|
BAGATELLE
|
|
BAGATELLE
|
|
|
||||||
|
MAI
2007 Mémoire
des traces avec Richard Hadorn
Sa première exposition était des œuvres
sur papier.
La grosse nouveauté de cette
nouvelle exposition est la présentation du travail réalisé sur toile
depuis 3 ans par Richard Hadorn, un travail sur toile plus compliqué
car il demande une technique mixte avec encre, fusin et collage. C’est
plus long que le papier avec une impression de résistance !
Pour cette exposition
l’artiste a choisi la mise en peinture de ses souvenirs d’enfance,
d’où ce nom de « Mémoire des traces ». Au départ, ses
toiles n’étaient que des souvenirs, pas des souvenirs venus de nulle
part mais de sa mémoire. Et en retournant sur les lieux de son enfance
en région lyonnaise mais aussi en Italie du Nord, il a pu vérifier que
ses souvenirs étaient exacts : ce sont des traces dans les
murs, des fissures, des fermetures très loin dans un couloir, des
couleurs mais aussi des cartes postales rapportées et noyées dans la
peinture ! Parfois des personnages semblent surgir car à mesure de
l’avancement de son œuvre, il laisse aller son imagination et si un
personnage apparaît, il le laisse. Mais la plupart du temps ce sont des
lieux qui sont représentés. Sur la soixantaine de
tableaux exposés dont une quarantaine de toiles, il n’y a pas de ½
mesure au niveau des couleurs adaptées aux types de souvenirs, avec des
tableaux soit sombres, soit clairs avec parfois des couleurs inspirées
de l’Italie. Cette très belle
exposition est visible jusqu’au 20 mai. 10 rue Georges 1er
Aix les Bains Entrée libre Le peintre (à droite) en compagnie du galériste Dominique Weiss
DECEMBRE 2006 Les lithographies et encres sur papier de Debisschop ! Jusqu’au
7 janvier 2007, la Galerie d’Art Contemporain
« Bagatelle »
Debischop est né en 1950. Après des études aux Beaux-arts à Lille puis Grenoble, il installe son atelier dans le Vercors. Depuis lors il expose régulièrement dans !es musées, les galeries et chez les collectionneurs. Son oeuvre est appréciée, admirée et reconnue, oeuvre à part entière à coté de la gravure et de la peinture par les amateurs attentifs à la lithographie contemporaine. Pour le galériste Dominique Weiss, Debischop construit une oeuvre puissante : « Il dessine sur la pierre les prémices d'une lithographie qui va se glisser entre le rouleau et la feuille qui l'embrasse, s'imposer sur le papier et apparaître enfin, encrée, silencieuse et nue, soumise à nos regards curieux. Cela parait simple, mais faut-il laisser glisser la main sur la pierre, ou la griffer, incurver chaque geste, rendre la pareille à ce qui résiste entre l'oeil, l'imagination et la lourde pierre luisante dans la pénombre de l'atelier ? L'art est difficile, mais chaque geste sera justifié en fin de course, lorsqu'on pourra regarder enfin l'oeuvre achevée. Le noir s'impose d'abord, comme une masse qui lentement se détache de l'horizon ;puis (la couleur vient pour faire le lien avec le curieux qui pose un oeil, à qui peut prendre l'envie de se perdre dans l'accumulation des choses sur le papier. Que nous soyons saturés d'images est sans doute vrai, c'est pourquoi l'oeuvre de Debisschop est importante puisqu'elle nous invite à écarter les images superflues, en captant notre regard. Il n'y a pas de secret caché, l'œuvre se dévoile sous nos yeux : il suffit de la regarder attentivement. Le délicat passage du noir au bleu, au rouge intensifie la perception des choses : il y faut de l'attention, et du silence. Les