MUSEE FAURE
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OCTOBRE 2024
LE M.U.R. Vernissage Jace et ses "Gouzous" au Musée Faure
Ce vendredi soir il y avait foule au Musée Faure à l'occasion du
vernissage d'un graffeur de renom : Jace! Du 24 au 27 septembre, les
aixois qui ignoraient sa présence, se sont demandés qui était derrière
ces différents personnages les "Gouzous", dessinés sur des murs de la
ville du! Des petits personnages oranges sans visage, les protagonistes
de Jace, graffeur né à La Réunion, accueilli à Aix les Bains par Le
M.U.R. d'Aix les Bains.
Ces journées se sont terminées au Musée Faure en présence de l'artiste,
du maire Renaud Beretti, Isabelle Moreaux Jouannet adjointe à la
culture, Sophie Petit Guillaume adjointe aux associations, Amélie
Gosselin, Marietou Campanella, Pierre Louis Balthazard, Julien Accerani
créateur du M.U.R. aixois et d’un nombreux public jeune et moins jeune.
A cette occasion et dans le cadre de ses interventions dans la ville d'Aix les Bains avec la réalisation de plusieurs "Gouzous", l'artiste a fait don d'une oeuvre peinte au Musée Faure. Intitulée "Garance au musée" techniques aérosol et vernis mat en partant de l'oeuvre en bronze d'Edgar Degas "Danseuse regardant la plante de son pied droit"! Cette oeuvre visible à l'étage du musée, est intégrée à la collection permanente du musée, et présentée au public comme les oeuvres de la collection!
FEVRIER 2024
Nouveau succès pour la
Saint Valentin au Musée Faure Comme cela est devenue une agréable habitude, le Musée Faure se met en rouge pour fêter la St Valentin, avec entrée gratuite. Et en ce 14 février un nombreux public s'est déplacé en soirée pour venir découvrir entre autres ou revoir Roméo et Juliette la superbe sculpture d'Auguste Rodin. En dehors d'une visite en amoureux, plusieurs activités ont rythmé cette belle soirée avec les guides de l'amour! Donc une activité surprenante et qui a connu un grand succès: "Koro", la création de Damien Traversaz, installé dans une ambiance intimiste appropriée. Grâce à l'écoute au casque en binôme, cette création de Damien utilise les battements de cœur et le contact peau à peau pour générer une musique unique en temps réel. Elle a permis a de nombreux couples de partager un moment privilégié au son de la musique de leurs cœurs. Il était également possible d'immortaliser cette soirée spéciale et repartir avec une photo souvenir, mais aussi avec une rose symbolique. Le futur parc de la Villa Collection d'Art sera orné de Roses Rodin, une fleur spécialement créée pour le musée Rodin à Paris. Les dons récoltés par la vente de ces roses ont été entièrement reversés au profit de la rénovation du musée. En cette soirée le maire Renaud Beretti et l'adjointe à la culture Isabelle Moreaux Jouannet ont remis une « volute » de la frise des chimères à Pierre Pirat bine connu sur la place aixoise, en sa qualité de donateur du projet de rénovation du musée Faure-villa collection d’art !
JANVIER 2024 Musée Faure « Aix les Bains s’affiche »
Jusqu’au 2 juin 2024 Ce vendredi 19 janvier 2024 au soir, en présence du maire Renaud Beretti, Isabelle Moreaux Jouannet adjointe à la culture, Joël Lagrange directeur des archives municipales, le Musée Faure affichait complet à l’occasion de l’inauguration de l’exposition « Aix-les-Bains s’affiche ! » Cette exposition réalisée par les Archives municipales d'Aix-les-Bains en partenariat avec le Musée Faure et Ville d'Art et d'Histoire, présente une trentaine d’affiches publicitaires de l’époque présentant la station thermale, son patrimoine historique et naturel, ses animations mondaines, le Revard.
Elles ont été éditées entre la fin du XIXe siècle et les années
1960. Certaines sont célèbres et d’une belle valeur marchande !
À vivre autour de l’exposition Atelier des vacances : À l’affiche, crée ton
poster d’Aix-les-Bains !les mercredis 21 et 28 février - Pour les
enfants de 4 à 12 ans. Inscription auprès du bureau d’information Aix
Riviera des Alpes.
Aix-les-Bains s’affiche en visite(s) : À 14h30 les 7, 14 et 25
février, 2 et 3 mars, 3, 18 et 27 avril, 3, 18 et 29 mai. Gratuit, sans
réservation.
Saint-Valentin au musée : 14 février, de 18h à 21h Gratuit, sans
réservation.
Nuit des musées : 18 mai Gratuit, sans réservation.
JUILLET 2023 Le Musée Faure s’étend et s’embellit Souscription publique
Un projet auquel chaque Aixois peut s’associer. Le lundi 10 juillet 2023 une convention pour la souscription publique du Musée Faure a été signée devant l’entrée du Musée par Renaud Beretti maire d’Aix les Bains et Claudine Barrioz déléguée départementale de la Fondation du patrimoine, en présence d’Isabelle Moreaux Jouannet adjointe à la culture et au patrimoine, Delphine Miège directrice du Musée Faure et Pierre Louis Balthazard conseiller municipal en charge des Parcs et Jardins. Cette plateforme de
financement est lancée pour la rénovation du Musée qui change de nom
: la Villa Collections d’Art. « La Villa des Chimères » est une villa italienne de style génois, typique de l'esprit de villégiature aixois, située sur les coteaux d'Aix-les-Bains. Construite en1906, elle abrite depuis 1949 la collection d'œuvres d'art léguée par l’industriel et pharmacien Jean Faure à la Ville d'Aix-les-Bains. Ce Musée de France nécessite aujourd'hui une restauration complète pour valoriser ses éléments patrimoniaux (façades, balustrade, frise peinte dite « des Chimères », parquets et carreaux ciments d'origine, grand escalier en bois...) dans l'esprit d'origine, afin de requalifier les espaces d'expositions et aménager son parc arboré accueillant des sculptures. Restaurée et embellie, la villa historique fera la part belle aux artistes, aux expositions, aux rencontres, dans un cadre exceptionnel entièrement remis au goût du jour et sera dotée en plus d'une «Orangerie» destinée à l'accueil du public et aux activités pédagogiques et artistiques. Le montant total de ces
travaux prévus à ce stade est de 5,8M euros. Début des travaux
mai 2024. Ouvrir ce lieu culturel et artistique aux contributions de particuliers et d'entreprises. La Ville d'Aix-les-Bains s'est fortement engagée pour cet ambitieux projet qui participera à redonner à « La Villa des Chimères » et à la collection qu'elle accueille tout leur éclat. La Ville souhaite rendre l'aventure partagée, en ouvrant ce lieu culturel et artistique aux contributions de particuliers et d'entreprises afin de faire de ce lieu emblématique le symbole fort d’un patrimoine commun à préserver, à faire vivre et à offrir au plus grand nombre. Il est possible aussi de réaliser un don pour adopter une partie de la célèbre « Frise des Chimères » qui se découvre au dessus de l’entrée du Musée. Différents motifs sont à adopter, proposant ainsi plusieurs niveaux de contributions :84 volutes à adopter pour un don à partir de 1 000 euros, 33 feuilles d'acanthe à adopter pour un don à partir de 5 000 euros et 14 chimères à adopter pour un don à partir de 10 000 euros. Les contributeurs recevront un certificat d'adoption de la commune, un reçu fiscal de la Fondation du patrimoine, et se verront invités à une réception privée pré-inaugurale du musée. Une plaque de remerciements spécifique pourra être installée dans le musée. L'appel aux dons s'adresse à tous, particuliers et entreprises souhaitant participer à la réalisation de projets patrimoniaux, mémoriels et historiques, allant de 1€ à 350 000€. Cet appel reste ouvert pour tout montant afin de permettre à chacun de s'approprier le musée à travers une contribution à sa restauration. Pour faire un don:
www.fondation-patrimoine.org/87926 Fondation du Patrimoine : www.fondation-patrimoine.org Ville d’Aix les Bains : jedonne@lavillacollectiondart.fr
JUIN 2023 Musée Faure Exposition Alfred Boucher avec une œuvre majeure « Au but »
Ce jeudi
soir 22 juin 2023, la réaction d’admiration du public fut unanime
lorsque le maire Renaud Beretti accompagné de Delphine Miége directrice
du Musée Faure, a dévoilé l’œuvre « Au but » d’Alfred Boucher, à
l’occasion du vernissage de l’exposition du sculpteur Alfred Boucher
1945, la donation à la ville d’Aix les Bains. Cette œuvre majeure du
sculpteur réalisée en bronze à patine noir, a été acquise dans une
galerie d’Angleterre, et vient enrichir les collections du Musée Faure
en cette année 2 023. « Au But », est l’œuvre la plus célèbre d’Alfred
Boucher réalisée en 1886, avec laquelle il remporta une médaille au
Salon de 1886, puis à l’Exposition Universelle de 1 889. Elle représente
3 hommes en mouvement dans le même sens, portés vers un même objectif
dans une course effrénée, le tout réalisé avec une minutie dans le
détail de la représentation et un parfait équilibre de l’ensemble. Un
développé du mouvement qui rappelle celui du groupe de soldats au sommet
du monument des guerres dédié aux victimes de la Seconde Guerre
mondiale, que l’artiste avait réalisé sur le square à Aix-les-Bains qui
porte son nom, inauguré le 16 juillet 1922. Né dans l’Aube en 1850, Alfred Boucher a 8 ans
lorsque sa famille s’installe à Nogent-sur-Seine. A 19 ans il intègre
l’École des Beaux-Arts de Paris, Déjà artiste reconnu dans le monde, il
découvre Aix-les-Bains à 34 ans, invité par son ami le peintre Simon
Alexandre Toudouze. Séduit par la station, à 39 ans il installe son
atelier à Aix-les-Bains dans l’ancien théâtre de Marie de Solms, et fait
don à la ville d’un ensemble remarquable d’œuvres qui, complété au fil
des ans, est réuni pour l’occasion autour de ce chef-d’œuvre « Au but »
comme l’hirondelle blessée ! Bien que séjournant souvent à Paris, il reste
fidèle à Aix-les-Bains, où il meurt en 1934, mais enterré à
Nogent-sur-Seine auprès de son épouse. L’exposition est complétée par un prêt
exceptionnel du Musée Camille Claudel de Nogent-sur-Seine composé de
quatre sculptures, cinq tableaux et une photographie d’Alfred Boucher.
Camille Claudel a été l’élève d‘Alfred Boucher depuis son adolescence,
avant qu’il ne la présente à Rodin ! Cette très belle exposition est à découvrir jusqu’au 7 janvier 2024. Renseignements : 0 479 610 657.
MAI 2022
Réalités
ondoyantes, j’observe.
A l’occasion de la
Nuit Européenne
des Musées, la Ville d'Aix-les-Bains et le Musée Faure ont donné carte
blanche à l'ESAAA pour une proposition d'interprétation de la collection
Rodin du musée. Pour la première
fois au Musée Faure, les élèves de l'École Supérieure d 'Art d'Annecy
Alpes ont réalisé un travail de création inédit d'interprétation de la
collection Rodin. Intégrez l'univers de Rodin comme si c'était la
première fois. « Imaginons une scénographie qui joue à voiler,
dissimuler et découvrir les sculptures par un jeu de tissus, drapés et
voiles, légèrement animés. En souvenir des draps humides couvrant la
terre fraîche dans l'atelier ou en écho aux voiles érotiques animés par
les danseuses ayant inspiré Rodin, le spectateur pourra déambuler au
plus près de la collection Rodin du Musée Faure dans une présentation
inédite et éphémère. ». Des voiles qui ont surpris certains visiteurs
dont le 1er réflexe était de soulever le fameux voile ! L’inauguration
s’est déroulée le 14 mai en présence du maire Renaud Beretti, plusieurs
adjoints Isabelle Moreaux Jouannet, Karine Dubouchet, Nicolas Poilleux,
Delphine Miège directrice du musée Faure, des élèves des écoles aixoises
qui ont participé à cette exposition, des étudiants de l'ESAM avec leurs
responsables pour expliquer leur démarche originale, et un nombreux
public. L’exposition est
visible jusqu’au 27 juin 2022. Musée Faure
boulevard des Côtes
DECEMBRE 2021 Musée
Faure Exposition « Capharnaüm » Le 1er musée aixois de Ludovic Napoléon Lepic
En
cette fin d’année 2021, le Musée Faure ouvre ses portes sur une nouvelle
exposition dans une atmosphère captivante de cabinets de curiosités :
« Capharnaüm », conçue par l’équipe du Musée Faure, le Service Ville
d’Art et d’Histoire et le service des Archives de la Ville
d’Aix-les-Bains. Le vernissage s’est déroulé en présence de Renaud Beretti maire d’Aix les Bains et président de Grand lac, Isabelle Moreaux Jouannet adjointe à la culture, Sophie Petit Guillaume adjointe à la Vie Associative, Amélie Gosselin conseillère municipale, Delphine Miège directrice du Musée Faure, Joël Lagrange président de la société d’art et d’histoire, et un nombreux public de connaisseurs qui a pu bénéficier des explications détaillées et enrichissantes apportées par les divers intervenants sur cette exposition. Pour
beaucoup d’aixois, Lepic fait penser au boulevard Lepic en direction du
lac qui recouvre une partie du Tillet!
Cette
exposition « Capharnaüm » qui porte bien son nom, remémore le premier
musée créé à Aix-les-Bains en 1872 à l’initiative de Ludovic-Napoléon
Lepic (1839-1889), l’ancêtre du Musée Faure inauguré en 1949. Originale, l’exposition met en regard des œuvres de Ludovic-Napoléon Lepic en tant qu’artiste avec 7 tableaux et 18 gravures, mais également en tant que collectionneur : tableaux, objets de fouilles, gravures, spécimens d’histoire naturelle… A cette occasion le Musée Faure a ressorti de ses réserves le fonds Lepic, en grande partie restauré pour l’occasion, et le présente dans une scénographie inspirée de celle du premier musée aixois. Ludovic Napoleon Lepic en bref: 1839: Naissance de L-N à Paris 1857-1864: L-N decide de faire une carrière dans l’art, il se forme aupres de peintres, amis de son pere, à Paris : le Belge Gustave Wappers, le peintre animalier Charles Verlat, puis le peintre academique Charles Gleyre. 1862 : L-N entre pour deux ans à l'école des beaux-Arts, dans l'atelier d'Alexandre Cabanel 1863 : Premier sejour à Aix-les-Bains avec sa mere qu'il accompagne pendant qu'elle prend les eaux. 1866 : Mariage avec Josephine Scevole. 1867 : L-N se passionne d'archeologie et entreprend de nombreux voyages jusqu'au debut des annees 1870. 1872 : Creation du musee Lepic à Aix-les-Bains, il fait don à la ville de sa collection d'objets et d'oeuvres, ainsi que celle de sa famille. 1876-1881 : Nombreux sejours à Berck-sur-Mer où L-N peint la mer et se repose. 1889 : Décès de L-N. Cette exposition insolite à découvrir, est visible au Musée Faure jusqu’au 18 septembre 2022.
JUIN 2021
reprise au Musée Faure Les
nus des années 20 de Foujita Ce vendredi 18 juin a eu lieu au musée Faure, le vernissage des œuvres du peintre Léonard Tsuguharu Foujita, d’origine japonaise emblématique des années folles à Montparnasse.Il laisse à l’histoire de l’art un répertoire pictural nouveau qui se situe à la croisée de l’Orient et de l’Occident. Ce vernissage marquait également la réouverture tant attendue du Musée Faure après une longue coupure due à la pandémie. Le maire Renaud Beretti précisait que c’était aussi la 1ere exposition depuis la disparition d’André Liatard l’ancien conservateur du Musée. Tour à tour Renaud Beretti, Isabelle Moreaux Jouannet adjointe à la culture et Delphine Miège la conservatrice du musée Faure ont rappelé ce peintre talentueux qui est arrivé en France en 1913 après des études à l’école des Beaux Arts de Tokyo. C’est en copiant les œuvres du Louvre qu’il perfectionne sa connaissance de l’art occidental.Le peintre se crée un style particulier qui prend son essor dans les années 20. Foujita explore le nu féminin en mettant au point une technique picturale unique pour représenter la peau de manière poétique et douce, dont il grade la recette de peur d’être copié ! Deux œuvres de Foujita dont la « Vénus pudique »qui étaient dans la collection du Musée Faure mais jamais exposées, sont visibles dans cette exposition au rez de chaussée du Musée. En même temps l’artiste lyonaise Blackmomille a réalisé une « performance », le portrait en direct à la craie de Foujita ! Une très belle exposition à découvrir au musée Faure jusqu’au 31 octobre 2021. Musée Faure 10 boulevard des Côtes Tel 04 79 61 06 57
NOVEMBRE 2020
RÉNOVATION DE LA SCULPTURE NAISSANCE DE LA
TERRE La sculpture monumentale Naissance de la Terre, créée en 1895 par Alfred Boucher, située dans le parc des sculptures du Musée Faure vient d’être restaurée. Cette restauration a été effectuée par deux restauratrices en œuvres d'art spécialisées dans les sculptures : Marie Courseaux et Fanny Grué. Le marbre a été restauré par endroits suite au vandalisme de la sculpture et l’œuvre a été protégée des résines d’arbres et des mousses. L'ancienne plaque en marbre qui était fendue a également été changée. Alfred Boucher et La Naissance de la Terre Cette sculpture a été présentée en 1895 au « Salon des artistes » à Paris. Elle a ensuite été exposée lors de l’Exposition Universelle de 1900, au Grand Palais nouvellement construit, où l’artiste Alfred Boucher obtient le Grand prix de sculpture. A l’époque où il crée « Naissance de la Terre », sujet allégorique, Alfred Boucher est déjà un sculpteur reconnu, souvent sollicité pour des commandes publiques. Professeur de sculpture de Camille Claudel, il cède en 1882 son atelier parisien à son ami Auguste Rodin, qui rencontre alors la jeune artiste de 18 ans. Alfred Boucher est également célèbre pour avoir fondé la cité de jeunes artistes « La Ruche » à Paris, en 1902. Alfred Boucher connaissait très bien Aix-les-Bains, où il s’est installé en 1889 et a vécu jusqu’à sa mort, dans sa maison « Le Panthéon des souvenirs », située au-dessus du boulevard de la Roche-du-Roi. Dans son atelier de la rue Marie de Solms, il a accueilli de nombreuses personnalités, parmi lesquelles le Roi de Grèce. En 1945, il lègue par testament la sculpture à la Ville d’Aix-les-Bains : celle-ci intègre la collection du Musée Faure.
