GT. Une
décision du règlement sportif qui a fait la part belle aux Corvettes qui
n’en demandaient pas tant pour s’emparer illico des pole-positions des
deux courses.
La
belle AUDI R8 GT3 du Team ORECA aux couleurs CARGLASS. Après
deux journées d’essais libres disputées sur le sec, Soheil AYARI et
son équipier connaissaient un samedi en demi-teinte avec le 12e temps
pour Bruno HERNANDEZ qui qualifiait l’auto pour la Course 1 et le 8e
pour le pilote CARGLASS pour la Course 2. « Nous n’avons pas pu
réaliser d’essais sous la pluie cet hiver et nous découvrons encore la
version 2010 de l’AUDI R8 que nous n’avons pas fini de faire
progresser. Ajouté au lest qui nous pénalise, nous nous retrouvons en
plein cœur du peloton. Ca va être chaud ! » commentait
Soheil samedi soir. Dimanche, son équipier réalisait un bon envol et
remontait à la 8e place en plein cœur d’un groupe très aminé puis
retombait en 11e position avant que la pluie ne fasse son apparition. Le
Lyonnais décidait de jouer un coup de poker en rentrant au stand alors
que les premières gouttes apparaissaient, pour monter des pneus pluie. Un
pari osé mais qui ne payait car le ciel refusait de virer à l’orage.
Soheil
8e temps des qualifications du samedi 3 avril, avec 780 kg de lest :
des débuts en demi-teinte. Chaussé
de gommes pluie sur une piste quasi-sèche, Bruno HERNANDEZ connaissait un
véritable chemin de croix durant ses dix dernières minutes de relais et
perdait de précieuses places avant de rentrer au stand pour le changement
de pilote. Le Team ORECA, une fois Soheil installé, remontait des pneus
slick sur l’AUDI, ce qui rallongeait d’autant l’arrêt en stand de
l’équipage n°26. Mais reparti en pneus secs sur une voie des stands
encore humide, le pilote ORECA commettait une faute en bout de sortie des
stands et se faisant piéger car ses gommes en partant en tête à queue
et en tapant le mur sur un changement de vitesses. Course terminée.
Soheil
entouré de Michel RAFFAELLI (Team Manager, à gauche) et Paul-Etienne
BERTHE (ingénieur). Le
lendemain, Soheil s’emparait de la 7e place au départ, puis roulait
dans le rythme de tête pendant quelques tours, avant qu’un souci de
boite de vitesses ne viennent contrarier sa course, notamment sur les
phases d’accélérations où le pilote ORECA se faisait dépasser par
ses concurrents. Il s’arrêtait au stand prématurément et passait le
volant à son équipier alors que l’équipe technique d’ORECA
auscultait la boite de vitesses. Bruno HERNANDEZ repartait mais
connaissait à nouveau les soucis avec sa boite et était forcé d’arrêter
la course avant son terme.
L’intérieur
de la belle Allemande, quelques minutes avant le départ de la Course 2
(lundi 5 avril). « Deux
abondons n’est certainement pas la meilleure façon de commencer notre
saison en particulier dans un championnat aussi concurrentiel et vu notre
désavantage en termes de lest. L’auto a montré d’assez bonnes
performances mais nous devons continuer à travailler dessus pour développer
ses performances et solutionner les problèmes techniques connus à
Nogaro. Il ne faut pas qu’un week-end comme ça se reproduise dans trois
semaine à Lédenon ! » déclarait un Soheil plus habitué
à briller à Nogaro que cette année !
Deux abandons à Nogaro, un résultat qui contraste avec les nombreuses victoires de Soheil depuis 1993 ( !) sur le Circuit Paul Armagnac. Présentation
meeting Grand Tourisme de Nogaro (3 - 5 avril 2010). C’est
une coutume, le Championnat de France Grand Tourisme ainsi que les autres
championnats majeurs débuteront à Nogaro le week-end de Pâques, sur le
Circuit Paul Armagnac. Une ambiance typiquement "sud-ouest", une
affluence record (plus de 40 000 spectateurs attendus ce week-end), et
surtout du très beau spectacle attendu en Grand Tourisme avec un plateau
exceptionnel !