couleurs chaudes et froides s'accordent Les détails apparaissent, la texture du papier se conforte aux matières colorées, comme posées au bord du chemin. On ne regardera cependant plus après cela les traces sur les chemins, de la même manière, non plus que l'horizon, les silhouettes, et les oiseaux. » Au cours du vernissage l’artiste s’est prêté aux nombreuses questions relatives à son œuvre et précisément à la technique de la lithographie qui date de 200 ans , inventée par Aloïs Senefelder en Allemagne vers 1800 ! A l’aide d’une photo, il a montré et expliqué son travail à partir d’une énorme machine datant de 1885 qu’il a installé dans son Atelier. Les principales expositions de Jean Pierre Debisschop : Légendes d’automne en Vercors à Villard de Lans (1993), Tendances Musée Hébert à La Tronche (1994), Juste au corps à Grenoble (1995), PR Usine Etat des Lieux à paris (2002), PR Usine Etat des Lieux N°2 à Roubaix (2003), PR Usine Etat des Lieux N°3 à Villard Bonnot (2004), PR Usine Etat des Lieux N°4 à Romans (2005) et Galerie Bagatelle Aix Les Bains (2006) ! Galerie Bagatelle Art Contemporain 10 Rue Georges 1er, derrière les Anciens Thermes Ouvert tous les jours de 11 à 21h 04 79 34 91 68 Entrée libre Quelques définitions : L'ESTAMPE : D'une manière générale, « sont considérées comme estampes originales les épreuves tirées à partir d'une ou plusieurs pierres, entièrement réalisées à la main par l'artiste, tant pour le dessin sur la pierre que pour le tirage. » Le mouillage à l'éponge et l'encrage au rouleau à main font que chaque épreuve n'est jamais parfaitement identique à la précédente. Le dessin sur la pierre est réalisé au crayon gras ou à l'encre. Pour une estampe originale le nombre d'épreuves est souvent inférieur à 30 exemplaires. Toutes les épreuves sont numérotées. Le premier chiffre indique le numéro et le deuxième la quantité totale réalisée. Exemple : 12/30. Les épreuves d'artistes marquées EA, les épreuves d'état (ETAT), différentes de la série définitive, les épreuves hors commerce (HC), doivent faire l'objet d'une numérotation à part. Il importe de connaître l'Atelier d'origine. Lui seul peut apporter la garantie de l'authenticité du tirage. (Une vingtaine d'ateliers sur Paris). LA TECHNIQUE: La pierre est grainée. (du sable, de l'eau, une autre pierre posée dessus, et frotter deux heures ). Dessiner avec un crayon gras noir ou au pinceau avec de l'encre grasse noire. Epandre de l'acide nitrique en dilution avec de la gomme arabique qui sèche très lentement. Laisser reposer. Le dessin protège la pierre de l'action de l'acide, qui va creuser de microscopiques cuvettes dans lesquelles l'eau s'installera. Le procédé lithographique est basé sur la répulsion naturelle du gras et de l'eau. Effacer avec de l'essence de thérébentine . Laver à l'eau. Encrer avec la couleur souhaitée. Une couleur par pierre. L'encre ne peut pas s'installer sur les zones mouillées. Procéder au tirage de la lithographie. LA LITHOGRAPHIE : HISTOIRE La lithographie a deux cents ans. Son histoire est précise. La lithographie est inventée par Aloïs Senefelder, en Allemagne, vers 1800. Il aura mis au point toutes les variantes techniques de cet art, sans oublier le procédé de la couleur, ainsi que la mise au point des premières presses à imprimer. Parallèlement à son essor artistique, la lithographie allait petit à petit bouleverser les données techniques de l'impression et de l'illustration de l'époque et s'imposer comme moyen