SEPTEMBRE 2020 Double exposition sur la
présence britannique à Aix les Bains
Dans le cadre et faisant
suite aux 37émes journées européennes du patrimoine, le musée Faure
propose jusqu'au 3 janvier 2021, 2 expositions dans le cadre de l’année
« So British ».
L’inauguration de cette double
exposition s’est déroulée le jour du lancement des Journées Européennes
du Patrimoine devant un nombreux public, en présence du maire Renaud
Beretti, Isabelle Moreaux Jouannet adjointe aux affaires culturelles et
au patrimoine historique, Michel Frugier adjoint au tourisme.
Etaient également présents le
Musée Faure, le service Ville d'Art et d'Histoire, les Archives
municipales et l'inventaire du patrimoine, la bibliothèque municipale
Lamartine, le Conservatoire de musique et d'art dramatique, des
artistes, différentes associations, copropriétaires des anciens palaces
et autres intervenants de ces Journées européennes du patrimoine, le
dispositif de médiation culturelle Commun Accord, la compagnie « Écoute
s'il danse », les bénévoles du Temple protestant, les Amis du Bernascon,
les Amis de l'orgue de Saint-Swithun, Grapevine qui a apporté ses
précieux conseils à cette exposition, la Société d'Art et d'Histoire, le
Golf club d'Aix-les-Bains, l'Office de tourisme intercommunal
Aix-les-Bains Riviera des Alpes, Aqualis et la Fondation FACIM.
2 expositions
L'exposition « Anglomania » met
à l'honneur la présence britannique à Aix-les Bains aux XIXe et XXe
siècles et permet de partir à la rencontre d'une clientèle raffinée mais
exigeante, pour mieux comprendre de quelle manière les aixois s'y sont
adaptés et en ont tiré profit.
L’autre exposition « Le
Bel-esprit s'expose » retrace la venue de la Reine Victoria à Aix-les
Bains », et revient sur la Belle Époque, période durant laquelle la vie
culturelle aixoise battait son plein et le Bel-esprit a émergé : un
esprit d'élégance et de distinction.
Deux très belles expositions à
découvrir jusqu’au 3 janvier 2021. En parallèle, une 3eme
exposition est visible à l'église Saint-Swithun jusqu’au 21 novembre
2020, en lien avec cette année anglaise : « Estella Canziani » !
Cette exposition raconte
l'histoire d'Estella Canziani, peintre d'origine anglaise née en 1887
qui a découvert la Savoie lors d'un de ses voyages. Elle s'est alors
prise de passion pour les costumes traditionnels qu'elle a peints en
faisant poser les paysannes qu'elle rencontrait. En 1911, Estella
Canziani a publié un livre à partir de ses notes : « Costumes,
Traditions and Sangs of Savoy ». L'œuvre savoyarde de l'artiste est
abordée dans cette exposition par le biais de 15 autochromes Lumière de
ses tableaux, dons de la famille Duvernay. Les autochromes, tirés sur
toile , sont accompagnés de costumes traditionnels de Maurienne et de la
présentation des ouvrages d'Estella Canziani. Cette inauguration au Musée
Faure, s’est terminée par le verre de l’amitié spécialement mis aux
couleurs britanniques de l'année « So British », avec la précieuse
collaboration de l'association Grapevine.
FEVRIER 2020
Aix les Bains
Musée Faure
Exposition Marc
Vuillermoz « du pixel au pigment » Le vernissage au musée
Faure de l’exposition « du pixel au pigment » de Marc Vuillermoz, s’est
déroulé devant un nombreux public dont des chambériens, des artistes, du
maire Renaud Beretti et d’Isabelle Moreaux Jouannet adjointe à la
culture, Delphine Miege directrice du Musée Faure. Le pixel est constitué de 3
luminophores, un bleu, un rouge, un vert.
La combinaison de ces 3 composants donne
accès à toutes les couleurs et nuances imaginables. Grossir un pixel,
c’est accéder aux variations infinies offertes par la lumière.
Né en 1960, Marc
Vuillermoz est historien du théâtre et peintre. Il a vécu aux confins de
l’Italie, à Trente dans un espace de frontières fluctuantes. Il explore
le web au cours de voyages numériques en quête d’images qu’il
retravaille, superposant les époques et privilégiant les lieux de
modernité urbaine et de transit, gares, aéroports, péages, autoroutes,
auto-grille, dans une sorte d’impressionnisme revisité, tordant la
lumière, privilégiant les clair-obscurs et halos lumineux !
Depuis une dizaine d'années, son intérêt
pour la Représentation, guide sa pratique artistique. Il cherche à
mettre en lumière la manière dont les nouveaux médias modèlent notre
perception du monde sensible.
Les images dont il
s'inspire dans son travail pictural ne sont pas des photos, mais des
images brutes fournies par des captures d'écran réalisées à partir de
video clips amateurs ou de la fonction Street view de Google maps. Si distinctes
soient-elles par leur mode de production, ces deux sources documentaires
partagent une ambition commune : « faire illusion », livrer au
spectateur médusé une image saisissante de réalité en faisant oublier
les artifices qui président à sa réalisation.
Un projet artistique original
Marc Vuillermoz cherche à exploiter dans ses tableaux le potentiel pictural des images imparfaites et subjectives produites par les nouveaux médias. Cette démarche esthétique
s'accompagne d'une réflexion sur l'image numérique, dont les usages, à
l'ère de la post-photographie, ont bouleversé en profondeur notre
appréhension de la réalité environnante. Cette exposition parfois
surprenante est visible jusqu’au 24 mai 2020.
Aix les Bains
Musée Faure
Soirée St Valentin La soirée de la Saint Valentin organisée par le Musée Faure, a connu un véritable succès avec un nombreux public venu en famille, entre amis ou amoureux bien sur.
Lumières tamisées,
musique et décoration accompagnaient les visiteurs. Et pour les amoureux
une photo souvenir offerte dans une barque love devant le tableau
"Barque sur le lac" d'Eugène Thirion avec Julie Charles et Alphonse de
Lamartine sur le Lac du Bourget ! DECEMBRE 2019
Aix
les Bains Ce jeudi 26 décembre a eu lieu un nouveau rendez vous culturel pour les enfants de 4 à 10 ans au Musée Faure avec un atelier de vacances "L'échappée bête" lié au "Conte du Hibou" en relation avec l'exposition actuelle de l'artiste haïtien Jasmin Joseph. Une animatrice encadrait cet atelier, aidée par instant par des parents avec notamment la confection d'un lampion des fêtes de fin d'année à Haïti. Après les Ateliers des 23 et 30 octobre, et le succès grandissant les organisateurs ont du ouvrit le matin également pour accueillir l'ensemble des enfants!
NOVEMBRE 2019 Ce 3eme Escape Game au Musée Faure a l'occasion de la fete Halloween, a connu un énorme succès au dela des espérances des organisateurs! Malgré le mauvais temps, une énorme file d'enfants et de parents parfois maquilles et déguisés allant jusqu'au début du parking de Notre Dame, ont du patienter pour pouvoir entrer dans le musée ou les attendaient des créatures terrifiantes !
Mais l''attente en valait la peine
JUIN 2019
Musée Faure
Exposition de peintures
Josmin Joseph : Le conte du Hibou
Jusqu’au
5 janvier 2020, le Musée Faure abrite les œuvres du peintre haïtien
Jasmin Joseph.
Né à Grande Rivière du Nord en Haïti, il a grandi à
Port au Prince.
Sa rencontre avec le sculpteur américain Jason
Seley professeur au centre d’art, est décisive pour sa carrière
d’artiste. Après avoir débuté avec succès comme sculpteur de pièces en
argile connues aussi à l’étranger, il se tourne avec bonheur vers la
peinture avec comme univers les animaux mis en scène à travers des
scènes bibliques ou autres. Il a peint la série inspirée du conte Hibou
à travers une vingtaine de peintures de petites tailles, ce qui n’était
pas son habitude préférant les grands formats.
A l’occasion du vernissage qui a rassemblé un grand
nombre de personnes, Renaud Beretti et Hervé Gaymard ont relaté la vie
de Josmin et le périple d’André Malraux en Haïti à la veille de sa
mort !
MAI 2019
Nuit au Musée Faure Cette
ouverture gratuite du Musée Faure en cette soirée de vendredi 17 mai a
connu un succès exceptionnel puisque plus de 700 personnes en
individuelles ou en familles ont déambulé dans les salles du musée. Pour
permettre à tout le monde de pouvoir résoudre les énigmes du Dr
Baptista, la file d’attente a du être interrompue à plusieurs reprises
mais toujours dans une bonne ambiance malgré une petite pluie !
Pour l’occasion Renaud Beretti, Isabelle Moreaux
Jouannet ont fait l’ouverture accompagné
de Delphine Miège.
Une initiative de découvrir autrement ce musée et
ses œuvres qui semble ravir de nombreux aixois et aixoises !
Ce samedi soir il sera possible à nouveau de venir
au Musée !
MARS 2019
Aix les Bains Musée Faure
Double exposition avec
Jacques Perconte et « Franchir la Berge » !
Ce
vendredi 15 mars 2019 s'est déroulé le vernissage de 2 expositions en
présence de Renaud Beretti maire, Marina Ferrari 1ere adjointe, Isabelle
Moreaux Jouannet adjointe à la culture, Evelyne Forner adjointe aux
associations, Delphine Miege directrice du Musée Faure et d'un nombreux
public. Le Commissaire de cette exposition est Dominique Amouroux,
critique et historien de l'architecture du XXeme siècle, directeur de la
Fondation Marta Pan - André Wogenscky.
Cette
double exposition propose 2 approches différentes du paysage. « Alpes »
Né en 1974 à Grenoble, Jacques Perconte vit et
travaille aujourd'hui à Paris. Il explore le paysage et la couleur à
travers les supports numériques. Son film
« Après le feu .. » a reçu en 1996 le prix du Groupement des
cinémas de recherche et a été le point de départ d'une reconnaissance
internationale dans le monde de l'art.
Il est perçu comme l'un des tout premier à avoir
envisagé la vidéo numérique comme un médium. Au début des années 2000,
il donne une nouvelle dimension picturale au numérique par un travail de
compression de l'image par des codecs.
Ce procédé, initialement destiné au monde de
l'industrie, a été intégré par Jacques Perconte pour offrir une autre
approche du réel.
Une
première pour le musée Faure
Les 10 œuvres exposées au Musée Faure dans le cadre
du « Festival de la Brèche », présentent le monde dynamisé de Jacques
Perconte. Les Alpes deviennent des particules colorées en mouvement,
notamment dans l'œuvre « Alpes » créée spécifiquement pour le Musée
Faure et qui est présentée pour la première fois à l'occasion de cette
exposition.
Artiste, sculpteur de pixels, Jacques Perconte
donne à explorer une nouvelle réalité qui est une invitation à se
détacher du visible pour mieux nous approcher d'une perception sensible
de notre environnement. Il capture un paysage naturel et révèle les
phénomènes vibratoires qui le constituent.
Nous rejoignons ici les recherches menées en leur
temps par de jeunes artistes qui, à partir des années 1860, ont centré
leurs recherches picturales sur la restitution, par la matière et la
couleur, de leur perception des vibrations de la lumière sur le monde
qui les entourait : les impressionnistes, si bien représentés dans la
collection Faure.
Marine Kisiel le 24 mars au Musée
Afin d'illustrer au mieux ce rapport entre le
travail de Jacques Perconte et celui du mouvement impressionniste, le
Musée Faure accueillera Marine Kisiel, conservatrice au Musée d'Orsay,
spécialiste du mouvement impressionniste, pour une visite guidée,
mentale et musicale de l'histoire de l'art d'hier à aujourd'hui, le
dimanche 24 mars à 16h au Musée Faure. Franchir la berge
Les Alpes, les lacs, des
architectures !
Qu'elle s'établisse en belvédère (contempler), se
rapproche au plus près de la berge (tutoyer), franchisse la ligne du
rivage (chevaucher) ou se glisse sur les lacs et les cours d'eau
(investir), l'architecture instaure tout au long du XX" siècle, une
relation féconde à l'eau qui s'amplifie encore depuis les années 2000.
L'exposition « Franchir la berge » explore une
centaine d'années (1930-2030) à travers une quarantaine de projets,
références iconiques, réalisations ou projets prospectifs du XXeme
siècle, édifices du début du XXle siècle, propositions ou projets pour
les années 2020/2030.
Elle présente des exemples de réalisations dans
l'espace franco-suisse de l'arc alpin, essentiellement autour des lacs
de Savoie, de Haute-Savoie et d'Isère. La scénographie dépouillée et
forte, immerge le spectateur dans les visuels signés de photographes
d'architecture réputés.
« Franchir la berge» est une exposition
d'architecture qui nous amène aux questions de la limite, de la
frontière entre le solide et le liquide, entre le ferme et le mou, entre
le connu et l'incertain, le contraint et la liberté.
« Franchir la berge », c'est pour certains
architectes s'aventurer au-delà des limites imposées par la société.
Lorsque l'architecture quitte la terre ferme, elle devient prospective,
l'ample espace aquatique pouvant alors accueillir toutes les audaces
mentales, sociales, économiques et environnementales.
Cette exposition est produite par le CAUE de
Haute-Savoie en partenariat avec la Ville d'Aix-Ies-Bains, la CUB
(Fondation pour la culture du bâti à Lausanne) et les CAUE de Savoie, de
l'Isère et de Rhône Métropole.
Sylvie de
MEURVILLE Lacs
Le CAUE74 de Haute-Savoie Conseil d'Architecture
d'Urbanisme et de l'Environnement basé à Annecy, associe régulièrement
des plasticiens à ses actions culturelles.
Sculpteur multimédia ,scénographe, Sylvie de
Meurville vit et travaille à Paris, vit et travaille à Paris. Elle
expose quatre sculptures.
Ce sont 4 lacs qui nous sont ici donnés à découvrir
dans l'intimité de leur relation avec les cours d'eaux et petites veines
d'eau qui les alimentent.
Quatre sculptures quasi organiques, tant leur
analogie avec le corps humain est évidente.
À partir du dessin des cours d'eau qui irriguent un
territoire, la tôle d'acier a été découpée puis mise en volume pour nous
proposer une lecture renouvelée des réseaux hydrographiques.
Ces 2 expositions sont visibles au Musée Faure
jusqu'au 12 mai 2019.
FEVRIER 2019
Ouvrir le Musée au plus grand nombre et mettre en
valeur sa force : Rodin et les Impressionnistes.
Ce
lundi après midi, le maire Renaud Beretti a organisé un point presse au
Musée Faure entouré d’Isabelle Moreaux-Jouannet adjointe à la culture,
Delphine Miège responsable du service Ville et Pays d'art et d'histoire,
conservateur du Musée.
En ce mois de février et comme le maire l'avait
annoncé lors de ses vœux à la presse en janvier, 2 évènements originaux
vont avoir lieu au Musée, l'idée étant d'ouvrir le Musée aux personnes
qui n'auraient pas spontanément l'idée d'y venir, l'idée étant de
démocratiser la culture, de la rendre plus accessible, aux plus jeunes,
aux familles, aux visiteurs.
1er
évènement le 14 février :
La Saint Valentin autour de Roméo et Juliette de
Rodin
Cette année, le Musée Faure se met aux couleurs de
la Saint-Valentin ce 14 février autour de la statue « Roméo et
Juliette » de Rodin.
Il sera exceptionnellement ouvert ce jour-là de 17h
à 20h et
l'entrée sera gratuite.
Ambiance rose poudrée, romantique et originale à
l'intérieur du Musée, notamment dans la salle Rodin, et mise en valeur
et en lumières de la façade extérieure du Musée.
Les amoureux pourront poser devant « Roméo et
Juliette », statue de Rodin que le Musée Faure avait prêtée au
Louvre-Lens et qui est revenue la semaine passée au Musée.
Les amoureux repartiront avec leur photo souvenir
et ... une petite surprise. Ceux qui le souhaitent pourront directement
poster leur photo sur la page Facebook de la Ville.
Ce sera aussi l'occasion de découvrir ou
redécouvrir le musée, ses collections et ses œuvres.
Pour mémoire, en 2017, une première St Valentin au
musée avait déjà été organisée.
2eme évènement :
Escape Game au Musée….autour de Rodin les 28
février, 1er, 2 et 3 mars prochains !
Une première à Aix-les-Bains, un Escape Game sur
une énigme à résoudre autour de Rodin.
L'Escape Game se déroulera dans tout le musée, avec
2 acteurs et ces 2 mystérieux personnages seront présents pour
accompagner les participants.
Il faudra résoudre l'énigme de la statuette
oubliée, et pour cela trouver la combinaison du coffre-fort dans lequel
se trouve la statuette !
Enigme :
Un généreux mécène a décidé d'offrir au Musée Faure
une sculpture de Rodin. La mystérieuse statuette n'avait jusqu'alors
jamais été exposée au public.
Mais le pauvre homme a malheureusement oublié la
combinaison du coffre-fort dans lequel repose l'œuvre.
« Parviendrez-vous à retrouver le code afin
d'accéder à son précieux contenu? »
Une énigme, des questions, une combinaison à
trouver, une statuette à découvrir, une photo souvenir à la sortie et
.... un cadeau en souvenir!
Les enfants des écoles et des accueils de loisirs
ont été informés et associés à l'évènement.
Possible de faire jouer des enfants à partir de 5
ans avec ses parents.
Ce jeu est animé par la société Break Out de
Voglans
Actuellement le Musée accueille l'Exposition
« Franchir la berge: Les Alpes, les Lacs, des Architectures ».