Lancement
de la saison de Grand Tourisme et des autes catégories majeures à Nogaro
ce week-end. Pour
l’équipage Soheil AYARI - Bruno HERNANDEZ, l’objectif sera "tout
simplement" d’imiter leurs précédentes participations au meeting
de Nogaro, où ils ont en règle générale toujours réussis et sont
souvent parvenus à prendre la tête du championnat à l’issue des
Coupes de Pâques. Ce fut le cas l’an dernier où ils signèrent
notamment une victoire. Après de prometteurs essais privés ici même il
y a quinze jours, les deux champions GT 2006 sont prêts à en découdre !
"Nous allons profiter des essais libres du jeudi 1er et du
vendredi 2 (au total 3h30 d’essais) pour passer en revue de
nombreux réglages, d’autant que Nogaro permet généralement aussi de
trouver de bonnes pistes de réglages pour les autres tracés de la
saison." précisait Soheil. « J’ai
autant sinon plus de pression que les années précédentes car il y a
cette année pas mal d’inconnues, due au passage de GT1 en GT3 et au
fait que nous avons encore des choses à tester sur l’AUDI R8 GT3 2010.
L’usure et la gestion des pneus constituera notamment un point sensible
pour tous les concurrents et peut-être que ce premier meeting de deux
courses se jouera sur ça. J’ai hâte d’être aux qualifications de
samedi et aux courses de dimanche et lundi car nous allons Soheil et moi
pouvoir revivre de très belles bagarres en peloton, alors que les dernières
saisons en GT1 ne nous en offraient que trop peu l’occasion ! »
commentait Bruno HERNANDEZ.
Bruno HERNANDEZ prêt à en découdre ! Présentation du tracé par Soheil Le
circuit Paul Armagnac, à Nogaro (32), est très intéressant car comme
peu d’autres tracés il regroupe tous les types de virages :
rapides, techniques ou pensés pour favoriser les dépassements. J’ai
d’excellents souvenirs sur ce circuit, notamment en Formule Ford en 94,
où je pars 7e et remonte pour gagner, sous la pluie. Ce circuit offre
beaucoup de possibilités de dépassements. En 2002, après avoir loupé
complètement mon départ, je suis remonté de la 9e à la 1ère place !
J’ai souvent profité de Nogaro pour démarrer mes saisons sur les
chapeaux de roues, espérons que cela continue (2 victoires en 2004, 2
victoires en 2005, 2 victoires en 2006, 1 victoire en 2007 et en 2009).
Autre avantage de Nogaro... on y mange vraiment très bien !
« Courbe Henri
Oreiller » : selon les
catégories, ce virage se prend différemment. Dans les disciplines avec
beaucoup d’aéro, comme la monoplace, il faut privilégier la vitesse de
passage dans le droit du « S ». En revanche, en Grand
Tourisme, c’est le contraire, afin de privilégier la vitesse dans le
second, c’est-à-dire en sortie. Petite possibilité de dépassement. « La Ferme » :
le virage le plus rapide du circuit. On y rentre en 4e. C’est un virage
très intéressant car il faut immédiatement préparer le premier droit
de « Caupenne ». Virage légèrement relevé qui offre
beaucoup de grip, et possibilité de dépassement à l’entrée de ce
virage. « Le droite de
Caupenne » : très
difficile car il faut passer d’un appui droit à un appui gauche, et
tout cela sur les freins, car on rétrograde de 4e en 3e. Sortie du virage
sans problème, puis ré accélération pour le 2e droit de « Caupenne »,
pour lequel on ne lève pratiquement pas le pied (on lèche les freins). A
partir du milieu, ce virage est en dévers. Aussi, on est obligé de doser
progressivement pour éviter la sortie de route en sortie de virage. « Le droite de
l’Escargot » : virage
relevé, en seconde, où l’on peut freiner très tard car il est relevé.