industriel d'impression. Première période : les cinquante premières années . L'imprimerie s'adapte et s'équipe. Les artistes s'emparent de la technique. Géricault, Delacroix, Goya, mais surtout Honoré Daumier qui, avec quatre mille lithographies demeure l'artiste qui aura le mieux compris cette technique . Deuxième période : les cent années. Bientôt convertie en procédé commercial, c'est l'imprimerie de l'époque, les machines tournent à 300 exemplaires à l'heure. Les artistes poursuivent leur approche. Manet, Pissaro, Degas, Odilon Redon. La lithographie en couleurs se développe vers 1900 et c'est comme une renaissance avec Toulouse Lautrec et ses fameuses affiches. Suivront Bonnard, Vuillard, Gauguin, Cézanne, Renoir, Munch, Egon Schiele... Troisième période : ces cinquante dernières années. Avec l'essor de l'offset et de la photogravure dans le domaine industriel, la lithographie « sur pierre » va connaître un déclin inexorable. Il faut noter dans cette évolution des procédés d'imprimerie, le passage au zinc. Les machines lithographiques sont encore utilisées mais la pierre est remplacée par une plaque de zinc. Le zinc est facilement transportable, stocquable, et autorise le procédé photographique. C'est de la zincographie. Les artistes Rouault, Braque, Matisse, Chagall et Picasso marquent une étape brillante dans l'histoire récente de la lithographie. Picasso n'a cessé de multiplier les variantes et les essais, parfois jusqu'à une dizaine d'états pour une seule de ses pierres, ouvrant largement le chemin de la période contemporaine. Parallèlement ou dans son sillage, des artistes comme Miro, Alechinsky, Escher, Dubuffet, Estève... laisseront des œuvres remarquables. L'USINE PR1, ETAT DES LIEUX . PR1 signifie : PontenRoyans site industriel n° 1. Nous disposons d'une description détaillée des bâtiments de l'Usine, devenue depuis peu MUSEE DE L' EAU à Pont en Royans. Ce prieuré fut inventorié aux environs de 1777. « La maison où logent les religieux est située dans le bourg de Pont en Royans. Elle forme un carré long. Elle est composée au res de chaussée d'une cuisine, reffectoire, au-dessous desquels appartements sont deux caves voûtées. Le premier et le second étage sont le chacun composé de huit chambres, la chacune desquelles est éclairée par une grande fenêtre vitrée, le galetas forme plusieurs petits appartements où sont les greniers ; le reflectoir et la cuisine sont éclairés par 5 grandes fenêtres et communiqués par 2 portes. Confiné la dite maison au levant une rue publique, du couchant le jardin, du midi le torrent de Bourne et de bise l'église paroissiale. » Suit la description du jardin et le prix de la totalité. (6000 livres .) C'est en 1856 que MM Laget achètent l'ancien couvent pour établir une fabrique à soie qui emploie en 1866 cent trente ouvriers et ouvrières. Il faut attendre la fin de la première guerre mondiale pour que la Compagnie Générale d'Electricité achète l'usine et y installe des ateliers d'appareillage électrique. Sources : Les cahiers de l'Alpe Collection « monographies ». Petite histoire de Pont-en-Royans par Sylviane Chaussamy. En 1999, Monsieur Yves Pillet, maire de Pont en Royans, me confie les clefs de l'usine, dont il a fait l'acquisition pour sa commune. J'y travaille durant mes loisirs, deux années consécutives, repérages , dessins et croquis. L'usine est vide. Eté 2001, les premières lithographies de l'usine sortent de ma presse . Eté 2002, l'usine devient le MUSEE DE