JANVIER 2019
Vœux à la presse et
programme culturel 2019 Ce lundi soir, le maire Renaud Beretti a présenté ses vœux à la presse au Musée Faure.
Une 1ere cérémonie de vœux à la presse que le maire a souhaité
conviviale, dans ce lieu parfois méconnu des aixois, chargé de culture
et qui abrite la 2eme collection de Rodin de France, « Musée Faure dont
nous avons commencé la rénovation qui était attendue, comme celle de
l'église Notre Dame ».
Un moment qu'il a souhaité partager avec ses collègues élus du conseil
municipal , des élus du département, les principaux cadres de la Ville,
quelques fidèles soutiens et quelques personnalités aixoises comme
notamment Bernard Riac, Dr Jean Michel Paillot, Doriane, Victor Asensio
qui font de notre ville une ville chargée d'histoire et de culture.
Isabelle Moreaux-Jouannet, Delphine Miege, Nathalie Ponard, Isabelle
Couette et l'équipe du Musée ont parfaitement orchestré la mise en scène
réussie de cette soirée, autour d’un moment convivial que le maire a
souhaité en musique avec la belle voix de Marie Laure Célisse
accompagnée par César.
Dans son discours, Renaud Beretti rappelait ce qu’il avait dit lors de
ses vœux à la population, que l’année 2019 sera culturelle et
patrimoniale avec une feuille de route chargée qu’il a détaillé :
« • Avec une programmation toujours éclectique, diversifiée, une culture
pour tous, populaire, et non élitiste. Avec de la comédie, du théâtre,
des chansons.
• Avec notre programmation phare qui comprend parmi d'autres Les nuits
Romantiques, le Festival d'Opérettes le dernier de France, les jeunes
virtuoses de la Brèche, le Festival de Tango, et Musilac, le premier
festival pop rock d'Auvergne-Rhône-Alpes .
Et puis des rencontres autour de la BD et du cinéma, sans oublier le
théâtre avec les 70 ans de Charles Dullin
• Mais également des expositions qui mêlent les commerces et les arts,
avec Has' Art'dez-vous qui a rencontré un beau succès et qui sera
reconduit.
• Nous aurons également des événements culturels organisés en
partenariat avec la Facim :
-C'est mon patrimoine! Le printemps de la Facim avec Savoie biblio et
les rencontres littéraires de Hautecombe-Aix riviera,
-Le prix littéraire des collégiens des 2 Savoie Alterados avec le
Département, le 4 mai 2019,
-Osez les arts en famille, sur la thématique intergénérationnelle, pour
sensibiliser aux différentes pratiques culturelles, qui se tiendra cette
année le samedi 6 avril 2019 .
• 2019 sera aussi consacrée au développement de la statuaire, des
statues d'artistes dans la ville, une idée qui me tient à cœur.
Nous prévoyons une acquisition statutaire annuelle, le but étant de
créer des lieux repères dans la ville.
EN PROJET:
Le Chat de Michel BASSOMPIERRE en 2019
Dès 2019 une exposition de plusieurs sculptures de Livio BENEDETTI au
Grand Port, dans le Parc thermal, etc.
• Projet de médiathèque dans les anciens Thermes. Une réflexion commune
sera organisée afin d'associer les lecteurs, la population et les
associations culturelles à ce projet.
• Lancement d'une réflexion sur le futur centre d'interprétation du
patrimoine, lié à notre label Ville d'art et d'histoire, accolé à la
future médiathèque et à une salle d'exposition pour les arts plastiques.
• Et enfin un dossier de fouilles archéologiques de la ville romaine et
gallooromaine.
Des pré-fouilles vont être lancées sous l'Hôtel de Ville, le Temple de
Diane et le Parc Thermal en préfiguration du ClAP (2019-2021).
• On pourrait aussi citer le projet de sauvegarde et de réhabilitation
des anciens Thermes. Il s'agit là de notre patrimoine, notre histoire,
notre avenir. 55000 m2 et 20 siècles d'histoire.
Nous réfléchissons actuellement à une mise en lumière de la façade des
Thermes, comme nous avons pu le faire à l'occasion du Mapping vidéo 3D
que nous avons proposé aux Aixois le 22 décembre dernier, spectacle qui
retraçait l'histoire d'Aix depuis ses origines.
Les Thermes nous mènent à vous parler aussi des réunions d'information
que nous allons organiser début février, les 4, 6 et 8 à 19h au Centre
des congrès pour présenter aux Aixois les 3 projets architecturaux qui
seront soumis à l'avis et au vote des Aixois, dans le cadre justement de
ce grand projet de réhabilitation des anciens Thermes.
LES
PROJETS À VENIR AU MUSÉE
• Tout d'abord un vrai projet de moderniser de nos installations de
médiation et un important travail sur la rénovation du bâtiment: espace
café, boutique, etc. (Etude en 2019, travaux sur 2020 et 2021).
• L'Exposition Franchir la berge: Les Alpes, les Lacs, des
Architectures. Du 8 février au 12 mai 2019.
Réalisation puis acquisition d'une œuvre plastique numérique de Jacques
PERCOMTE qui sera exposée de manière pérenne au Musée.
• L'Exposition Jasmin Joseph : sur la thématique d'Haïti, organisée en
collaboration avec la FACIM et Pays de Savoie Solidaires.
De juin à décembre 2019.
Les Rencontres Littéraires de la Facim, que j'évoquais précédemment et
l'opération C'est mon patrimoine seront intégrées à cette thématique
d'Haïti.
• La mise en place d'un partenariat avec les Musées de Chambéry avec un
même Pass pour 2 musées.
• L'achat d'une résine du Musée Rodin de Paris que l'on exposerait en
ville afin de rappeler que nous disposons de la 2e collection Rodin de
France.
• L'acquisition de l'œuvre Giverny: dans le jardin de Claude Monet, et
le don de l'œuvre Idylle, Isadorables près d'un lac suite à l'exposition
«Pas de deux, Auburtin, Rodin et la danse ».
• La borne numérique à l'entrée du cimetière va être complétée de
biographies des figures historiques inhumées à Aix (ex: Marie de Solms,
Léon Brunschwig, la famille Boucher, etc .
• Le Chalet Lang, chalet conçu par Denys PRADELLE, symbole de
l'architecture de montagne des années 50 et classé monument historique
va être récupéré et implanté dans un lieu qui reste à définir afin de
construire un projet pédagogique autour (201992020).
• Projet de cabanes éphémères permettant l'accueil d'une exposition
temporaire avec concours de cabanes pour travailler sur l'architecture
(2019).
D’AUTRES PROJETS EN
COURS DE REFLEXION
• La mise en place du dispositif dit du 1 % artistique permettant aux
collectivités territoriales de financer l'acquisition d'œuvres
d'artistes vivants lors de projets de construction neuve pour les
collectivités. C'est une possibilité qui nous est offerte et non une
obligation.
Ce dispositif s'applique aux collectivités territoriales dans leurs
domaines de compétences (bibliothèques, collèges, lycées, par exemple).
Le 1 % est calculé sur le montant des travaux de construction, extension
et réhabilitation de bâtiments HORS voirie, réseaux, équipement
mobilier, études de géomètre et de sondage
Ce dispositif a été mis en place pour soutenir la création contemporaine
et sensibiliser le public et il répond à des règles spécifiques de
passation de la commande publique.
• Un projet d'exposition départementale d'INIS, artiste peintre et
sculpteur post impressionniste, qui pourrait se tenir fin 2019, à
Aix-les-Bains, INIS et Rodin
• Et puis quelques mots pour vous rappeler aussi que nous avons lancé un
concours photos Regards d'Aixois , ouvert jusqu'au 31 mars prochain où
nous vous invitons à poser votre regard, votre œil, votre sensibilité
sur la ville.
Concours qui mènera à une exposition :innovante, inédite et originale
qui mettra en valeur les meilleures photos sélectionnées.
DEUX ÉVENEMENTS ORIGINAUX À VENIR AU MUSÉE FAURE
• Un moment original et romantique à l'occasion de La Saint-Valentin
autour de la sculpture Roméo et Juliette d'Auguste Rodin qui revient au
Musée après avoir été prêtée au Louvre-Lens depuis septembre dernier, le
14 février prochain de 17h à 20h, avec entrée gratuite, mise en lumière
du Musée, photo proposée aux amoureux, etc.
• Un Escape Game sur une énigme à résoudre autour de Rodin, les 28
février, 1 er, 2 et 3 mars prochains.
Expérimentation qui selon le succès rencontré, sera améliorée
complexifiée et pérennisée ».
OCTOBRE 2018
« Pas de deux : Auburtin, Rodin et la danse »
En ce
vendredi 5 octobre, il y avait foule au Musée Faure à l’heure de
l’inauguration de l’exposition « Pas de deux : Auburtin, Rodin et la
danse » qui sera visible jusqu’au 6 janvier 2019.
L’inauguration de cette très belle exposition
marquait également la 1ere sortie de Renaud Beretti en tant que maire
intérimaire, accompagné de Marina Ferrari et de plusieurs adjoints ou
conseillers municipaux. C’était également la « première » pour Delphine
Miège qui succède à André Liatard partie en retraite.
Avec son équipe cette dernière a marqué de son
empreinte sa première exposition. Après une ouverture en musique par le
quatuor Varèse dans le cadre des Nuits Romantiques qui se déroulaient
jusqu’à la fin de la semaine, un ruban inaugural à l’entrée du Musée
Faure était coupé par Renaud Beretti en présence de Marina Ferrari,
Isabelle Moreaux Jouannet, Raynald Vial et Delphine Miège !
L’entrée du musée à l’intérieur, a été également
modifiée avec le déplacement de la banque d’accueil et un espace plus
épuré au niveau également des salles d'exposition.
Cette exposition propose des œuvres réalisées par
Jean Francis Auburtin (1866-1930) peintre et décorateur qui a travaillé
sur le thème de la danse.
Auguste Rodin (1840-1917) sculpteur considéré comme
le père de la sculpture moderne, se consacra également à l'étude des
mouvements après 1900.
Les nombreux visiteurs attendus pourront ainsi
admirer une cinquantaine d'oeuvres d'Auburtin provenant de collections
privées comme Danseuse au voile rose, au bord du lac jeune fille penchée
vers le cygne, Grande Isadorables près d'un lac, sur les pointes
danseuse à la grande chevelure, Grande danseuse à la Tiare, Danseuse
Gambodgienne au voile blanc, danseuses nues ou les 3 grâces, entre
autres.
Des dessins, sculptures photos et documents de
Rodin sont présentées, venant de la collection Faure et du Musée Rodin
de Paris, comme entre autres Mouvements de danse A, Mouvements de danse
I, Danseuse Gambodgienne de face.
L'exposition est visible jusqu'au 6 janvier 2019
aux heures d'ouverture du Musée du mercredi au dimanche.
Renseignements 04 79 88 68 00
SEPTEMBRE 2018 Exposition "Auburtin, Rodin et la danse"
JUIN 2018
Le
conservateur André Liatard tire sa révérence après quelques 180
expositions ! Rentré au Musée Faure le 1er juin 1988, André Liatard quitte ses fonctions ce 1er juillet 2018 pour cause de retraite. Durant toutes ces années, il a cotoyé 3 maires dont Gratien Ferrari qui l'avait recruté, André Grosjean et Dominique Dord. Avant son entrée au Musée Faure pour s'occuper dans un premier temps des expositions temporaires, André enseignait l'histoire. En 1992 avec Hélène Richard alors directrice de l'animation, il assure la programmation de spectacles à Aix les Bains avant d'être nommé au Musée Faure à plein temps. Un passage qui marquera ce musée avec à son actif quelques 180 expositions temporaires, des centaines de conférences sur l'histoire de l'art et de nombreuses animations au Musée Faure ! Pour sa dernière exposition « Jubilons Jubilez » dont le vernissage s'est déroulé le 1er juin et pour fêter 30 ans d'expositions, il a rassemblé 37 artistes ayant exposé au musée.. « Ma dernière exposition a été un succès au niveau du vernissage avec plus de 200 personnes. J'ai été ému par cette soirée. Je vais écrire un livre sur la maladie de mon épouse : l'éléctro-hypersensibilité (EHS) car peu de gens en parle. Et pourtant de plus en plus de personnes sont confrontées à cette terrible maladie. » Il a programmé des conférences sur l'histoire de l'Art, « mais il faut aussi que je pense à soigner ma maladie ». Ses meilleurs souvenirs resteront les expositions de Camille Claudel et de Kandinsky. Dans un autre registre, le retour du Pizarro reste un bon souvenir:" J'ai été tout seul pour me battre, mais je suis persévérant. Avec la petite juge d'instruction de Chambéry qui a eu le courage avec moi de relancer à chaque fois la procédure durant 9 années ! Ce fut le long parcours du combattant et cela a fini par payer avec sa restitution au musée en 2012! Mon plus mauvais souvenir est le casse du Musée Faure au cours d'une nuit de 2014 avec le vol de 2 bronzes jamais récupérés ! »
Avant de rendre les
clés, il est confiant sur l'avenir du Musée : « Ma succession est entre
de bonnes mains avec Delphine Miège déjà animatrice du patrimoine et
directrice des musées d'Aix les Bains, secondée par Isabelle Couette
régisseuse des collections qui s'occupe des œuvres du Musée!
»
André Liatard devant
des œuvres de sa dernière exposition
MAI 2018
MAI 2017
AVRIL 2017
Exposition du Centenaire Auguste Rodin
Ce
vendredi s’est déroulé le vernissage de l’exposition « Dessins et
lithographies de A.Rodin » en présence d’un nombreux public et d’élus. A
cette occasion il a été annoncé le lancement de l’audio-guide et
l’application smartphone dédiés à la salle des sculptures Rodin.
Dans la salle principale trônent 2 magnifiques
sculptures en bronze provenant de collections privées : « L’Homme
penché » de Camille Claudel de 1886 et « L’Eternel Printemps » d’Auguste
Rodin de 1884.
A ce sujet, le conservateur du musée Faure André
Liatard, a précisé que cette œuvre d’A.Rodin pourrait être laissée au
musée sous forme de dotation !
L’exposition de 25 dessins et 34 sculptures, est
visible jusqu’au 3 septembre 2017.
MARS 2017 Le sculpteur Daniel FAVRE, qui expose jusqu’au 26 mars au musée Faure d’Aix-les-Bains vous accueillera vendredi 10 mars de 14h à 16 h au musée Faure, pour présenter son travail au public et dédicacer la monographie « Daniel Favre Sculpteur » qui vient d’être éditée, et qui sera en vente sur place.
FEVRIER 2017
Lancement de « l’année Rodin » (1917-2017)
25 dessins, 34 sculptures
Du 31 mars au 3 septembre 2017
Ce
vendredi matin s’est déroulée au Musée Faure une conférence de presse
pour le lancement de « l’année Rodin » en présence du député maire
Dominique Dord, de Renaud Beretti 1er adjoint et élu au
patrimoine au niveau départemental, d’Isabelle Moreaux Jouannet adjointe
à la Culture, d’André Liatard conservateur du Musée Faure et des
représentants d’associations qui prennent part à cette Année Rodin .
« L’idée a vu le jour sous l’impulsion d’Isabelle
Moreaux Jouannet, André Liatard et Isabelle Couette qui a eu la bonne
idée d’offrir aux amoureux la possibilité de se faire photographier
devant la statue de Rodin représentant Le Baiser.
C’est une manière pour nous de marquer le
centenaire de la mort de Rodin (1917)et de mettre un peu plus en avant
ces collections incroyables et un peu inconnues des œuvres de Rodin du
Musée Faure », précise Dominique Dord.
Pour André Liatard, « C’est l’occasion de
mettre en valeur la collection du docteur Faure, une collection
bourgeoise en partie car le docteur avait un grand appartement à Paris,
mais aussi une grande villa à Aix les Bains.
Toutes les œuvres du musée sont authentiques,
toutes ont été expertisées par la plus grande spécialistes de Rodin et
ancienne directrice du Musée Rodin à Paris.
C’est un évènement qui va être exemplaire au niveau
de la collaboration avec l’Office du Tourisme, le service Art et
Histoire, le service Parcs et Jardins, le conservatoire, les écoles de
la ville, une multiplicité de partenariats qui est l’exemple de ce que
l’on doit faire. Encore merci au docteur Faure ! »
Exposition « Génération » avec Matt B, Daniel Favre et Franck Lloberes
Pour
la 1ere exposition de l’année 2017, André Liatard le conservateur du
musée Faure présente une exposition intitulée « Génération « , composée
d’œuvres de 2 aixois Franck Lloberes peintre illustrateur proche de
l'hyperréalisme et Matt B inspiré de BD, le Graff, le Street Art, ainsi
que du sculpteur chambérien confirmé Daniel Favre qui présente plusieurs
statues en Bronze.
L’inauguration s’est déroulée ce vendredi 27
janvier 2017 en présence d’un nombreux public, des 3 artistes, de Renaud
Beretti 1er adjoint, Isabelle Moreaux Jouannet adjointe à la
culture, Jean Marc Vial et André Gimenez conseillers municipaux et de
plusieurs artistes de la région.
« L’idée de cette exposition est de réunir 3
artistes avec le principe de base qu’ils ne se connaissent pas » ,
précise André Liatard. « Ils représentent 3 générations différentes un
trentenaire Matt B, un quadragénaire Franck et Daniel le plus âgé. »
Ces 3 artistes représentent un mélange des
générations avec Matt B issu du graphe et du Street Art, mais qui a pris
son envol d’artiste de peintre à part entière avec une activité
performante (écriture d’un tableau en direct) comme le grand tableau à
l’entrée de la salle mais aussi un travail de gravures extraordinaire
que l’on découvre à l’occasion de cette exposition. Il peut aller du
très petit à la démesure (Gorgones, Love you, Enigma, Drus entre
autres).
Franck est bien connu car présent sur pas mal de
murs d’Aix
Les Bains avec entre autres des cabines de
transformateurs sur lesquelles il peint des œuvres rappelant souvent
l’histoire d’un quartier, ou la vie d’Aix les Bains, des trompes l’œil !