« Le gauche de l’Escargot » : gauche relevé que l’on
passe en 2e, plus lent que le droite de l’Escargot, dans lequel il faut
s’appliquer à sortir du mieux possible car il conditionne la longue
ligne droite de l’aéroport. « Epingle de
l’Ecole » : possibilité
de dépassement au freinage de l’aéroport qui est un des plus gros de
la saison, et dans lequel on arrive à environ 280 km/h. Avant cela, la
ligne droite peut permettre de prendre des concurrents à l’aspiration.
On rétrograde de 6e en 2e, en freinant environ 120 m. avant le virage.
Cette épingle est légèrement relevée, avec une courbe à 180 °, comme
les deux « Escargot ». En sortie de virage, le travail est intéressant
car on doit rechercher l’appui et la motricité. Le gauche qui suit
(Courbe Robert Dudois) est légèrement relevé et se passe en seconde,
sans difficulté particulière. Puis
ré-accélération pour le virage à gauche de « La Passerelle »
qui est très bosselé, tout en accélération, car on rentre en 3e et on
finit en 4e. Complètement à fond en monoplace, passer ce virage avec une
Grand Tourisme demande de doser et de gérer le survirage, notamment du
fait des bosses. Là encore un virage très intéressant. Ensuite,
on passe en 4e, puis freinage pour le double droit (Courbe Georges
Storez), que l’on passe en 3e. Un virage à droite dans lequel il faut
s’appliquer pour sortir proprement pour la ligne droite des stands.
Petite possibilité de dépassement en entrée de virage.
Nogaro
2009 n’avait pas fait exception à la règle, puisque Soheil et Bruno
HERNANDEZ avaient terminé 2e puis 1er, prenant également la tête du
championnat ! MARS 2010 Le
plateau GT France 2010 : un très grand cru ! 22
mars 2010 Le
GT France sera plus que jamais la catégorie reine des circuits français
cette année ! Le plateau du Championnat de France Grand Tourisme
2010 ne connaît pas la crise, jugez plutôt : Soheil AYARI, Olivier
PANIS (ex. pilote F1), Stéphane ORTELLI (Vainqueur 24 H du Mans 1998),
Jean-Philippe DAYRAUT (Vainqueur Trophée Andros), Christophe BOUCHUT
(Champion du Monde GT), Renaud DERLOT (Champion 2009 Porsche Carrera Cup),
Laurent GROPPI, Antony BELTOISE... Parmi les pilotes "B",
c’est tout aussi prestigieux avec, opposé à Bruno HERNANDEZ :
Eric DEBARD, David HALLIDAY, Wilfried MERAFINA, Patrick BORNHAUSER, ...
Des amateurs au sacré coup de volant ! Au niveau des Teams, le liste
est tout aussi exitante : aux côtés du Team ORECA, le GRAFF Racing
de Jean-Philippe GRAND fait son entrée dans la catégorie, DKR (Champion
en titre avec DEBARD-PANIS), Larbre Competition, ...
Un plateau jamais vu jusqu’à présent pour le GT France ! Au
total près de 35 voitures et 9 marques représentées (AUDI, CORVETTE,
BMW, FERRARI, LAMBORGHINI, ASTON MARTIN, PORSCHE, DODGE et MORGAN) parfois
officiellement comme ce sera le cas des deux équipages AUDI du Team ORECA
(AYARI-HERNANDEZ et ORTELLI-HALLYDAY). "J’ai
hâte d’être à Nogaro pour en découdre avec mes adversaires !
Bravo à la FFSA et à SRO pour avoir réussi à regrouper de tels
concurrents, je pense que le GT France n’a rien à envier à GT FIA !"