L'EAU. Quelques lignes sur le travail de l’artiste: Les lithographies de Debisschop se nourrissent du socle calcaire dont elles sont nées. A la suite d'une observation des sols, elles dressent un constat tantôt épidermique, tantôt exhaustif dans un quadrillage d'instantanés successifs. A une vision panoramique, elles substituent une vision rapprochée, agrandie, une accommodation de l'œil sur le détail. Fouillant la structure rocheuse et sa végétation, le lithographe nous propose une suite d'états où les éléments s'affirment dans une écriture de formes libérées de tout souci de ressemblance. Décryptant la réalité, le crayon lithographique en main, Debisschop nous propose une vision plus secrète du Vercors. Disposant d'une variété d'encrages - comme une palette de couleurs- le lithographe pourra non seulement les moduler mais aussi les différencier, les additionner dans un jeu chromatique allant du simple au complexe à travers des séries. Ainsi un premier tirage sur papier, en noir et blanc, évoquera-t-il davantage le travail du dessinateur sur le motif, tandis qu 'un second tirage du même sujet enrichi d'un passage de bleu établira une variante colorée. Jouant sur l'assemblage et la superposition des formes et des couleurs, Debisschop analyse et décompose le paysage, distingue le minéral du végétal , sépare le fluide du solide, pour ensuite les réunir en une œuvre pleine aux multiples résonances. Henry Nesme. Conservateur du Musée Hébert. La Tronche. DEBISSCHOP Jean-Pierre. 121 Avenue des Sagnes 38250 Villard de Lans. 04 76 95 03 20 iean-pierre.debisschop@.wanadoo.fr Nom d'artiste : DEBISSCHOP . Né en 1950. Bernay, Eure. 1969-1973 Ecole nationale des Beaux-Arts de Tourcoing et Lille. 1981-1991 Ecole d'Art de Grenoble. Atelier lithographie. 1992-1993 Formation de reporteur lithographe sur presse à Voirin de 1885. Machine de 6 tonnes, calage automatique du papier. Principales expositions : 1993 « Légendes d'automne en Vercors ». Villard de Lans. 1994 « Tendances ». Musée Hébert, La Tronche, Isère. 1995« Juste au corps ». Grenoble. Bourg Saint Andéol. « Stratigraphie des 4 Montagnes ». Villard de Lans. 1996 « Lithostratigraphie ». Musée Hébert, La Tronche. 1997-2002 « Terres d'ombre », « Bleu Massif », « Papiers d'artiste ». Galerie Le Bateau Lavoir, Grenoble. Maison du Patrimoine, Villard de Lans. Porrentruy Suisse. 2002 « PR1, Usine, Etat des Lieux ». Ofivalmo, Paris. « Rétrospective ». Galerie Vues suspendues, Pont en Royans. 2003 « PR1, Usine, Etat des Lieux n°2 ». La plus petite galerie du monde...ou presque, Roubaix. 2004 « PR1, Usine, Etat des Lieux n°3 ». Villard Bonnot. 2005 « PR1, Usine, Etat des Lieux n°4 ». Romans.
AVRIL 2006 Semaine du Lundi 17/04 au Dimanche 23/04 L’artiste
Pierre Rault pour la 40ème de Bagatelle ! La
Galerie d’Art Contemporain Bagatelle présente
« Vous
raconter mes toiles serait peine perdue :je n’y comprends rien »,
se plait à dire Pierre Rault. Ce
savoyard d’origine (il est né à Chambéry et vit à Aix Les Bains
depuis 1967), est avant tout un architecte mais aussi peintre,
sculpteur, graphiste, illustrateur :c’est un artiste connu et
reconnu ! Ses
constructions sont nombreuses en Savoie mais sa carrière picturale
l’a amené un peu partout en France et à l’étranger :il
compte plus d’une quinzaine d’expositions de groupe dont la première
réalisée à 21 ans. Pierre
Rault est aussi célèbre pour ses animaux en contreplaqué qu’il
installe dans les jardins publics ou privés, les écoles, les hôtels !