Au niveau de sa peinture, c’est la représentation
hyperréaliste par excellence, une peinture très colorée. Mais aussi des
tableaux en Noir et Blanc sur l’Amérique contemporaine ( Cash, Rage II,
Handy Parkway notamment).
Au milieu des 2 jeunes peintres, Daniel Favre fait
admirer ses sculptures qui tournent autour du corps, féminin notamment
avec des lignes très épurées (Mante Religieuse, Baiser II, Tête au
carré, Pauline).
Ces œuvres sont réalisées en diverses matières
comme le bronze, le marbre, la céramique. « Un artiste trop discret »
pour le conservateur, « qui ne se met jamais en avant alors qu’il est
présent dans de nombreuses galeries !
C’est toujours relativement compliqué de faire
cohabiter plusieurs artistes avec les écritures et des styles très
différents.
Mais pas lors de cette exposition, car les
peintures sont fluides et l’écriture de Daniel est très variée »,
précisait André Liatard avant de présenter l’évènement de cette année
Rodin 2017 pour le Musée : Le centenaire de la mort de Rodin !
« C’est le musée Rodin de Paris qui chapote
l’opération nationale, sachant que nous avons au Musée Faure une belle
collection de Rodin dans la collection Faure avec 34 sculptures et 25
dessins ! A partir du 1er mars on va sortir nos dessins accrochés dans
ces 2 salles pour mettre en avant cette très belle collection car en
France il n’y a que 3 ou 4 musée qui ont un peu plus de 15 sculptures et
Aix les Bains en a 34, plus 2 déposées dans le musée Rodin et une en
bronze (Eternel printemps) qui sera prêtée pendant l’exposition par un
collectionneur aixois ! » Cette très belle exposition est visible jusqu'au 26 mars 2017.
JANVIER 2017
OCTOBRE 2016
Tableau tactile pour non voyant
En ce
mois d’octobre, une sympathique réception s’est déroulée au Musée Faure
à l’occasion de la remise officielle au Musée d’un tableau tactile pour
les personnes non voyantes par le Lions Club Chambéry Aix les Bains
Doyen, présidé par Martial Blanc.
Ce tableau tactile a été réalisé en 3D et en résine
de polyuréthane par Rémy Closset bénévole de l’association Valentin
Hauy. Ce type de tableau est accompagné d’une colonne sonore, d’un audio
guide ou d’une personne.
Ce nouveau tableau tactile du musée Faure
représente les « Danseuses Mauves d’Edgar Degas qui lui-même eut une
maladie des yeux qui le rendra aveugle à la fin de ses jours, marquant
la fin de son activité.
Recouvert d’une matière spéciale, ce tableau
tactile en relief permet aux visiteurs de le toucher.
C’est le 4eme tableau tactile qui vient enrichir
les œuvres du Musée.
Exposition peintures,
sculptures
« Cercle de vie » d’Annie et Danielle Berthet
Pour
sa dernière exposition de l’année 2016, le Musée Faure réunit 2 artistes
locales Annie Berthet peintures et sculptures et Danielle Berthet
peintures, œuvres graphiques et photographies, 2 femmes aux univers
totalement différents.
Le vernissage s’est déroulé en présence d’un
nombreux public, d’André Liatard le conservateur du Musée, d’Evelyne
Forner adjointe aux associations, Jean Marc Vial conseiller municipal et
les 2 artistes.
Pour André Liatard commissaire de cette exposition,
le challenge entre ces 2 artistes portant le même nom mais ne se
connaissant pas auparavant, n’était pas de les confronter mais de
trouver quelque chose qui coule de façon très fluide : « Cela n’a pas
été facile pour arriver à concilier le monde extrêmement personnel et
extraverti d’Annie, et le monde beaucoup plus paisible, beaucoup plus
préparé de Danielle. On a trouvé le lien autour du « Cercles de Vie ».
Ainsi Danielle présente des tableaux sur le thème
du cercle végétal de l’arbre et Annie le Cercle de Vie avec cet
autoportrait sans cesse renouveler à travers sa peinture. Il y a quelque
chose de très fort dans ces 2 mondes, chacune arrive à créer suivant son
tempérament ! »
Danielle présente avec l’arbre comme fil
conducteur, une vingtaine de peintures, dessins, gravures ou
photographies, en utilisant l’acrylique, l’aquarelle, la sanguine, la
mine de plomb voir l’encre que le visiteur pourra découvrir à travers
ses œuvres : « Tranches de vie », « J’appartiens à l’armée des arbres »,
« Petit tas de bois », « Arbre 1 » entre autres !
De son côté Annie se dévoile à travers plusieurs
peintures auto portrait comme son « Septénaire » composé de 7 acryliques
sur toile, ainsi que des petites et grandes sculptures baroques en
bronze ne représentant toujours que la femme nue : « Fessée »,
« Levrette », « Jeuseul » ou « Acroupie » une sculpture qui accueille le
visiteur à l’entrée du Musée !
Ces corps de femmes sont son cercle de vie.
Cette exposition commune de 2 artistes au
tempérament opposé, est visible jusqu'au 11 décembre 2016 aux heures
d’ouverture du Musée Faure, 10 boulevard des Côtes.
Centenaire de Rodin
L’année 2017 marquera le Centenaire de Rodin
(1917-2017). A cette occasion le Musée Faure dévoilera ses trésors cachés du 31 mars au 3 septembre 2017, soit 24 œuvres graphiques du Maître de Meudon !
de gauche à droite André Liatard, Évelyne
Forner, Danielle Berthet, Annie Berthet et Jean Marc Vial.
JUILLET 2016
Le
musée Faure présente jusqu’au 25 septembre 2016, sa 4eme et dernière
exposition de la saison 2015-2016, avec Les Fleurs d’Ernest Filliard,
peintre d’origine chambérienne (1866-1933).
L’inauguration par le conservateur du musée André
Liatard, s’est faite en présence d’un nombreux public, d’Isabelle
Moreaux Jouannet adjointe à la culture, Jean Marc Vial conseiller
municipal, ainsi que Didier Pillet commissaire de l’exposition avec
André Liatard mais aussi pilier d’un groupe de collectionneurs
chambériens avec Christophe Mottet passionnés de peintures, et Luc
Hermet de la Banque de Savoie dont l’appui a permis de monter cette
exposition.
Cette exposition est composée de nombreux tableaux
petits et grands représentant des fleurs dans un bol, sur un meuble, en
bouquet ou autres, réalisées en aquarelle ou huile sur toile avec
beaucoup de couleurs! Ces compositions sont un régal pour l’œil du
visiteur.
Comme le précise André Liatard, ces roses rouges,
dahlias, pivoines, œillets, gentianes bleues, fleurs multicolores,
dahlias, anémones, zinnias, jetée d’œillets, de pivoines ou encore
d’hortensias, réalisés dans une explosion de couleurs, créent une
atmosphère apaisante et de bien être en parcourant les salles du Musée
Faure.
Même si Ernest Filliard a réalisé de très beaux
portraits ou de délicats paysages, ses réalisations florales dominent
son œuvre.
Une belle exposition de fleurs multicolores à
découvrir cet été, et à apprécier en ces périodes plus que sombres !
Le musée est ouvert tous les jours de la semaine,
sauf le mardi, le 14 juillet et le 15 août.
Tel :
04 79 61 06 57
museefaure@aixlesbains.fr
JUIN 2016
HOMMAGE A LAMARTINE
L’inauguration
de l’exposition « Le Lac, un hommage à Lamartine » s’est déroulée au
Musée Faure en présence d’un nombreux public.
Au début du XXème siècle, François Boreau, mécène
privé, commande au sculpteur chambérien Mars Vallett une sculpture sur
pied en ferrociment représentant Lamartine. Cette sculpture une fois
achevée sera acheminée jusqu'à Châtillon, dans le parc du mécène qui
domine le lac, par bateau depuis Bourget du Lac. Cette expédition est
parfaitement racontée à travers des photos d'époque d'Edouard Navello.
A l’issue de cette inauguration, la SAHA a
présenter son dernier ouvrage consacré à Lamartine.
L’exposition est visible jusqu’au 29 juin au Musée
Faure.
MAI 2016
AVRIL 2016
« Point à la ligne », avec
Kymia et Marine Arragain
Après
les peintures de Pierre Jean Llado, pour sa 2eme exposition 2016 le
Musée Faure poursuit ses découvertes avec l’association de jeunes 2
artistes.
L’exubérance de la très talentueuse sculpteure
Kymia et les compositions picturales plus intimistes de Marine Arragain
réalisées avec de l’encre de chine spéciale, sont associées le temps de
cette exposition dont le fil rouge est « Point à la ligne ».
Kymia a déjà exposé au Musée Faure au début de sa
carrière à l’automne 90. Elle est ensuite partie du côté des Ardennes
avant de revenir sur Annecy depuis une quinzaine d’année.
Marine Arragain est une jeune peintre pleine de
promesses, aixoise d’origine, mais volant de ses propres ailes à Paris
où elle vit et travaille habituellement : « Le Musée c’est celui de mon
enfance. Jamais je n’aurai pensé exposer un jour en ces lieux ! ».
L’inauguration s’est déroulée en présence d’un
nombreux public de connaisseurs, d’amis, d’Isabelle Moreaux Jouannet
adjointe à la culture, Aurore Margaillan et Jean Marc Vial conseillers
municipaux, ainsi que les 2 artistes.
Un mariage improbable qui fonctionne
« Point
à la ligne, c’est la fin d’une histoire, mais aussi le terme d’une
rencontre de 2 tempéraments artistiques qui
Kymia sculptrice de talent, travaille le métal, et
en particulier l’aluminium, avec différentes techniques allant du
chalumeau à la chaudronnerie pour obtenir des volutes et des poussées
verticales vertigineuses.
Marine Arragain est une jeune peintre aixoise
pleine de promesses. Elle a choisi la difficile voie de l’abstraction
pour nous montrer les avatars d’un signe, jusqu’au point à la ligne.
C’est du demi figuratif et du demi abstrait
Kimia est quelqu’un d’extraverti à travers sa
sculpture, à l’inverse de Marine dont l’écriture est assez réservée au
premier abord. C’est aussi un bouillonnement intérieur
Toutes ces pièces ont été sélectionnées mais en
nombre limités. Il y a en a au rez de chaussées, au 1er étage
et même des sculptures associées à celles de Rodin !
C’est un peu un jeu de piste pour les nombreux
visiteurs attendus pour découvrir cette double exposition d’un mariage
improbable qui fonctionne, visible jusqu’au 12 juin 2016 aux heures
d’ouverture du Musée Faure. Tel 04 79 61 06 57
JANVIER 2016
Les couleurs « Sang et Or » de Pierre Jean Llado
En ce
vendredi 15 janvier s’est déroulée la 1ere exposition 2016 du Musée
Faure en présence d’un nombreux public et de membres du conseil
municipal dont l’adjointe à la culture Isabelle Moreaux-Jouannet.
Pour cette 1ere de l’année, le conservateur du
musée André Liatard présente les œuvres lumineuses du chambérien Pierre
Jean Llado
né
à Lyon en 1948 et d'origine catalane par son père. Peintre depuis 1979,
sa vie, son œuvre sont faites de voyages et de rencontres au fil du
temps passé à peindre ce qu'il a vu et imaginé, personnages, paysages ou
scènes de vie.
En présence de l’artiste, André Liatard détaille
cette exposition visible jusqu’au 20 mars 2016 :
« Ce soir c’est en quelque sorte une exposition
exceptionnelle avec des toiles que le peintre ne voulait pas forcement
montrer. C’est beaucoup de soleil dans l’époque que nous vivons
actuellement, c’est très gaie, très colorée.
« Sang et Or » ce sont vraiment les couleurs de la
Catalogne, une peinture très expressive, très très colorée. Ce qui
frappe avant tout c’est la couleur et le côté très narratif de cette
peinture. Autant Pierre Jean peut peindre une rue de New York ou le port
de Hong Kong, puis tout d’un coup un lieu bien tranquille en pleine
campagne. Au niveau paysage, il n’a plus rien à apprendre, ni à
prouver. »
Dans la 1ere salle d’exposition il y a beaucoup de
paysages, et dans la 2eme trônent de grands portraits, des choses
beaucoup plus difficiles à peindre mettant en scène des personnages
féminins, une écriture de Pierre Jean en hommage aux femmes.
De nombreuses années de travail
« Cette exposition représente 25 à 30 ans de
peintures. Il n’y a pas de dates d’inscrites car on n’est pas dans une
rétrospective, mais plutôt un pèle mêle d’œuvres de l’artiste qui
finalement trouve une unité à travers cette exposition du Musée ».
Pour Isabelle Moreaux-Jouannet
« Le musée Faure met en évidence
un peintre de la région. Avec cet artiste l’année commence avec de la
couleur. On s’arrête devant ses tableaux et on entre dans la magie de
Pierre Jean, sa couleur. Il nous offre un moment de bonheur. »
Homme discret, patient et cependant passionné,
Pierre Jean Llado sera aussi discret dans ses commentaires:
« J'ai mené une vie de bohème, à
la manière des peintres paysagistes anglais du XIX siècle. »
Au grès de sa déambulation, le visiteur pourra
découvrir accrochés aux cimaises du Musée Faure un coktail d’œuvres
allant D'un Rêve à l'Autre à Peau d'Ane en passant par Quais de Paris,
Par une Belle Journée (Hong-Kong), Danse, Enseignes Lumineuses à Times
Square ou encore Rêve !
Musée Faure 10, boulevard des côtes 73100
Aix-les-Bains tel 04 79 61 06
57
Exposition jusqu’au 20 mars 2016.
Ouvert de 10h à 12h et de 13h30 à 18h Fermé les
mardis et jours fériés Fermé les lundis et mardis du 01/11 au 31/03
Tarifs: 5 € (plein) 2,50€ (réduit)
André Liatard en compagnie de Pierre Jean Llado
OCTOBRE 2015
« Sur la Réserve », ou la face cachée des
collections du Musée !
Après
Hervé Burret en janvier, Philippe Quoturel et Nicolas Lavarenne en mars,
Jeannie Lucas et Mylène Besson en juin,
Ce vendredi 9 octobre s’est déroulé le vernissage
de la dernière exposition 2015 intitulée « Sur la Réserve », en présence
du député maire Dominique Dord, de nombreux adjoints et conseillers, du
commissaire de l’exposition André Liatard et d’un nombreux public.
Tous les cinq ans environ, le musée Faure sort de
ses réserves, des oeuvres significatives de sa collection, quelques unes
acquises récemment comme « Sans titre » lithographie de Maurice Esteve
en 2015, « Femme au milieu d’une pièce » lithographie de Jean Rustin
(1928-2013) en 2012, « Rodin »
huile de Claude Max Lochu en 2012, de dons comme
« Paysage de neige » huile de
Charles Cuzin (1907-1975) en 2012, « Paysage » huile d'Auguste Ravier
(1814-1895) en 2014 cette dernière a illustré la carte d'invitation de
cette exposition, mais la plupart des œuvres appartenant de longue date
aux collections du musée.
Ce type d’exposition est une façon de montrer au
public ce qui n’est pas souvent exposé, en quelque sorte la face cachée
des collections, qui est souvent bien plus importante que les œuvres
exposées en permanence. Des œuvres qui sont régulièrement prêtées pour
des expositions temporaires.
« Sur la Réserve » présente les dernières
acquisitions du musée ainsi que des œuvres conservées dans ses réserves,
ce qui faisait dire à André Liatard :
« Nous sommes vraiment dans le musée Faure car
toute la collection de cette exposition, appartient au Musée, mais
seulement une faible partie des réserves de ce musée. Ces réserves c’est
tout le territoire caché, un peu la caverne d’Ali Baba. Il y a des
choses extraordinaires. Il y a quelques réserves qui date d’avant mon
arrivée. Mais les 9/10eme de ce qui est exposé c’est moi qui l’ait
acquis soit par des achats, soit par des dons ou autres. A cette
occasion, je fais appel à tous ceux et celles qui veulent nous confier
des œuvres. On les accepte
si elles entrent dans le cadre que le musée peut recevoir. »
Le commissaire reconnaissait que le plus dur a été
de trouver un lien entre tous les tableaux auxquels se sont ajoutés 2
petites pièces en cristal au centre des salles, car l’ensemble est très
disparate avec des œuvres entre autres de Viala, Cachoud, Cariffa,
Poignant, Auburtin, Piette, Soulages, Estève, Lanskoy, Poliakoff,
Corneille ou encore Hermann !
Politique municipale peu connue
En compagnie de la donatrice Mme Ravier présente au
vernissage, pour le député maire : « On est réuni vraiment dans l’esprit
de la collection du docteur Faure avec une multitude de genres
picturaux, avec des noms d’artistes qui nous parlent, d’autres moins
mais qui le deviendront peut être un jour. Ce qui compte c’est que ces
œuvres touchent notre sensibilité et vu le nombre d’œuvres chacun peut
s’y retrouver. C’est peut être aussi une des politiques municipales peu
connue. Elle n’a pas changé malgré certaines difficultés financières
avec une continuité dans les acquisitions d’œuvres qui ont un double
effet : aider des artistes locaux et pas seulement, tout en enrichissant
la collection du Musée. »
Cette très belle exposition est visible jusqu’au 18
décembre 2015.
Musée Faure 0479610657 10 boulevard des côtes Aix
les Bains
Ouvert de 10h à 12h et de 13h30 à 18h. Fermé les
mardis et jours fériés, fermés les lundis et mardis du 1/11 au 31/03
Tarif : 5€ (plein) et 2,5€ (réduit)
JUIN 2015
"Infans » par les peintres Mylène Besson et
Jeannie Lucas
Le
vernissage de l'exposition "Infans" s’est déroulé en présence du député
maire Dominique Dord, de l'adjointe à la culture Isabelle Moreaux
Jouannet, du conservateur du Musée Faure André Liatard, de Frédérique
Martiningo qui a eu l’idée de base de cette exposition, des 2 artistes
et d'un nombreux public.
Au départ Mylène Besson de Chambéry et Jeannie
Lucas de Douarnenez ne se connaissaient pas. Elles ont appris à se
connaître et se sont réunies autour du thème du monde de l'enfance.