, commentait Soheil. Alors
rendez-vous à Nogaro du 3 au 5 avril pour découvrir ce magnifique
championnat et sans doute de superbes bagarres en piste !
Soheil aux avant-postes à Nogaro lors des essais préliminaires GT France. A
deux semaines de l’ouverture du Championnat de France Grand Tourisme,
Soheil et son équipier Bruno HERNANDEZ peaufinent leur préparation au
volant de l’AUDI R8 GT3 préparée par le Team ORECA. La dernière étape
de leurs essais préliminaires a eu lieu hier sur le Circuit Paul Armagnac
à Nogaro (32), qui sera le théâtre des deux premières courses de la
saison du 3 au 5 avril prochains.
L’équipe
ORECA modifie les réglages de l’AUDI R8 GT3 avant de reprendre la
piste. Pour
la première fois, le duo Champion de France en 2006 s’installait à
bord du modèle 2010, récemment livrée en provenance d’Allemagne et déjà
bien préparée par l’équipe de Michel RAFFAELLI, team-manager du GT
France chez ORECA. « Une auto avec des évolutions par rapport au
modèle 2009 testé jusque là, notamment une vitesse d’entrée en
courbe encore plus efficace » constatait Soheil hier soir.
Soheil
livre ses premières impressions sur l’AUDI R8 GT3 version 2010 lors
d’un arrêt au stand. Les
deux pilotes amélioraient durant toute la journée les réglages de
l’AUDI et leur travail se traduisait par des temps en haut de
l’affiche, de bonne augure pour le début de saison. « J’ai
pu prendre mes marques dans la R8 version 2010 durant une partie de la
journée et les temps ont vraiment commencé à être performants en fin
de journée. Nous savons que l’auto a encore du potentiel et nous avons
hâte de revenir à Nogaro pour les journées d’entraînement qui ont
lieu juste avant la course ! » commentait Bruno HERNANDEZ.
Rendez-vous
dans 15 jours pour l’ouverture de la saison 2010 de GT France ! Soheil
et l’ORECA 01 équipée de Dunlop en haut de l’affiche lors des tests
LMS du Castellet. 8 mars 2010
La magnifique ORECA 01 dans sa robe noire d’avant saison, équipée de Dunlop cette année... et déjà très rapide ! A
l’issue de deux jours d’essais destinés à tester différentes évolutions
de l’ORECA 01 en vue des 24 Heures 2010 et même quelques évolutions aérodynamiques
adaptées à la réglementation du Mans 2011, Soheil a pris un plaisir non
dissimulé à passer en revue de nombreux réglages et autant de trains de
pneus Dunlop. En tant que Capitaine de route du proto n°6, et épaulé
par Didier ANDRE, habitué des prototypes et l’Anglais Andy MEYRICK, le
pilote d’Aix-les-Bains a offert toute son expérience de l’ORECA 01
avec laquelle il signa la 5e place aux dernières 24 Heures du Mans, et sa
pointe de vitesse pour comparer les différentes montes de pneus.
Arrêt au stand pour tester des règlages et passer de nouveaux pneus. Résultat :
deux journées en haut de l’affiche et le bonheur de développer une
auto qu’il apprécie beaucoup : « Nous avons bien travaillé.