Sa peinture n’a rien de figuratif, elle est réduite à son élément
fondamental : la couleur pure avec pour cette exposition des
dominante rouge et bleu. Il
revenait au maître des lieux le galeriste Dominique Weiss de « présenter »
cet artiste bien connu pour la 40ème de Bagatelle et 5 ans
d’existence : « Pierre dit volontiers qu’il n’a
pas à expliquer sa peinture, qu’il ne cherche pas à la comprendre :cela
ne veut pas dire que l’on a rien à dire sur sa peinture………mais
il laisse les commentaires aux autres artistes, aux critiques d’art et
aux galeristes. C’est une peinture de couleurs, de formes abstraites,
faite de plis et de replis, de voile qui montrent et qui cachent le
monde dans lequel nous vivons. La peinture de Pierre Rault nous apprend
à aller regarder dans les plis de notre monde ce qu’il recèle de
richesses et de potentialités créatives. Pierre Rault est un artiste
contemporain, un peintre qui a un style ». Cette
très belle exposition est visible jusqu’au 21 avril 2006. Galerie
Bagatelle 10 rue Georges 1er tel 04 79 34 91 68 Photo: Pierre Rault en compagnie de Dominique Dord et Dominique Weiss
Semaine du Lundi 3/04 au Dimanche 9/04 Exposition
Art Contemporain Danielle
Berthet présente ses peintures tendances Afrique
Christian
Piffeteau délégué à la culture, Jean Claude Loiseau conseiller général
étaient présents à l’heure du vernissage en présence de
l’artiste. Installée
à Aix Les Bains depuis 25 ans, de parents français Danielle Berthet est
née au Sénégal à l’époque des colonies françaises en Afrique. Elle
peint depuis toujours. Académie Met de Penninghen à Paris, atelier du
Louvre, école d’architecture à l’UP6 de Paris, puis de Grenoble
lui ont permis d’affirmer sa personnalité, mais elle est allée
tardivement au contact du public, ne faisant admirer son œuvre que
depuis 10 à 15 ans ! En fait sa vie opère un tournant dans les
années 1980, lorsqu’elle découvre l’Atelier de peinture « le
Cairn » de Suzy Neufond installée à l’époque dans
l’ancienne gare du téléphérique de Mouxy. Danielle Berthet va
beaucoup apprendre au contact de cette artiste architecte de métier,
auteur de peintures abstraites et de sculptures métal: « A
son contact, j’ai passé un cap d’ordre spirituel et philosophique
qui m’a mis en confiance. J’ai ainsi décidé de présenter mes œuvres
au public avec une 1ère
exposition à la galerie « Art’Espace » à Chambéry. » Son
exposition à Bagatelle est composée d’une cinquantaine de tableaux
en acryliques sur toiles et des gravures. Forcément
certaines de ses toiles ont une inspiration africaine de part ses
origines : « Ce qui me touche le plus, ce sont les
signes communs que l’on peut retrouver dans le monde végétal, animal
et musical. Mais chaque visiteur a sa propre inspiration et les gens
voient différemment un même tableau. » Il
est possible qu’il y ait un peu plus de figuratif sous forme de thème
dans un avenir proche dans les œuvres futures de Danielle Berthet.
Cette évolution devrait être visible à l’automne à l’occasion de
sa prochaine exposition à la Galerie Vaugelas à Chambéry avec des
peintures sur le thème des fables et des contes. Cette
année elle a déjà exposé en février à St Jean de Maurienne et
actuellement à la MJC. Elle
a déjà participé à plusieurs expositions collectives : Atelier
du Rond Point à Apremont, Manège à Chambéry, galerie du Larith et
Art’Espace à Chambéry entre autres. L’exposition
est visible à la Galerie Bagatelle, 10 rue Georges 1er Aix
les
Bains, derrière les Thermes. Entrée
libre. Tel.04/79/34/91/68 Fax.04/79/34/91/76 Photo : Danielle Berthet en compagnie de Dominique Weiss et des élus
ARCHIVES 2005 / ACCUEIL / HAUT DE PAGE |
.jpg)
.jpg)
Après
avoir fait admirer ses toiles pour la 1ère fois en 2004, le lyonnais
Richard Hadorn revient à Bagatelle en ce mois de mai 2007..jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.JPG)