Elles ont su mêler avec bonheur leur talent particulier, pour réaliser
des œuvres magnifiques.
Dés l’entrée dans la 1ere salle d’exposition
temporaire, le visiteur se retrouve tout de suite dans le thème de
l’enfance qui surgit avec un immense jeu de marelle à même le sol et qui
trône au centre de la salle. Sur cette marelle se trouvent des pièces en
céramique représentant Alice, célèbre personnage de Lewis Caroll,
symbolisant le fantastique !
En ouverture, André Liatard présentait cette
exposition d’un nouveau binôme d’artistes le troisième opus de cette
saison mais le 1er entièrement féminin car en cette année
2015, le Musée Faure a choisi de ne présenter que des binômes :
« Infans, l’Enfant, l’enfance, c’est tout un monde
de souvenirs ensoleillés ou émerveillés. C’est une bouffée d’air, de
replonger dans une enfance heureuse, mais pas toujours heureuse, comme
le montre le grand dessin de Mylène avec l’enfant soldat, l’enfant qui a
faim, l’enfant qui travaille. Donc les conditions peuvent être très
différentes.
Chaque artiste s’est mise au travail sur ce thème
qu’elles ont spontanément choisi, et sur lequel chacune a pu dès lors
apposer sa propre personnalité et sa propre écriture.
Mylène Besson a ainsi accompli un travail de
portrait, de groupe, avec beaucoup d’enfants, tous les enfants du monde,
heureux et malheureux, libres ou esclaves, bref un état des lieux visuel
de la condition d’enfant à travers le monde.
Jeannie Lucas est une merveilleuse créatrice qui
met en scène un monde merveilleux, inspiré à la base d’Alice de Lewis
Carroll, mais surtout dans la manière subtile et délicate avec laquelle
elle restitue des vues anciennes par elle, reformatées. Dans ses grandes
toiles carrées comme dans ses fines céramiques, c’est donc tout le «
merveilleux » de l’enfance que l’on revit. »
Au total, les 2 artistes présentent quelques 35
œuvres de portraits collectifs ou singuliers réalisés à l’huile,
acrylique, encre et graphite, pastel, fusain sur papier, carton ou
toile, le tout répartie dans les 2 salles d’expositions temporaires
habituelles et à tous les étages ! L'exposition est visible jusqu'au 20 septembre 2015 aux heures d'ouverture du musée. Renseignements au 04-79-61-06-57.
De gauche à droite Dominique Dord, Frédérique
Martiningo, Jeannie Lucas, Mylène Besson, Isabelle Moreaux Jouannet et
André Liatard.
MAI 2015
MARS 2015
JANVIER 2015
Exposition de peintures « JE T’EMBRASSE FORT »
Hervé Burret et Serge Croibier : si loin, si
proche !
Comme
un clin d'œil du destin au massacre survenu au sein du journal Charlie
Hebdo le mercredi 7 janvier 2015, le vernissage de l’exposition "JE
T’EMBRASSE FORT » des artistes Serge Croibier-Huguet et Hervé Burret en
collaboration avec la MJC d’Aix les Bains et le Musée Faure, a coïncidé
avec la fin d’une tragédie parisienne sur fond de terrorisme qui a mis
en émoi la France entière pendant plusieurs jours!
Ces deux lieux de culture accueillent le temps
d'une exposition temporaire, le regard croisé de ces deux artistes, avec
bien évidemment des œuvres différentes de part et d’autres, tout en
étant une suite cohérente de la même narration entre 2 peintres à la
fois si différents et si semblables, chacun dans sa propre vision de son
monde.
MJC
puis Musée Faure
Le début de ce double vernissage s’est déroulé à
l’Espace Vaugelas de la MJC coïncidant avec la fin de mois de travaux
au sein de cet établissement, pour se terminer au musée Faure en
présence des 2 artistes, d’André Liatard et Flore Belin respectivement
commissaire des expositions au Musée Faure et à la MJC, de Jacques Vedel
président de la MJC et d’Isabelle Moreaux Jouannet adjointe à la
culture.
Centre
d’Art et d’Essai
Tous deux sont des peintres de tempérament
fondamentalement différent. C’est un choix précise, André Liatard :
« Cette salle d’exposition sert de laboratoire, un
centre d’Art et d’Essai comme au cinéma ! On a fait le pari de
rassembler des artistes pas forcément au départ des gens qui
travailleraient facilement ensemble. Notre 1er choix s’est
porté sur 2 peintres locaux : l’annécien Hervé Burret et le chambérien
Serge Croibier. Hervé est calme, posé avec une peinture beaucoup plus
mure, réfléchie mais parfois très spontanée comme en témoignent ses
« Neige rouge » ! Au contraire la spontanéité est la marque première de
Serge. Avec lui cela part tout seul comme ses « Paysages à La Martine »
espèce d’hommage à Lamartine, à l’homme et ses convictions, au lac. Des
visions très expressionnistes de peinture et surtout le papier qui est
son support de prédilection, présent d’un bout à l’autre de son travail
présenté au Musée Faure. Hervé a choisi de travailler autour du thème »
Aïe Dit » qui est un concept imaginé par Serge et qu’il a développé lors
d’une exposition à la médiathèque de Chambéry. On retrouve un petit peu
ce travail d’Hervé sur toutes les petites aquarelles et aussi sur une
série de photos que Serge propose dans la salle Rodin. L’idée générale
c’est que ces 2 artistes développent un dialogue qu’ils ont parfaitement
réussi à faire. On voit très bien que le passage par exemple de « Neige
rouge » d’Hervé jusqu’au
« Paysage à La Martine » de Serge, à l’air tout à fait naturel. Il y a
une certaine cohérence dans cette exposition. Les petits portraits
d’oiseaux sont ravissants. »
En conclusion Hervé précisait que le titre était de
Serge : « Il me plait bien. Comme l’a dit le conservateur du Musée, ce
titre m’a tout de suite fait penser à la grande période du cinéma
français. Je me sentais motiver par ce titre ! »
Les œuvres de cette 1ere exposition 2015 sont
dispersées dans tout le musée Faure qui a récemment acquis une belle
peinture de Serge Croibier.
A travers les différentes salles et étages, les
visiteurs pourront découvrir les ravissants portraits de « 25 oiseaux »
huile sur toile, « Protégez nous Sainte Mère de Dieu » œuvres plus
anciennes de capots peints,
« Neige rouge », « Aquarelles Aïe Dit » ou encore « Le chiffre 1 » une
des dernière œuvre d’Hervé Burret. Serge Croibier-Huguet présente entre
autres « Paysage à La Martine » peinture à l’eau sur papier, « Les Trois
Grâces à Devanture », « Les baigneurs », « La Baigneuse du lac » ou
encore une série de tirages photographiques !
Cette très belle exposition est visible du 9 au 17
janvier 2015 à la MJC et du 9 janvier au 8 mars 2015 au Musée Faure.
De gauche à droite Flore Belin, Serge
Croibier-Huguet, Hervé Burret, André Liatard et Isabelle Moreaux
Jouannet
SEPTEMBRE 2014
MIREILLE de BOISRIOU
expose
ses peintures au
musée Lapidaire, place Maurice Mollard à Aix-les-Bains :
Vendredi 26 septembre de 9h à 12h et de 14h à17h
Samedi 27 septembre de 14h à 17h
Lundi 29 septembre de 9h à 12h et de 14h à 18h
Mardi 30 septembre de 9h à 12h et de 14h à 18h
Entrée libre
JUILLET 2014
Jean Monneret, un peintre
témoin de son temps
Le Musée Faure a fait le plein ce vendredi 4
juillet 2014 à l’occasion du vernissage de l’exposition de Jean Monneret
peintre figuratif humaniste.
Né en 1922, Jean Monneret est l’un des peintres les
plus connus de l'École de Paris de l'après-guerre. Il a vu l’évolution
du monde et ses tableaux sont des témoignages comme le précise André
Liatard le conservateur du musée dans sa présentation de l’exposition:
« Jean Monneret est un artiste assez extraordinaire de boulimie de
création, de boulimie de connaître. Il a un appétit créatif. Mais il a
toujours redonné ce qu'il avait acquis à travers les différentes
responsabilités qu'il a remplies. Il mériterait une plus grande
notoriété. Il est quasiment autodidacte même s’il a débuté comme peintre
en lettre. A l’époque un apprentissage de haut vol. Ensuite il devint
peintre avec une carrière éblouissante. C’est une belle peinture car il
a toute la technique très vive, très graphique du peintre en lettre mais
c’est aussi une peinture très forte comme ce grand format de
l’exposition représentant le Centre Pompidou réalisé lors de sa
construction.
Il a été également président pendant 30 ans du
Salon des Indépendants. Il a beaucoup écrit et vient de terminer ses
mémoires. Il se considère comme un témoin de son temps. Toutes les
œuvres exposées sous vos yeux, sont des témoignages de ce qu’il a vu, de
ce qui l’a marqué dans tous les pays où il est passé. Il a vu évolué le
monde, la société. Il a par exemple représenté les Tours Jumelles World
Trade Center de New York construites, puis détruites. Et il vient de
terminer un tableau de la nouvelle tour. Cela est assez marquant. »
Pour Isabelle Moreaux Jouannet adjointe à la
culture, « Il y a de la qualité et de l’exigence dans cette exposition.
Vous êtes un homme centré dans le réel, la vie quotidienne. Je pense que
vous êtes un peintre positif aux convictions solides, témoin de notre
temps et du monde qui l’entoure. Un artiste complet. »
Il revenait au peintre Jean Monneret présent à ce
vernissage, de conclure : « Je suis heureux de peindre et de voir le
monde qui s’en sort. On est dans la civilisation de la virgule. Je pense
aux jeunes quand ils vont avoir à dessiner. Comment feront-ils ? Nous,
on regardait et on essayait de traduire du mieux possible, ce que l’on
voyait. On vérifiait ce que l’on avait fait. Avec la civilisation de la
virgule, je ne sais pas comment cela va se passer. C’est la question !
Quel est l’avenir de l’art figuratif. J’ai une sorte d’inquiétude! »
Parmi ses huiles sur toile présentées, les
visiteurs pourront admirer entre autres la Villa Médicis à Rome (1982),
la Fontaine de la Place de la Concorde (1984),les Griffons devant Ginza
à Tokyo (1991), le Centre Pompidou (1977) !
Cette très belle exposition est visible jusqu'au 28
septembre 2014, aux heures d’ouverture du Musée Faure.
Musée Faure 10 boulevard des Côtes
Renseignements : 04 79 61 06 57
Isabelle Moreaux Jouannet (à gauche), Jean
Monneret, André Liatard
MAI 2014
« Collages » de la slovaque
Maja Polackova
Le musée Faure présente
actuellement une exposition de 35
tableaux de la slovaque Maja Polackova :
« Collages ».
Lors
du vernissage en présence de l’artiste, de son mari Paul Emond, de
Dan
Jurkovic directeur de l'institut slovaque à Paris, d’Isabelle Moreaux
Jouannet la nouvelle adjointe à la culture et d’un nombreux public,
André Liatard le conservateur du Musée Faure présentait l’exposition :
« Le travail réalisé par Maja est d’une précision,
d’une beauté et d’une minutie extraordinaire. Tout est découpé de façon
individuelle dans des journaux.
La transformation de ces collages, de ces petits
personnages dans tous les sens possibles dans des tableaux très colorés,
va servir à confectionner les œuvres de Maja. C’est un travail
titanesque. Chaque tableau est une composition et prend beaucoup de
temps. De près le tableau est très figuratif avec tous ces personnages.
Puis plus on s’éloigne, plus la composition prend un aspect abstrait.
C’est une autre œuvre. On a l’impression d’avoir une vraie peinture.
C’est un travail extrêmement riche ».
Isabelle Moreaux Jouannet ne cachait pas son
émotion de débuter son mandat par une telle exposition : « C’est un
monde merveilleux que Maja nous montre, plein de sensibilité. Tous ces
découpages semble légers, fragiles. Vous êtes en état de grâce quand
vous travaillez. Votre art est au service de la vie, du mouvement, un
mouvement créateur, des couleurs qui vont superbement ensemble, qui font
du bien dans notre société actuelle. Vous travaillez des techniques
mixtes auxquelles je suis sensible. Ce qui m’a marqué, c’est cet espace
que vous avez entre chaque personnage ! Vous avez trouvé une manière de
nous interpeller ».
Il y a 40 ans Maja a commencé par dessiner des
personnages filiformes, presque de simples traits graphiques, annonçant
déjà ses petits hommes plats découpés. Du papier journal son matériau
spécifique, elle détourne le langage médiatique. Mais c’est au collage
qu’elle doit l’originalité de son écriture plastique : « Je pense qu’il
y a une place très importante pour la personne qui regarde. C’est elle
qui achève le tableau. Quand elle regarde une de mes œuvres, elle lui
donne un sens qui n’est pas obligatoirement celui de son voisin. Je
pense que le langage artistique n’a pas de mode d’emploi, mais ce n’est
pas un monde hermétique. Je veux laisser l’ouverture à chacun de mes
visiteurs, se raconter une histoire et s’approprier l’œuvre ! »
En plus de pouvoir contempler en avant première,
une exposition de grande qualité, le nombreux public a pu apprécier
quelques échantillons de vins slovaques.
Les œuvres de l'artiste Maja Polackova sont à
découvrir jusqu'au 15 juin 2014.
10 boulevard des côtes Aix les Bains, Tel
0479610657. de gauche a droite: Dan Jurkovic, André Liatard, Isabelle Moreaux Jouannet, l'artiste Maja Polackova et Paul Emond
FEVRIER 2014
JANVIER 2014
Serge Demarchi créateur de rêve sur toile !
Le
musée Faure affichait complet à l’occasion du vernissage du peintre
savoyard Serge Demarchi, né à Chambéry et vivant à Aix les Bains.
Autididacte pur, il expose pour la 1ere fois à
Paris à la galerie Pétridès en 1972. Dés lors plusieurs galeries et
d’importants collectionneurs s’intéressent à son travail en France mais
aussi à l’étranger comme entre autres en Suisse, en Afrique du Sud, au
Vénézuela, au Japon ou aux Etats Unis. En 2000, il exposait la 1ere fois
au Musée Faure et a choisi de venir fêter ses 80 printemps en ce mois de
janvier.
Conservateur du Musée Faure, André Liatard a en
préambule, rappelé le leg d’une généreuse donatrice au Musée Faure sous
forme de tableaux et d’appartements dont la vente servira a réaliser des
travaux de rénovation d’une villa devenu Musée construite en 1902 : « On
a eu un cadeau de Noël, le miracle de Noël ! », avant de présenter la
1ere exposition de cette année 2014. « Je suis content de recevoir Serge
Demarchi car c’est l’un des tous premiers artistes que j’ai connu dans
la région. Serge est un peintre qui a un monde intérieur tout a fait
particulier, qu’il sait parfaitement traduire sur ses toiles.
Je l’ai intitulé « Sfumato » car c’est la technique
qu’il emploie, une technique héritée du 17eme siècle et qui est
profondément italienne. Ce sont les racines de Serge, le Piémont mais
aussi Venise
« Sfumato » est la base de départ, cette espèce de
brume peinte que l’on retrouve sur tous ses tableaux.
Sur ce premier jet de brume peinte, il va rajouter
un à un, tous les éléments de son tableau.
C’est de l’onirisme, du rêve éveillé qu’il arrive à
poser sur la toile. C’est un univers pas très habité où seulement
quelques silhouettes féminines apparaissent de façon fugitive !
Le monde de Serge est un univers onirique, un
univers un peu fantasmagorique mais où il se sent parfaitement à l’aise.
Par contre avec les années, il est entrain
d’évoluer vers quelque chose de plus extériorisé, quelques chose de
moins en moins figuratif, avec l’apparition de semi abstractions, des
choses à moitié effacées. On voit apparaître ainsi des choses très
intéressantes. »
Très ému, Serge Demarchi avait une pensée pour le
docteur Faure, « Si on est là, c’est grâce à lui, à son mécénat. »,
avant de remercier André Liatard qui a su mettre en valeur toutes ses
œuvres de façon remarquable, et dédier cette exposition à sa femme !
En découvrant ses œuvres comme « Le Savoir
oublié », « Le Bistrot du Matin », « L’Univers de Ky », « Présence dans
l’Atelier », Le Manuscrit » ou cette série de 3 Temperas, les visiteurs
attendus en nombre se laisseront emmener dans ce monde vaporeux, aux
délicieux détours, avec des couleurs douces et parfois l’envie d’enlever
un voile dans cette ambiance de rêve !
L’exposition est visible jusqu’au 23 mars 2014.
Musée Faure 10
boulevard des Côtes Aix les Bains.
Tél. 04 79 61 06 57
NOVEMBRE 2013
« RIVAGES » de chez nous avec les photographies
de Mary Mansey
Le
Musée Faure abrite actuellement une exposition de photographies de
l’artiste aixoise Mary Mansey sur le thème « Rivages », avec notamment
des prises vues du Lac du Bourget, du Lac d’Annecy et des Lacs italiens.
« On reste vraiment chez nous », précise André
Liatard le conservateur du Musée Faure lors du vernissage qui s’est
déroulé en présence de l’artiste, du violoniste aixois Marc Vignoli qui
interprétera différents morceaux inspirés des oeuvres de l'artiste, du
député maire Dominique Dord et d’un nombreux public.
Habitant et vivant à Aix les Bains, Mary Mansey
multiplie les expositions à l'étranger en particulier aux Etats Unis, en
Italie, en Allemagne. Après l’UNESCO à Paris et Marseille dans le cadre
de la capitale européenne de la Culture, le Musée Faure est sa 3eme
exposition en France.
« L’eau est un thème récurrent dans mes œuvres. Je
suis éprise de liberté et mes œuvres sont particulièrement humaines.
Il n’y a aucun personnage mais c’est intentionnel
afin que chacun puisse ressentir ses propres émotions en regardant mes
tableaux. Je suis en apathie avec la fluidité de l’eau, ses reflets, ses
jeux de lumière », précise l’artiste.