Nous avons passé de nombreux trains de pneus en revue et nous avons trouvé
des choses intéressantes, à la fois sur la gomme et sur la structure. La
voiture est plus performante que l’an dernier : elle est plus
rigoureuse, mieux sur les vibreurs, bien dans le rapide et même dans le
serré. J’adore participer à de telles sessions : je me suis régalé ! »
Deux
jours de proto lors des tests Le Mans Series, avant de retrouver le
Circuit du Castellet et le proto ORECA
01 les 10 et 11 avril pour les 8
Heures du Castellet. Prochain
rendez-vous pour Soheil en prototype : la manche d’ouverture du
Championnat Le Mans Series à l’occasion des 8 Heures du Castellet. FEVRIER 2010 Bruno
HERNANDEZ et Soheil découvrent l’AUDI R8 GT3 du Team ORECA. 23 février 2010. C’est
hier, sur le rapide circuit High Tech Test Track du Castellet (83), que
les deux pilotes ORECA ont réalisé leur première séance d’essais au
volant de l’AUDI R8 GT3 préparée par le Team ORECA. Des tests privés
avec beaucoup de roulage qui ont permis également de constater
l’excellent comportement de l’auto sur piste humide, puisque ce fut le
cas une bonne partie de la journée.
Soheil
prend ses marques dans l’AUDI R8 GT3 du Team ORECA. C’est en majeure partie Bruno HERNANDEZ qui a pris de volant de la belle Allemande, pour prendre le plus rapidement ses repères.
Soheil
pose pour la postérité. « J’avais déjà testé l’auto en octobre dernier et c’est suite à cet essai que Bruno et moi avions choisi l’AUDI face à ses concurrentes. L’équipe ORECA est toujours aussi efficace et nous avons réalisé une bonne prise en main de la voiture. » commentait Soheil.
Soheil
livre les premières impressions à Bruno. « C’est
la première fois que je montais dans l’auto et cette première journée
d’essais m’a conforté dans notre choix. C’est sûr qu’il y a de
l’écart avec les anciennes GT1, que j’avais l’habitude de piloter,
mais l’AUDI R8 GT3 est une auto que je dois continuer à découvrir et
poursuivre ses réglages lors des prochaines séances d’essais pour être
fin prêt à Nogaro. » déclarait Bruno HERNANDEZ. D’autres
séances d’essais sont prévues mi-mars sur le Circuit de Nogaro
justement Photos M. RAFFAELLI. Soheil
AYARI au volant de l’AUDI R8 GT3 du Team ORECA en Championnat de France
Grand Tourisme 2010. 5 février 2010 Nous
vous l’avions annoncé en début de semaine, le pilote d’Aix-les-Bains
participera avec ORECA aux 24 Heures du Mans 2010 au volant de l’ORECA
01. Sa saison sera décidément aux couleurs d’ORECA puisque Soheil
disputera également le Championnat de France Grand Tourisme au volant de
la magnifique AUDI R8 GT3 au sein de l’équipe de Hugues DE CHAUNAC.
Soheil
AYARI et Bruno HERNANDEZ, un duo vainqueur du GT France 2006 avec... le
Team ORECA ! Un programme ambitieux qu’il partagera avec Bruno HERNANDEZ. Un retour au bercail pour les deux équipiers puisqu’ils avaient remporté avec une Saleen ORECA le Championnat de France GT en 2006 (2007 également pour Soheil, aux côtés de Raymond NARAC).
Trois
victoires et plusieurs pole positions et podiums en quelques courses,
ORECA avait parfaitement fait débuter l’AUDI R8 GT3 en 2009. « Le
choix d’ORECA et de l’AUDI R8 GT3 s’est fait en même temps, en fin
de saison dernière. Nous avons testé les meilleures voitures du plateau
(Corvette GT3, Ford GT GT3), et avons listé quelques valeurs sûres du
plateau en ce qui concerne les teams qui auraient pu les exploiter au
mieux. Nous avons été impressionnés Bruno et moi par les performances
de l’AUDI R8 GT3, et comme ORECA l’avait déjà amené au succès en
seulement quelques courses durant la deuxième partie de la saison 2009,
le choix est apparu évident. De plus, les relations et la confiance
mutuelle entre AUDI et ORECA représentent un atout indéniable dans notre
saison. Nous avons faim de victoire et nous savons qu’avec un tel
programme nous avons de quoi jouer le titre 2010. » déclarait
Soheil.