En découvrant les œuvres de l’aixoise, André
Liatard a été frappé par la similitude entre son travail et les paysages
impressionnistes du Musée Faure : un travail sur les couleurs, sur le
doré, une façon d’aborder les reflets de la lumière, un travail par
petites touches.
Enorme travail d’accompagnement
Derrière tous les tableaux présentés, il y a un
énorme travail réalisé sur les photos à l'aide de l'ordinateur, de
techniques d'impression et de tirages assez sophistiqués sur un support
en papier d’excellente qualité.
Pour André Liatard, il faut apprécier la qualité
visuelle de ces œuvres : « Il y a quelque chose d’éminemment féminin
dans la façon de cadrer les paysages, les capter et avec un certain
rendu. Les photos sont débarrassées de leur superflues, il n’y a plus
que des reflets, des contours. Un travail très intéressant.»
Les visiteurs peuvent admirer au détour des salles,
Fleur au Lac, Dans le jardin, Port de Chatillon, Roselière, Tangente,
Granada, Bassano, Les couleurs canal ou encore Alpes Automne !
Ce travail délicat d’une artiste aixoise, est à
découvrir jusqu'au 19 décembre 2013 aux heures d'ouverture du Musée
Faure 10 boulevard des Côtes 73100 Aix les Bains
Tél. 04 79 61 06 57
Le musée est ouvert tous les jours, sauf les
mardis, puis les lundis et mardis à partir du 1-11, ainsi que les 1er et
1l novembre, heures d'ouverture: 1Oh - 12 h - 13h30 - 18 h
JUILLET 2013
Exposition croisée Pons - Poliakoff
Il y
avait foule pour l’inauguration de l’exposition « Poliakoff à l’Atelier
Pons », lithographies originales.
Cette exposition regroupe des lithographies de
l'artiste réalisées dans l'atelier de Jean Pons, des lithographies de ce
dernier ainsi que 3 œuvres originales de Poliakoff ( 2 aquarelles et une
huile) prêtées par Pierre membre éminent de la société d’Art et
d’Histoire d’Aix les Bains.
Jean Pons (1913-2005) a été à la fois créateur et
praticien, à l'avant-garde de toutes les abstractions de l'après-guerre.
En 1938, il crée son atelier de lithographie dans une cave de
Montparnasse. Cet atelier va devenir un véritable laboratoire de l'art
abstrait et tous les artistes venus travailler dans les années cinquante
sur les pierres de l'Atelier connaissent bientôt la célébrité.
Serge Poliakoff (1900-1969) est un des maîtres de
cette abstraction triomphante de l'après-guerre.
Il met au point son mode opératoire, avec un double
impact: la géométrie, avec une architecture de parcelles qui semblent se
chevaucher mais forment un ensemble parfaitement cohérent, et la
couleur, que l'artiste parvient à faire vibrer de façon extraordinaire.
160eme exposition !
En présence du député maire Dominique Dord et
d’Elisabeth Pons fille de Jean elle-même créatrice-lithographe, André
Liatard conservateur du Musée Faure présentait cette exposition, et pour
l’occasion sa 160eme exposition depuis 25 ans en poste au Musée Faure :
« A l'automne 2009 avec Isabelle j’ai fait une
exposition au musée Faure de lithographies produites durant la décennie
1950 à l'atelier de Jean Pons, avec un ensemble d'œuvres des plus grands
artistes comme Manessier, Van Velde, Hartung, Olivier Debré ... et
surtout Serge Poliakoff.
Il nous a semblé évident de prolonger cet événement
avec cette exposition.
Croiser le travail des 2
artistes
J’ai voulu croiser le travail de Jean Pons avec
celui de l’un des principaux artistes passé dans l’atelier de Jean Pons
qui est Poliakoff. Venu à Paris après la révolution bolchevique, c’est
sans doute le plus grand coloriste de cette époque. Il va faire un
travail d’abstraction tout de suite et va se lancer dans ce travail
comme il considère lui-même, une reprise contemporaine des Icones
russes. Il y a tout ce travail de composition, de couleur, quelqu’un qui
savait faire vibrer la couleur. Les couleurs sont restées vives et on
dirait que ces lithos viennent d’être réalisées.
C’est une exposition intéressante surtout en
croisant les œuvres de Poliakoff avec les lithographies de Jean Pons. On
voit ainsi très bien ce voisinage entre ces 2 créateurs.
Élisabeth Pons essaie de perpétuer le souvenir de
son père, et des artistes, qui se sont succédés dans l’Atelier, mais
aussi la promotion de la lithographie originale dont l’usage est en
train de se perdre. Elle a profité de l’écoute du public pour expliquer
la technique de la lithographie.
L’exposition est visible jusqu’au 29 septembre
2013.
au Musée Faure, 10 boulevard des Côtes à Aix les
Bains.
Tél. 04 79 61 06 57 Fax. 04 79 35 22 70 e.mail: museefaure®aixlesbains.fr
Le musée est ouvert tous les jours: 1Oh/12h -
13h30/18 h sauf les mardis et jours fériés (14 juillet et 15 août)
AVRIL 2013
2eme exposition 2013 pour une
double exposition
« Etats d’Arbre », œuvres de Ankh et Cécile Humeau
La
salle du Musée Faure affichait complet à l’heure du vernissage de 2
expositions avec comme ligne directrice l’arbre, en présence des
artistes et du député maire Dominique Dord.
En ouverture le conservateur du Musée Faure André
Liatard, présentait l’oeuvre des 2 artistes Ankh l’aixoise et Cécile
Humeau la parisienne :
« Etats d'Arbre » marque le retour au Musée Faure
d'une exposition thématique mettant en scène plusieurs participants,
deux artistes féminines en l'occurrence.
Il est toujours assez délicat d'organiser ces
expositions, qui réclament un subtil équilibre aux critères bien
multiples, qui décide ou non de la réussite ou de l'échec de ladite
manifestation. Pour le commissaire d'exposition, cela représente donc un
pari certain, très intéressant à relever car s'y mêle un petit parfum de
création personnelle.
Œuvres de 2 artistes différents
Le pari représenté par « Etats d'arbre» a été de
confronter deux artistes de génération et de tempérament très
différents, qui ne se connaissaient pas au départ, et dont le seul point
commun avait été d'aborder ce thème de l'arbre.
Cécile Humeau , l'aînée, artiste aux multiples
talents, poétesse reconnue et auteur de remarquables dessins d'arbres
qui sont autant de mondes et états d'âme, lisses ou bien tortueux,
massifs ou couverts de rameaux.
Le grand format met assez remarquablement en scène
ce mimétisme entre geste artistique engagé et parfait savoir-faire.
Chêne noueux ou baobab totémique portent en eux-mêmes cette belle
réflexion sur l'existence et ses ressentis.
Ankh bouillonnante plasticienne, aixoise depuis
maintenant une dizaine d'années, vient presque naturellement nous
montrer une partie de son travail spécifique où l'élément naturel est
ressenti comme un être vivant à part entière, sorte de panthéisme
célébré sur de multiples supports en intérieur comme en extérieur. L'on
passe du totem anthropomorphique au vigoureux crayonné, dans un univers
où l'arbre est confident, ami ou au moins complice.
L'exposition n'est finalement plus une
confrontation, mais un tribut à la Nature et à l'élément vital presque
pensant qui nous environne.
« Etats d'arbre », c'est la symphonie de ce qui
existe depuis bien plus longtemps que nous humains, et qui peut ici nous
dire son désarroi ou nous conter ses joies. Peut-être nos artistes se
transforment-elles ainsi en porteuses de voix, de profondes sensations,
et sont les interprètes de ce mystérieux et très subtil message de la
vie profonde qui nous entoure. A nous d'y trouver notre propre sens des
choses ... »
Ankh
En hiéroglyphes égyptiens,
ANKH signifie vie. Le nom qu'a
choisi notre artiste est empli du sens qu'elle donne à son chemin
artistique. Chambérienne d'origine et fille de bijoutier, formée aux
Arts Déco de Genève, elle exerce pendant quinze ans le métier de
joaillère et s'installe dans la région niçoise. C'est là qu'en 1996,
elle crée sa première sculpture et va dès lors opter pour la création
plastique à travers dessin, gravure, peinture et surtout volumes avec un
fil conducteur: la recherche de l'harmonie entre l'homme et la Nature.
Elle crée ainsi une « foret d'hommes », sentinelles conçues à partir de
vieilles traverses de chemin de fer. Premier Prix de sculpture au 1er
Salon des Arts Méditerranéens, elle enchaîne avec une belle exposition
parisienne ...
Elle alterne dès lors entre travail de recherche
plastique où elle redonne vie à des matériaux morts ou délaissés et
diverses interventions en milieu scolaire pour initier les écoliers à
cette alchimie qu'elle-même est en train de découvrir.
C'est en 2003 qu'elle s'installe à Aix-les-Bains,
et ne cesse dès lors de recueillir morceaux de bois, d'écorce, de
feuilles d'arbre ou de papier, tous matériaux de base de son art. Bien
qu'elle crée aujourd'hui des stèles de bois et de béton, elle ne cesse
jamais de chercher une perpétuelle communion naturaliste de tous les
instants. « Etats d'arbre» au Musée Faure est l'occasion rêvée pour elle
d'exposer cet aspect de son travail.
Cécile Humeau
Après avoir fait des études de lettres et
d'histoire de l'art, Cécile Humeau travaille à la Galerie Maeght et à la
Galerie JPR à Paris. Elle se lie d'amitié avec de nombreux artistes et
décide de se consacrer à la peinture, au dessin et à récriture.
Elle publie « La Dévoration » chez P. Belfond et
des récits dans la revue « Supérieur Inconnu ».
Elle expose à la Galerie Isy Brachot à Bruxelles et
dans divers Salons. Son travail sur la nature débute dans les années
1980: des paysages oniriques avec personnages, puis des fleurs
monumentales en pastel, et depuis les années 1990, des arbres dessinés à
la mine de plomb ou peints au pastel et à la gouache.
Exposition visible jusqu’au 16 juin 2013
MUSEE FAURE
10 boulevard des (ôtes
73100 AIX LES BAINS
Tél. 04 79 61 06 57
e. mail: museefaure@aixlesbains.fr
Le musée est ouvert tous les jours, sauf les mardis
et jours fériés (01 mai, 08 et 09 mai, 20 mai) 10h / 1 2 h - 13 h 30 /18
h
FEVRIER 2013
Les peintures de Jean Francis
Auburtin en exposition
L’année
2013 a débuté le vendredi 11 janvier au Musée faure avec l’inauguration
de la 1ere exposition consacrée aux œuvres de Jean Francis Auburtin
(1866-1930) : « Reflets de lacs ».
Le vernissage s’est déroulé en présence du député
maire Dominique Dord, des petites nièces d’Auburtin Mmes Martine Lortat
et Annick Leciclé, et un nombreux public.
Lors de la présentation de l’exposition, André
Liatard le conservateur du Musée Faure, reconnaissait avoir découvert
récemment ce peintre : « Nous démarrons l’année 2013 en force avec une
très belle exposition qui nous fait découvrir un artiste que je ne
connaissais pas il y a en encore quelques années, je dois l’avouer. Mme
Lortat d’Annecy me l’a fait découvrir. Tout s’est mis en place doucement
avec l’aide de la famille du peintre, de ses descendants et
l’Association des Amis d’Auburtin ! »
Peintre symboliste de la charnière XIXeme-XXeme
siècles, Jean-Francis Auburtin a été un protégé de Puvis de Chavannes,
et a dû sa réputation à ses travaux de peintre-décorateur, étant
l'auteur d'importantes fresques à la Sorbonne, au Conseil d'Etat... Il
s'est également distingué en tant qu'artiste itinérant, croquant en
chemin les sites qui lui paraissaient les plus pittoresques, ceci sous
formes de carnets de voyage, à l'encre et à l'aquarelle bien souvent,
avec des contours à l’encre à la manière des estampes japonaises.
Car Auburtin est très influencé dans ces croquis
par les estampes japonaises qui commencent à déferler sur l'Europe
depuis 1880.
Annecy, Aix les Bains
André Liatard poursuit : « Il fait des relevés très
exacts du paysage avec des cadrages très précis, et toujours des plans
séparés en allant vers le fond du tableau pour donner de la profondeur
comme des estampes japonaises.
Il a parcouru toute la France et a représenté des
sites bretons, normands, méditerranéens. Dans les années 1897/98 il est
venu à Annecy, à Talloires chez un ami. Il a commencé par découvrir le
lac d’Annecy, puis en mai juin 1898 le lac du Bourget. Ce sont les
représentations de ces lacs qui sont présentées dans cette exposition
d’où son nom « Reflets de lacs ».
Pour nous c’est une agréable découverte, car à Aix
les Bains on ne le connaissait pas, et on peut admirer 14 aquarelles sur
le Lac du Bourget ! Mais aussi de magnifiques pastels gouachés avec de
très belles couleurs ».
En contemplant les 24 œuvres présentées, le
visiteur de la région aura le plaisir supplémentaire de reconnaître les
lieux et deviner l’endroit d’où le peintre à réaliser l’œuvre. C’est
aussi l’occasion de découvrir un artiste peu connu dans la région et qui
a magnifiquement représenté notre environnement familier.
Cette exposition est visible jusqu’au 24 mars 2013
aux heures d’ouverture du musée.
Musée Faure 10 boulevard des Côtes Aix les Bains
Tél. 04 79 61 06 57
Le musée est ouvert tous les jours, sauf les mardis
et les lundis jusqu'au 31 mars 10h / 12 h - 13 h 30 / 18 h
NOVEMBRE 2012
Les céramiques récentes de Jean Girel et Valérie
Hermans
Le Musée Faure présente sa dernière exposition 2012
« céramiques-œuvres récentes » avec 2 céramistes de grands talents :
« Souvenirs de montagnes » de Jean Girel et « Dans les nuages » de
Valérie Hermans.
Chacun a sa propre créativité comme ont pu le
constater les nombreux connaisseurs présents ce vendredi 5 octobre lors
du vernissage en présence des 2 artistes et du député maire Dominique
Dord.
Dans son allocution le conservateur du Musée André
Liatard présentait ces 2 habitués du Musée Faure dont c’est la 3eme
exposition pour Jean : « On s’était mis d’accord pour que Jean et
Valérie présentent un travail qu’ils avaient peut être depuis longtemps
en gestation, et que le Musée serve de laboratoire et de ballon d’essai
pour la présentation de leurs nouvelles œuvres.
Les 2 créateurs ont décidé depuis une dizaine
d’années de créer un espace de travail et d’habitation en commun, et ce
nouvel espace leur a généré de nouvelles idées et d’envies comme des
œuvres plus grandes pour Jean et le retour à ses premiers amours la
peinture en inscrivant des paysages sur ses céramiques.
Jean est savoyard et à puiser dans ses souvenirs
pour sortir des pièces tout à fait exceptionnelles, un peu déroutantes
au début, mais quand on est habitué c’est vraiment magnifiques.
De son côté Valérie en a profité pour se plonger
dans un univers de nuages avec ses blancs très nacrés, des formes très
pures.
En suivant la lumière du jour qui entre par les
fenêtres du Musée, on a des effets de lumières tout à fait différents
sur les œuvres. C’est vraiment un travail d’artistes.
L’exposition se terminant en décembre, cela donne
du temps pour apprécier leur remarquable travail. »
Un art du 20eme siècle
A la demande de l’assistance, Jean Girel donnait
quelques explications sur le travail présenté : « Quand on accepte une
exposition, on essaie que ce soit un pari pour chacun. On connaît bien
cet espace et ses lumières. La céramique est l’art de la métamorphose,
des transmutations. Comme les nuages, c’est l’idée d’une matière qui se
promène dans une autre et va créer des effets sur les œuvres de Valérie.
C’est pour cela que ces 2 expositions sont complémentaires.
Sur mes céramiques, ce n’est pas véritablement un
travail de peintre qui travaille le pigment du début à la fin. Moi je
travaille en aveugle. A la fin je demande aux gens de toucher mes
céramiques et qu’ils soient conscients de cet art considéré trop
longtemps comme mineur, alors que c’est un art majeur pour les
orientaux. C’est pour cela que c’est peut être un art moderne, un art du
20eme siècle ! »
L’exposition est visible jusqu’au 19 décembre 2012
aux heures d’ouverture du musée.
Musée Faure, 10 boulevard des Côtes, 73100 AIX LES
BAINS
Tél. 04 79 61 06 57
e.mail :
museefaure@aixlesbains.fr
Le musée est ouvert tous les jours de 10h à 12 h et
de 13 h 30 à18 h, sauf les mardis, fermé également les lundis du 1er
novembre au 29 février. Fermé les 1er et 11 novembre
En partant de la droite Jean Girel et Valérie
Hermans aux côtés d’André Liatard et Dominique Dord
JUILLET 2012
Exposition de l’été avec Les
Peintres de la Réalité Poétique
8 peintres, 8 sensibilités
Beaucoup
de monde à nouveau au Musée Faure pour le vernissage de l’exposition :
« Les Peintres de la Réalité Poétique ».
Inauguré au Musée des Beaux Arts de Gaillac durant
l’été 2011, ce feuilleton vient de connaître sa seconde étape au Musée
de l’Abbaye à St Claude en ce printemps 2012, et le Musée Faure
accueille cet été le 3eme et dernier épisode.
Trois musées, trois partenaires unis sur le projet
de réhabiliter un mouvement pictural qui a connu son heure de gloire
dans les années 1945-1960 auprès d’admirateurs et souvent de
collectionneurs, avant de tomber en désuétude dans les 30 années
suivantes.
La réalité poétique est née d’un groupe de huit
amis peintres liés entre eux par les mêmes préoccupations artistiques. :
Maurice Brianchon (1899-1979), Christian Caillard (1899-1985), Jean
Cavailles (1901-1977), Raymond Legueult (1898-1971), Roger Limouse
(1894-1990), Roland Oudot (1897-1981), André Planson (1898-1981) et
Kostia (Constantin) Terechkovitch (1902-1978).
Ce mouvement de peinture regroupe des peintres nés
autour de 1900 et qui ont été à l'apogée de leur gloire juste après la
deuxième guerre mondiale vers 1945/1965. Ils sont tous
issus de formation art déco et sont volontairement
figuratifs.