Avec
la seule catégorie GT3 et près de 35 concurrents (9 marques différentes),
le plateau de Grand Tourisme reste plus que jamais la discipline reine des
circuits français. « Je
suis très heureux d’être associé à nouveau à ORECA pour cet
ambitieux programme, et de retrouver une équipe que j’apprécie
beaucoup, avec qui j’ai gagné et dans laquelle j’ai toujours été en
confiance. Le soutien d’AUDI France nous met de la pression mais Soheil
et moi aimons ce genre de challenge. En fin de saison 2009 j’avais pas
mal de regrets à quitter les GT1, mais avec ce programme AUDI-ORECA je
n’ai plus de réticence à aller en GT3, d’autant que le championnat
s’annonce très relevé. » commentait pour sa part Bruno. Un
objectif logique pour le double Champion de France GT, qui s’opposera à
un plateau exceptionnel, tant en termes de voitures, d’équipes de renom
que de pilotes talentueux. A commencer par l’autre équipage ORECA qui
aura aussi fière allure avec Stéphane ORTELLI, que Soheil connaît bien,
et David HALLIDAY dont le coup de volant n’a rien à envier à la
popularité. Il est à parier que le motor-home ORECA attirera les foules
avec un tel quatuor !
L’AUDI
R8 GT3 : des lignes aggressives et une voiture très compacte ! La
nouvelle réglementation du Championnat de France Grand Tourisme qui
interdit les GT1 engendre une concurrence accrue en GT3, catégorie
devenue reine et qui totalisera près de 35 voitures dont 9 marques (AUDI,
FERARRI, PORSCHE, FORD, CORVETTE, ASTON MARTIN, LAMBORGHINI, BMW, DODGE).
L’équipe Champion en titre Olivier PANIS / Eric DEBARD et d’autres
duos seront autant de raison d’assister au superbe spectacle offert par
le Grand Tourisme 2010 ! Côté
calendrier (à télécharger ci-dessous), notons le meeting de Lédenon
est programmé à nouveau fin avril et celui de Magny-Cours revient à sa
date habituelle pour boucler la saison. Les pilotes du GT France
retrouveront avec plaisir le tracé de Spa-Francorchamps (17 et 18
juillet), ultra rapide et donc parfaitement adapté aux voitures de type
Grand Tourisme. Nous ne manquerons pas de passer au peigne fin dans un prochain article l’AUDI R8 GT3 du Team ORECA. Soheil
AYARI peaufine son entraînement sur le Pilot Bike (course moto sur
glace). 3 février 2010
Soheil
heureux d’avoir vécu ces deux courses en Pilot Bike. Fan inconditionnel de motocross et enduro, Soheil s’était essayé en début d’hiver à la moto sur neige, à l’occasion d’une sortie sur un circuit sur neige avec un ami proche. Tombé amoureux de ce pilotage délicat sur deux roues cloutées, il s’est empressé de répondre oui, en début d’année, à l’invitation de l’organisateur du Pilot Bike, un championnat moto sur neige disputé en lever de rideau du Trophée Andros et regroupant les meilleurs pilotes de la discipline dont de nombreux enduristes de haut niveau.
Le
peloton de Pilot Bike avant le départ de Super-Besse. C’est
d’abord sur le circuit sélectif de Lans-en-Vercors (38 - les 15 et 16
janvier), sur un tracé aussi vallonné qu’étroit, que le pilote
d’Aix-les-Bains se lançait dans le grand froid du massif du Vercors au
guidon de sa KTM 450 cc préparé
par Run Shot 2 (Lyon - www.rs2-ktm-lyon.com),
signant des performances en milieu de plateau, non sans s’être entraîné
auparavant sur le Circuit Glace de Tignes-Les Brévières. Il tirait une
telle expérience de ces premiers tours de roues sur neige que Soheil
revenait pour encore plus de plaisir à Super-Besse (63 - 30 janvier), à
l’occasion de la finale des Trophée Andros (voiture) et Pilote Bike
(moto), sur un tracé plus technique. Malgré une qualification en fond de
grille due à un problème de pression de pneus, il montrait son sens de
l’équilibre et de l’attaque en remontant à la 11e puis la 10e place
dans les deux manches finales.
La
glisse sur neige, une sensation géniale ! « Je
me suis amusé comme un dingue sur la neige. En plus cela constitue un
parfait entraînement pour ma saison auto 2010 sur circuit. Je remercie
beaucoup Run Shot 2 (Lyon) de m’avoir prêté une moto parfaitement préparée.
Le pilotage sur neige avec des clous est génial car très technique et
les glisses sont progressives. Vous devez viser des tranchées dans la
neige faites par les voitures du Trophée Andros, vous aider des murs de
neige et vous appuyer dessus en sortie de courbe, et comme les pistes sont
tracées plutôt pour les voitures, donc assez larges, vous êtes toujours
en bagarre avec d’autres concurrents, souvent au coude à coude !
... A refaire sans hésiter l’an prochain ! » commentait
Soheil.
La
KTM 450 cc s’est montrée très performante. Il
retrouvait à l’occasion de ces meetings ses collègues et amis Olivier
PANIS (Trophée Andros) et Stéphane ORTELLI (Voiture électrique). Crédit photos Philippe MAÎTRE.
Soheil
aux 24 Heures du Mans avec ORECA : Capitaine de l’ORECA 01 ! 2
février 2010
Soheil
disputera les 24 Heures du Mans avec une ORECA 01 équipée de pneus
Dunlop. Ca
y est, la saison du pilote d’Aix-les-Bains est lancée ! Une fois
n’est pas coutume, commençons par les 24 Heures du Mans (12 et 13 juin
2010). Soheil poursuivra sa belle campagne 2009 sur l’ORECA 01 avec
laquelle il avait signée aux côtés d’Olivier PANIS et de Nicolas
LAPIERRE une probante 5e place avec une motorisation essence, au milieu
des surpuissants proto diesel. L’auto a encore évolué et Soheil, qui
disputera ses 9es 24 Heures du Mans (ses 6es avec le Team ORECA) a été
nommé Capitaine de route par Hugues DE CHAUNAC. Un nouveau statut conformément
au règlement de l’ACO, qui désigne le pilote fer de lance sur chaque
auto.
Le
Team ORECA, une équipe que Soheil connaît parfaitement. Un
bel honneur pour le pilote ORECA d’autant qu’il contribuera à la
campagne de développement des pneus Dunlop, nouvel équipementier de
l’ORECA 01.
Soheil
a été choisi par ORECA pour être le Capitaine de route de l’ORECA 01,
selon le règlement de l’ACO, qui organise les 24 H du Mans. « Je
suis ravi de cette opportunité car je me sens bien dans l’équipe ORECA
et je suis certain que le travail de développement des pneus Dunlop va être
passionnant. L’ORECA 01 propulsée par le moteur AIM 5,5 L est devenue
une référence en termes de Proto à moteur essence et n’a jamais cessé
de s’améliorer. Avec la réglementation réduisant une nouvelle fois
l’écart entre les diesels et les essences, j’espère bien que nous
pourrons jouer notre carte comme l’an dernier. » commentait
Soheil. L’équipe ORECA, qui fera également courir une PEUGEOT 908
diesel, nommera les deux équipiers du pilote savoyard ultérieurement.
La
superbe ORECA 01 propulsée par le moteur AIM 5,5 L a terminé 5e des 24
Heures du Mans 2009. Côté
Championnat de France Grand Tourisme, vous en saurez davantage dans
quelques jours. Une chose est sûre, là aussi Soheil se sentira bien dans
son équipe ! Liens utiles pour tout savoir sur les 24 Heures du Mans 2010 : www.lemans.org.
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