Au premier rang de leurs préoccupations,
l’attachement à une transcription du réel directe, simple et sensitive,
permettant à chacun de s’exprimer selon ses propres acquis et son propre
poétique. Cela aboutit à une figuration pleine de charme et de couleurs
et marque une vraie transition. Ils ont en commun le goût de la couleur
avec des paysages souvent non animés, natures mortes où éclate la
couleur et surtout des portraits en particuliers féminins comme à
l’occasion de cette exposition du Musée Faure.
Cette exposition est composée en majorité d'œuvres
provenant de collections privées comme le souligne André Liatard le
conservateur du Musée Faure en ouverture de l’exposition en présence du
député maire Dominique Dord et de plusieurs collectionneurs :
« La volonté d’exprimer et de fixer sur le tableau
l’émotion d’un instant précis sont en effet des desseins communs des
peintres de la « Réalité Poétique ». Ce goût est totalement partagé par
les collectionneurs qui ont accepté avec enthousiasme de nous prêter
certains de leurs tableaux les plus précieux pour cette exposition. Leur
passion nous permet de montrer au Musée Faure des œuvres inédites par
rapport aux expositions de Gaillac et St Claude même si les petites
dimensions de nos salles d’exposition temporaires ne nous permettent pas
d’en montrer d’avantage.
Nous avons donc mis en exergue cet esprit de
collection par rapport à ces « peintres du bonheur » comme le disait
Lydia Harambourg, qui vont enchanter tout l’été les cimaises du Musée
Faure. »
Cette très belle exposition de 23 œuvres est
visible jusqu'au 23 septembre 2012 aux heures d'ouverture du musée.
Musée Faure 10 boulevard des Côtes
Tel 04-79-61-06-57.
Courriel muséefaure@aixlesbains.fr
MAI 2012
Exposition de peintures La Poésie des Apparences par Claude Max Lochu
Originaire
de Franche-Comté, Claude Max Lochu s'est installé à Paris en 1979 et le
monde urbain s'est presque tout de suite imposé à lui comme un sujet
privilégié, par-dessus les toits ou dans ses entrailles. Mais l’artiste
est aussi capable de poétiser certains paysages animés à sa manière, du
Luberon par exemple, ou bien des hangars, des ateliers ou des arrières
boutiques pour lui emplis de mémoire poétique.
Beaucoup de monde était présent au Musée Faure pour
l’inauguration de cette exposition de 24 peintures de Claude Max Lochu,
en présence du peintre.
Le conservateur du Musée Faure André Liatard ne
cachait pas sa satisfaction d’accueillir à nouveau ce peintre après une
première exposition en 2000 :
« Claude Max est un peintre tout à fait
particulier, le peintre avec un grand « P », car il peut peindre
n’importe quoi. C’est un peintre-né, doté d'une technique et d'une
maestria hors-paires.
Dés que j’ai vu ses toiles dans les années 80 à
Paris, j’ai voulu le rencontrer. Lors de sa 1ere venue à Aix les Bains,
on lui doit la très belle vue de dessus de notre ville qui se trouve
dans l’entrée du Musée.
Effet
grand angle !
En cette année 2012, on a décidé de faire une
nouvelle exposition dans l’air du temps. L’artiste a totalement changé
ses choix de sujets qui étaient des survols urbains au dessus des toits,
pour cette forme de paysages beaucoup plus sophistiqués, d’un intérieur
bric à brac, d’une pile de vieux livres de poche, des garages, des
ateliers.
Il sait immédiatement donner à son sujet toujours
avec 1 petit côté déformé, un effet grand angle, pour un petit effet
poétique, voir parfois humoristique donné à tous ses sujets
Comme un super photographe il sait trouver la
lumière, le bon angle. Devant sa toile CML c’est la même chose avec la
notion d’excellence !
Au delà de la 1ere apparence il y a toute une
poésie qui se dégage au 2eme et 3eme degré avec beaucoup de tendresse,
d’humour et d’imagination. Comme le carton d’invitation de cette
exposition, qui est un magnifique morceau de poésie picturale.
A l’occasion de cette exposition Claude Max Lochu a
peint un magnifique portrait de Rodin!
L'exposition du musée Faure invite à un voyage dans
les méandres de cette belle œuvre, parfois très déroutante, où l'objet
du quotidien ne cesse de se transformer en une forme supplémentaire de
libération mentale ...
C’est une peinture que l’on regarde, contemple sans
difficulté et qui se suffit à elle-même.
Nous coproduisons cette exposition avec le musée de
Gaillac dans le Tarn avec qui nous avons déjà travaillé à 4 ou 5
ensemble ».
Cette exposition est visible jusqu’au 17 juin 2012
Musée Faure
Boulevard des Côtes
73100 Aix les Bains
Tél. 04 79 61 06 57
AVRIL 2012
Grand moment d’émotion pour le retour du « Marché aux poissons » de
Camille Pissarro.
Il
était attendu depuis un sombre jour de 1981 pour le Musée Faure.
Ce vendredi 23 mars 2012 en soirée, l’œuvre de
Camille Pissarro « Marché aux poissons » est revenue définitivement au
Musée Faure, un retour « à la maison » en quelque sorte !
Ce tableau de petite dimension du peintre Pissarro
considéré comme l’un des pères de l’impressionnisme, avait été volé en
« douceur » en novembre 1981 alors que le Musée était ouvert.
Ce voleur français bien connu à l’époque, partait
revendre l’œuvre à une galerie d’art aux Etats-Unis, qui le revendait
ensuite à un particulier. Ce sera en quelque sorte le début d’un retour
futur du tableau. Car ce particulier en l’occurrence une femme, va le
mettre aux enchères de la Sotheby’s, une société internationale de vente
aux enchères d’œuvres d’art à New York. C’est cette dernière qui va
alerter les autorités françaises et précipiter ce retour.
Beaucoup
d’émotion à la vue du tableau
Un retour en triomphe avec beaucoup de monde ce
vendredi soir
Il revenait au député maire Dominique Dord et Mme
Jacqueline Rivolet la gardienne au Musé Faure à l’époque, de découvrir
l’œuvre tant attendue. Un moment très douloureux pour cette femme qui
avait pris sa retraite en 1993. Mais son témoignage a permis de remonter
jusqu’au voleur, car elle l’avait reconnu sur photo !
Aussi au moment de revoir le tableau, l’émotion
était à son comble déclenchant quelques larmes sur son visage, et une
grande émotion dans toute l’assistance parmi laquelle Grégor Chestel
brigadier chef, le commandant Annie Mattei tous deux de l’Office central
de lutte contre le trafic des biens culturels en France, Jean Philippe
Casano de la police judiciaire de Chambéry et Olivier Connille l’avocat
conseil.
Un moment particulier comme le soulignait le
conservateur du Musée Faure André Liatard :
« Je veux saluer tous les gens de près ou de loin
qui ont contribué à ce retour. Mme Jacqueline Rivolet très choquée car
elle était présente lors du vol. Elle est allée témoigner 3 fois à New
York. Elle a reconnu le voleur sur la photo et a maintenu son témoigne
jusqu’au bout.
Le commandant Annie Mattei est la 1ere personne que
j’ai eu au téléphone en 2003 lorsque le tableau a été reconnu lors de
cette vente aux enchères à New York. A partir de là, toute l’affaire
s’est démêlée. On s’est retrouvé tous les 5 à New York en mars 2006 pour
aller témoigner la 1ere fois en faveur du retour de l’œuvre. Olivier
Connille a été notre avocat conseil sur cette affaire.
Dans la valise
diplomatique
C’est un très grand jour, une très grande
satisfaction car on avait en face de nous des avocats très coriaces.
C’est vraiment le triomphe de la bonne foi. L’œuvre a été remise le 15
janvier 2012 à un représentant français à Washington et elle est revenue
par la valise diplomatique. Puis le 7mars dernier à Paris au député
maire d’Aix les Bains. C’est vraiment un grand moment et il faut aussi
remercier nos amis américains qui nous ont aidés.
Pour le député maire Dominique Dord, c’est un
moment inoubliable :
« Avec le retour de ce tableau, on vit tous
ensembles un moment assez incroyable. On n’est pas sur de revivre de
tels instants. Ce tableau a maintenant une valeur supplémentaire car
l’histoire attachée à la vie d’une œuvre compte dans sa valeur ».
Peint en 1883, ce tableau « Marché aux poissons »
de Pissarro, représente le Marché de Genlis à côté de Pontoise. A cette
époque le peintre habitait un village à côté, Eragny.
A la fin de la cérémonie, l’ensemble des personnes
espéraient partager à nouveau un tel moment avec le retour de l’autre
tableau volé ce même jour de 1981 : le Portrait de jeune fille, signé
Renoir.
Il aurait été vendu pour quelques 140000 dollards
dans les années 90. Il est actuellement au Japon.
Si l’affaire s’annonce tout aussi, sinon plus
compliquée, André Liatard et son équipe de « spécialistes » sont sur le
coup depuis 2005/ 2006.
Et avec eux tout est possible ! Le « Marché aux
poissons » en est la preuve, avec une plus value financière au passage !
Musée Faure
10, boulevard des Côtes, à Aix-Les-Bains.
Ouvert de 10h à 12h et de 13h30 à 18h:
Fermé les mardis et jours fériés.
Tel : 0479610657
De gauche à droite :
André Liatard,
Jacqueline Rivolet, Grégor Chestel, Annie Mattei et Jean Philippe Casano
MARS 2012
Le Musée Faure récupère son
Pissaro volé depuis plusieurs années
FEVRIER 2012
Exposition de peintures « La Porte Etroite » de Gilles Nicoulaud
Le
Musée Faure affichait à nouveau complet à l’occasion du vernissage de
l’exposition de peintures « La Porte Etroite » de Gilles Nicoulaud.
En présence du peintre, de Renaud Beretti 1er
adjoint, d’Annie Aimonier Davat déléguée à la culture, de Monique
Viollet en charge du fleurissement, André Liatard conservateur du Musée
Faure présentait cette exposition:
« Gilles Nicoulaud est un petit peu un enfant du
pays même s’il est chambérien ! C’est un fidèle du Musée Faure et marque
toujours de sa présence les expositions du Musée. L’idée était enfin de
rendre hommage à Gilles.
L'abstraction picturale depuis sa découverte
fortuite par Kandinsky en 1911, a-t-elle réellement droit de cité en
2012. Si les langages abstraits ne posent plus de problème à un public
d'initiés, il n'en est pas forcément de même pour le visiteur lambda.
D'où la nécessité de remettre sans cesse sur le métier l'éducation de
l'œil de ce même visiteur.
Depuis longtemps, Gilles Nicoulaud a tracé sa voie
dans ce labyrinthe de l'abstraction, cherchant sans discontinuer ce
fragile équilibre, où forme et couleur cohabitent tout à coup comme par
magie.
L’abstraction est très périlleuse !
Depuis 20 ans il travaille sur cet art semi
abstrait, semi créatif, tout dépend du point de vue où on se place.
C’est pour cela que j’ai appelé cette exposition « La Porte Etroite »
car c’est une voie extrêmement compliquée. On est toujours sur le fil du
rasoir.
J’ai aussi voulu montrer des aspects de son œuvre
un petit peu plus intimistes que ceux que l’on a l’habitude de voir : un
Nicoulaud plus secret avec certains tableaux qui lui appartiennent, qui
lui sont chers et qu’il cachait !
Il présente une exposition très personnelle, un art
abstrait très fin, très sophistiqué, minutieux. C'est vraiment du bel
ouvrage à travers une vingtaine d'œuvres plus ou moins récentes ».
Pour Renaud Beretti, ce vernissage lui rappelait
des souvenirs : « Avec Gilles, nous nous sommes côtoyé au Lycée et nous
nous retrouvons ici un vendredi 13 en espérant que cette date portera
chance à cette exposition.
Arrivé à l’âge de la maturité, Gilles a fait un
choix difficile, courageux, car il a décidé d’en faire son métier, de se
consacrer à sa peinture, à son art.
Il a pris sa source d’inspiration dans le sud de la
France, de la Corse, de l’Italie et la Sicile, le soleil, les ruines,
des paysages de la Savoie dont le Granier. Il est sorti du figuratif
pour entrer dans l’abstrait, mais par contre il n’y a jamais de visage
dans ses peintures, l’humain est ailleurs. C’est du Nicoulaud ! »
Gilles Nicoulaud a des œuvres dans les collections
du Conseil Général de la Savoie, et dans de nombreuses collections
particulières (France, Etats-Unis, Corée du Sud, Royaume-Uni, Russie,
Nouvelle-Zélande, Territoires d'Outre-mer).
Cette très belle exposition de peinture est visible
jusqu’au 25 mars 2012.
Atelier: 59, rue Croix d'Or .73000 Chambéry
gilles.nicoulaud@hotmail.fr
Musée Faure
10 boulevard des Côtes AIX LES BAINS
Tél. 04 79 61 06 57 Fax. 04 79 35 22 70
e. mail: museefaure@aixlesbains.fr
Le musée est ouvert tous les jours, sauf les mardis et les lundis à compter du 7 novembre et jusqu'au 29 février, 1 Oh / 1 2 h - 13 h 30/18 h
Gilles Nicoulaud (2eme en partant de la gauche)
au Musée jusqu’au 25 mars
NOVEMBRE 2011
« Cathédrales », 3 ème exposition de Pierre Margara dans sa ville
natale !
Le
Musée Faure affichait complet à l’occasion du vernissage de l’exposition
les « Cathédrales » de l’enfant du pays : Pierre Margara !
Plus de 200 personnes sans doute un record pour le
musée , étaient présentes pour la présentation de ce vernissage par le
conservateur du musée André Liatard :
« Pierre Margara est issu d'une tradition créative
ancrée dans les siècles. Sa famille est originaire de Valsesia dans le
Piémont, village où ont été formés quelques uns des meilleurs peintres
décorateurs des églises et chapelles de la Savoie Baroque des XVIIème et
XVIIIème siècles.
Sa famille est fixée à Aix-les-Bains depuis deux
générations, et c'est à Aix que Pierre Margara fait ses premières armes
de sculpteur à l'âge de 16 ans auprès du maitre-sculpteur Walter Rosso.
Il découvre alors sa passion, qui ne le quittera plus.
Il s'installe à Megève, et poursuit obstinément sa
création en refusant tout intermédiaire entre lui et le destinataire de
l'œuvre. Quarante ans après, le voilà encore en pleine liberté, maitre
de sa créativité et du choix de sa clientèle. Et i continue cette bohème
artistique qui lui est si chère et si particulière.
Après 2 expositions en 1992, 1999 et l’installation
en 2000 de sa sculpture de marbre et de bronze la « Larme d'Elvire »
dans le parc du Musée, cette
troisième exposition aixoise est intitulée « Cathédrales, car Pierre
Margara a choisi de montrer son travail sur des poutres de bois
séculaires, dont le cœur s'ajoure de fins filaments, témoins de ce sens
du filiforme et cette poussée verticale en forme de prière muette en
direction du firmament : une sorte de renaissance d’une pièce de bois
ancienne en une moderne cathédrale ! Cette verticalité est une espèce de
montée spirituelle. Je lui avais demandé de monter une exposition un peu
exceptionnelle et Pierre Margara a accepté de courir le risque de cette
exposition car ce n’est pas le représentatif de tout son travail Je
tiens à remercier le Service des Parcs et Jardin de la ville d’Aix les
Bains qui a mis en scène le côté végétal de cette exposition avec de
petits massifs.
Peut être une
statue dans sa ville
Avant de recevoir une miniature de l'œuvre
magistrale que réalisera l’artiste consacrée au 40eme anniversaire de
« My Way » en l'honneur de Jacques Revaux son compositeur, le député
maire Dominique Dord annonçait qu’une statue de l’artiste aixois
pourrait bientôt venir embellir la ville tout en précisant : « Mais je
me méfie car chaque fois que l’on met une statue en ville, cela entraîne
une polémique permanente ! »
Mon art, mes
mains ont dirigé ma vie.
Il revenait à l’artiste de conclure ce grand moment
de convivialité, bien à son image : « Ce soir je regarde devant moi. Et
en voyant tout ce monde, je vois ma vie défilée avec mes rencontres, mes
bonheurs. D’abord à Aix les Bains ma ville natale pendant ma jeunesse,
ensuite à Mégève car c’était un peu le pays de mes rêves, un endroit qui
m’a apporté beaucoup. A partir de là, les gens se sont intéressés à mon
art dans ce village. J’ai alors beaucoup bougé en France, mais aussi
au-delà en Amérique, au Mexique ! Et je m’aperçois quand je fais le résumé de tout cela, que je n’ai pas tellement dirigé ma vie. C’est mon art, c’est ce qui est sortie de mes mains qui m’ont fait rencontrer tous ces gens. C’est de la magie, de l’humain. Je suis content de réunir ce soir autant de monde, d’amis. C’est pour cela que je suis très ému. Si je vais en Toscane je me sens chez moi. Je me sens bien partout et c’est mon problème ».
En parcourant les salles du musée Faure, le
visiteur pourra découvrir aussi des pièces avec des lignes toujours
aussi pures, représentant des corps entrelacés avec toujours cette
notion de verticalité, d’attirance vers le sommet.
Cette très belle exposition est visible jusqu’au 18
décembre 2011.
Musée Faure
10 boulevard des Côtes
Aix les Bains
Tel 0479610657
e.mail :
museefaure@aixlesbains.fr
Le musée est ouvert tous les jours sauf les mardis,
le 1er er le 11 novembre et les lundis à partir du 1er
novembre, de 10h à 12h et de 13h30 à 18h. L'artiste, en compagnie du maire, Dominique Dord, de la maire de Mégève et d'André Liatard, conservateur du musée, a offert une miniature
JUILLET 2011 Des
peintures de Claude Viallat en exposition jusqu’au 25 septembre 2011 ! « Le
Musée Faure, outre sa vocation permanente de vitrine de l'art du XIXe siècle,
s'est efforcé depuis une trentaine d'années de montrer dans ses
expositions permanentes un panel le plus large possible d'une création
contemporaine ouverte. Ainsi en a-t-il été du groupe «
supports-surfaces » si important à l'aube des années 1970, et défendu
entre autres à l'époque par Françoise Guichon, alors conservatrice des
musées de Chambéry et d'Aix Bains. Le Musée Faure a ensuite consacré
une petite exposition en 2005 à Pierre Buraglio, 1'un des fauteurs de
trouble de cette période. Quoi
de plus naturel aujourd'hui que d'inviter Claude Viallat à venir montrer
des travaux récents à Aix-les-Bains? Il
est sans doute emblématique de ce mouvement « supports-surfaces » dont
il s'est pourtant rapidement séparé en 1971, mais le groupe lui-même n'était-il
pas en train d'imploser? Viallat est en tout cas à nos yeux l'un des plus
grands artistes français contemporains, et mérite amplement cet hommage.
Voici
quarante-cinq années que Claude Viallat décline sans cesse sa « forme
»,découverte de façon aléatoire en 1966, ce qui peut apparaitre à
beaucoup comme une contrainte, et qui, paradoxalement offre à l'artiste
une extraordinaire liberté de création et de manœuvre, car tous les
supports, toutes les couleurs, tous les formats lui sont grands ouverts. Les
œuvres présentées dans cette exposition, des grands draps ou de la
grande banderole tendues dans la grande salle jusqu'aux « capteurs de rêve
» ou aux pièces de tissu rabouté montrées dans le petit salon, tout
contribue à faire jaillir cette idée de liberté et d'intensité créatives
intactes.
De toute façon, Viallat n'en est pas à un paradoxe près,
puisqu'il est aussi innovateur qu'homme de tradition, ardent défenseur en
son Gard natal, des traditions taurines et autres particularités locales.
Et
c'est, en plus de son œuvre extraordinaire, ce qui nous le rend particulièrement
attachant. Il faut avoir assisté, en son atelier nîmois, au ballet qu'il
nous offre, en compagnie de son épouse Henriette, lorsque tous deux, en
des gestes cent fois répétés, déplient, montrent à même le sol, et
replient tout aussi prestement ces peintures, ces tissus de toutes les
textures et de tous les formats qui forment autant de petits tas le long
des murs de l'atelier. Beaucoup
de monde à l’inauguration Qu'ils
soient vivement remerciés pour cet instant privilégié! C'est
ce rare moment de bonheur que nous essayons de renouveler au Musée Faure,
où Claude Viallat a accepté de déplier pour nous durant tout l'été
dix-huit peintures réalisées au cours des deux dernières années ! »,
précise
André Liatard le conservateur du Musée Faure à l’occasion de
l’inauguration de l’exposition en présence de l’artiste, Dominique
Dord député maire d’Aix les Bains, de Frédérique Martiningo
commissaire de l’exposition avec André Liatard, de Renaud Beretti 1er
adjoint, Annie Aimonier davat déléguée à la culture et un nombreux
public.
40
ans d’architecture Dans
le cadre de ce vernissage, cette exposition était jumelée avec
l’anniversaire des 40 ans du Cabinet Viand Architecte »
Claude
Viallat en bref Claude
Viallat est né à Nîmes en 1936. Membre fondateur de « Supports/Surfaces
», son oeuvre en incarne l'esthétique. Il en poursuit sans relâche
l'expérimentation constitutive. Son travail, terme que la théorie
« Supports/Surfaces » oppose à art ou création artistique,
est fondée sur la répétition d'une forme simple fonctionnant comme un
logo. Mais la forme, soi-disant trouvée par hasard, dont l'apposition sur
un support découlerait des jeux décoratifs de l'habitat méditerranéen,
n'est pas indéfinie, comme on l'a trop dit ou trop écrit. Il s'agit
d'une forme organique aux signifiés indéniablement anthropomorphiques.
Son usage permet donc, la déconstruction du tableau en ses constituants
matériels effectuée, de reprendre, comme à l'origine, le travail de la
peinture, d'organiser la navette dialectique entre la pratique et la théorie.
C'est,
depuis 1966, sur des supports de toile libre que ne structure plus un châssis
que Claude Viallat appose sa forme. C'est la matière du support imprégné
qui donne à la forme, en fonction de son tissage, de sa texture, un
contour plus ou moins net, une intensité de ton plus ou moins forte.
L'art de Claude Viallat se caractérise par la somptuosité de la couleur
qui l'impose comme l'un des grands coloristes de l'histoire de la peinture
occidentale. Ses
oeuvres ont été exposées dans la plupart des lieux d'Europe, d'Amérique
et d'Asie dédiés à la présentation de l'art moderne et contemporain,
et figurent dans la plupart des grandes collections publiques et privées.
Jusqu’au
25 septembre 2011 L’exposition
est visible jusqu'au 25 septembre, au Musée Faure, 10 boulevard des côtes,
ouvert tous les jours, sauf mardi s et jours fériés (14 juillet, 15 août)
de 10 heures à 12 heures et de 13 h 30 à 18 heures. Tél.
04 79 61 06 57 Fax.
04 79 35 22 70 e. mail: museefaure@aixlesbains.fr JUIN 2011 Exposition
Denise Geisen « Peinture
de lumière », sculptures de cristal Débutée
le 30 avril dernier, la très belle exposition « Peinture de lumière »
sculptures de cristal, présentée par l’artiste d’origine suisse
Denise Geisen, se terminera le mercredi 22 juin 2011. Lors
du vernissage, André Liatard, conservateur du Musée Faure a présenté
en ouverture l’œuvre et la démarche de l’artiste : « La
combinaison du cube, forme simple par essence et du cristal, symbole de
pureté, de clarté et d'innocence, semble à priori partie de l'harmonie
esthétique la plus évidente et de ce fait la plus difficile à animer
artistiquement .Ceci. d'autant plus si l'on se permet des digressions
morphologiques ou des torsions chromatiques. L'on entre alors dans un vrai
champ de création, où notre propre image devient notre ombre et notre
vertu un fardeau, où l'on s'invente de nouveaux savoir-faires pour que
tout devienne tout à coup indispensable. C'est
à un résultat très accompli et très émouvant qu'est parvenue Denise
Geisen, en puisant dans son album personnel de références et désirs
enfouis. Ceci est très probant dans le fond : des bushmen et des aborigènes
à notre époque, en passant par l'Egypte antique et l'Amérique précolombienne,
dans une exploration introspective de tout son panorama géo-ethnique
sensible, avec toujours ce petit clin d'œil aux plus défavorisés (la
femme et l'enfant). Elle semble avoir capté l'essence de tous ces
micro-mondes, qu'elle parvient tout à fait à faire exister et surtout à
nous restituer, en un vrai message d'empathie. L'expression
artistique est harmonieuse dans l'écriture, la forme et la couleur, et
parait en plus chaleureuse et sympathique. Rien n'est convenu, vraiment.
L'on décèle presque sur le champ la profonde sensibilité de la créatrice
et son désir perfectionniste. Certes il reste des choses à peaufiner,
mais n'est-ce-pas là toute la difficulté du mode opératoire de la création?
Cette profonde sincérité véhicule en elle-même le désir profond
d'amener sa pierre à l'édifice de l'Humanité », avant de conclure : « On
sent beaucoup de respect, de recul et de réflexion quant à chacun des
peuples ou des histoires abordés. Rien n'est neutre, par exemple
l'emprunt graphique iconographique et esthétique. Plus qu'un travail
d'amatrice éclairée, c'est ici un vrai labeur de créatrice, sur un thème
construit et bien identifié, traité avec une belle maestria technique et
donc un beau rendu. Et surtout, cela nous renvoie à nos propres
questionnements, ce qui est la base même d'un engagement artistique ».
Claude
Viallat du 1er juillet au 25 septembre L’exposition
de peintures de Claude Viallat lui succédera du 1er juillet au
25 septembre 2011. Musée
Faure 10 boulevard des Côtes Aix les Bains. Le
musée est ouvert tous les jours sauf les mardis et jours fériés de 10h
à 12h et de 13h30 à 18h. Tel.04
79 61 06 57 Fax.
04 79 35 22 70 e.mail: museefaure®aixlesbains.fr « Noires
Lumières » de Solange Kowalewski Le
vernissage de l’exposition des œuvres « Noires Lumières »
de l’artiste Solange Kowalewski, s’est déroulé en présence de
Dominique Dord et d’un nombreux public de connaisseurs. André
Liatard le directeur du Musée Faure présentait cette exposition: « Et
la Lumière fut... origine de toute vie, de toute animation? origine du
manichéisme dans lequel le blanc est le Bien, et où le noir représente
l'antre ténébreuse du Mal ? Le philosophe nous a appris bien sur
que tout était plus nuancé et plus complexe. Le poète a exploré tous
les extrêmes de cette dualité en y découvrant d'autres territoires
insoupçonnés. Le peintre et le graveur nous traduisent dans le concret,
l'abstraction de tous ces espaces. Les
techniques traditionnelles et innovantes de la gravure, ainsi que les
supports informatiques, sont les armes absolues de Solange Kowalewski. Et
le miracle opère: le noir s'éclaire, luisant ou amati, il prend sa vraie
dimension colorée, être et non-être, vérité et faux-fuyant. Les
formes s'animent en grappes ou massifs d'ombre, perçant la carapace de
l'image par ces ténèbres illuminés.
Un
travail minutieux, sophistiqué sur le NOIR La
particularité d’une artiste graveuse, c’est d’être vraiment dans
son coin. C’est un travail de minutie et on rajoute encore de la
difficulté car il y a toute une série de techniques, allant de l’eau
forte à la taille douce. Ce qui m’a intéressé tout particulièrement
chez Solange Kowalewski, c’est son travail sur le noir. Les
œuvres autour de nous représentent un travail extrêmement précis,
fouillé, sophistiqué ! Il
a fallu mettre en scène cette exposition de la façon la plus adéquate
possible sur un fond particulier, car ce travail doit être présenté
dans un contexte approprié. Les
grands formats se trouvent dans cette salle et à côté il y a un cabinet
de curiosités, comme cela se
faisait au 19eme siècle avec des petits clins d’œil et pour
lequel Solange a eu carte blanche ».
Artiste
méconnue Contemplant
les oeuvres, le député Dominique Dord reconnaissait que l’artiste était
trop méconnue : « Vous êtes une artiste locale trop méconnue,
comme c’est souvent le cas des artistes dans leur propre ville. Le
travail de la gravure n’est pas fréquemment accroché sur ses murs et,
c’est très bien de montrer cette technique par ailleurs très compliquée.» Solange
Kowalewski est professeur d’Art Plastique dans un collège d’Aix les
Bains et travaille la gravure depuis de nombreuses années. L’artiste a
fait des études à l'Ecole des Beaux-Arts de Mulhouse. Puis elle a
travaillé la gravure avec le professeur Robert Simon, au cours de stages
à la « Scuola Internazionale di Grafica » de Venise avec Ricardo
Liccata, puis avec Blandine Leclerc, professeur à l'école supérieure
d'art de Grenoble. Cette
2eme exposition de l’année 2011 du Musée Faure est visible jusqu’au
17 avril 2011. Musée
10 boulevard des Côtes ouvert tous les jours de 10 à 12h et de 13h30 à
18h, fermé les mardis. L’artiste Solange
Kowalewski en compagnie du député maire Dominique Dord et du commissaire
de l’exposition André Laitard
Hommage
et émotion autour du « Face à Face » Pierre
Leloup et Mylène Besson Le
Musée Faure présente « Face à Face », une exposition
regroupant des œuvres de Pierre Leloup et Mylène Besson. Pierre
Leloup est né en 1955. Peintre, poète, décorateur de théâtre,
infatigable illustrateur et grand « passeur d'art », le sien mais aussi
et surtout celui des autres, il a été un grand animateur du musée
Faure, avec 2 expositions personnelles en 1989 et 1996, et 2 expositions
collectives autour de son ami Michel Butor en 1995 et 2006. Pierre Leloup
est décédé en janvier 2010 d’une longue maladie. Mylène
Besson peintre et illustratrice elle aussi, a été la compagne de vie et
de route de Pierre. A ce titre elle a grandement aidé à la préparation
et la concrétisation de cette exposition.
Aixois
et chambériens unis En
ce vendredi 14 janvier, beaucoup de monde était présent à l’heure du
vernissage dont Renaud
Beretti 1er adjoint d’Aix les Bains, Annie Aimonier Davat déléguée
à la culture d’Aix les Bains, Jean Pierre Ruffier 1er
adjoint et de la culture de Chambéry, ainsi que la famille de Louis
Besson présente au côté de leur fille. Comme
il est une coutume appréciée par l’auditoire, il revenait à André
Liatard conservateur du Musée Faure de présenter avec beaucoup d’émotion
les 2 artistes, car il fut en plus très proche de Pierre : « Pierre
Leloup et Mylène Besson sont tous deux présents à cette amoureuse
confrontation artistique où le travail de chacun n'est là que pour se
refléter dans l'œuvre de l'autre et vice-versa. Chacun avec ses propres
atouts, dans l'immuabilité de l'écho du rire de Pierre et du grand
sourire si chaleureux de Mylène. Car c'est bien là que se noue ce
dialogue affectif: dans les veloutés de peau ou la richesse de la texture
du bois chez Pierre, et chez Mylène, par sa quête du beau dessin et la
somptuosité de ses représentations féminines. Le spectateur est ici le
témoin privilégié de cette intimité et de cette harmonie picturale.
Hommage
à Pierre leloup Cette
exposition est aussi une forme d'hommage à Pierre Leloup, notre ami si tôt
disparu, qui a tant œuvré au Musée Faure et tant milité en faveur de
l'Art pour tous. Cette confrontation qui n'en est pas une, est notre témoignage
d'amitié et de reconnaissance envers lui, un événement concocté de
longue date et qui se concrétise tout naturellement. Tout
a démarré après l’exposition de Michel Butor en 2006. On s’est dit
avec Pierre et Mylène de faire quelque chose. Et arbitrairement on avait
fixé le début 2011. Puis le
temps a passé et entre temps Pierre a disparu après avoir supporté la
fatigue et la souffrance avec philosophie. L'artiste savait éviter le
sujet ou le balayer d'une pirouette pour ne s'occuper que de ce qui
l'animait depuis toujours: l'art et la rencontre. Avec l’accord de Mylène
on a décidé de faire cette exposition. Une exposition aux noms de tous
les amis de Pierre et Mylène. Pour moi, c’était presqu’un frangin. C’est
non seulement un hommage rendu à Pierre mais aussi cette petite
confrontation entre Mylène et Pierre comme on l’avait imaginé. Je
remercie tous les gens qui ont participé à cette très belle exposition
et qui ont réalisé le catalogue et les vidéos qui tournent autour de
l’exposition. Cette
collaboration est aussi des témoignages d’affection pour Pierre. Pierre
ce soir est avec nous, il plane avec nous ! » De
son côté Renaud Beretti rappelait sa rencontre avec les 2 artistes :
« Vous êtes de nombreux familiers du Musée, mais aussi beaucoup de
chambériens pour une exposition qui est à la fois un hommage et un
moment émouvant mais aussi de partage. Pierre était un passeur d’émotion
et de créativité. Il y a quelques années on avait décidé d’ouvrir
à la culture le Château des Ducs de Savoie. A cette occasion Pierre et
Mylène avec exposé leurs œuvres ». Les
œuvres présentées sont agrémentées de textes d'André Liatard, de
Jean-Paul Gavard-Perret, de Michel Butor, de Patrick Longuet, ainsi que
des vidéos. La
der du Musée Faure Portrait
de Maurice Mollard La
dernière œuvre achetée en 2010 par le Musée Faure, est un portrait de
Maurice Mollard, visible dans l’entrée du Musée. Ce tableau
(61x45.5cm) datant de 1932, a été réalisé au fusain par Lucien Jonas
(1880-1947). Figure du monde artistique des années 1920-1930, Lucien
Jonas étonna son époque par l'habileté de son crayon de dessinateur et
celle de ses pinceaux de portraitiste et de décorateur mural. Un
de ses tableaux, représentant un mineur agenouillé portant une barrette
et une lampe, a été choisi pour illustrer le timbre
commémoratif intitulé « Hommage aux mineurs - Courrières
1906-2006 », pour le centenaire de la catastrophe minière, dite de
Courrières. L’achat
de ce tableau représentant Maurice Mollard, met à l’honneur un
savoyard qui a marqué son époque et a relancé une certaine dynamique de
la ville d’Aix les Bains de l’époque. D’ailleurs
la place devant la Mairie d’Aix les Bains, porte le nom de cet important
homme politique savoyard des années 1900. Maurice Mollard est
né le
15 janvier 1863 à Saint-Jean-de-Chevelu et décédé
le 20
janvier 1947 à Paris. Fils
de travailleurs, c'est à ses qualités personnelles que Maurice Mollard
doit la belle carrière qu'il s'est lui-même ouverte. A
la fin de 1919, il est successivement élu conseiller municipal, puis
maire de Saint Paul sur Yenne jusqu'en 1925, conseiller général du
canton d’Yenne et sénateur de la Savoie de 1920 à 1944 Au
Sénat, il s'inscrit au groupe de la gauche démocratique, radicale et
radicale-socialiste, et fait partie de multiples commissions. Maurice
Mollard n'oublie pas pour autant de mettre sa compétence au service de
son département, s'occupant à la fois des routes et des chemins, des
adductions d'eau, de l'électrification, de l'organisation des services de
transport (tunnel du Chat)! La
municipalité d'Aix-les-Bains ayant démissionné, Maurice Mollard présente
aux élections une liste qui emporte la majorité des suffrages et le 23
juin 1932 le nouveau conseil le choisit aussitôt pour maire d’Aix les
Bains. Il accepte cette nouvelle fonction, mais pour une période limitée,
le temps de mettre en oeuvre la rénovation de la station thermale : Théâtre
de Verdure, Thermes Pétriaux, plage municipale, Monument aux morts en bas
de l’avenue de Genève. Cette prospérité rejaillit incontestablement
sur toute la Savoie Considérant
comme achevée sa tâche à la mairie d'Aix-les-Bains, Maurice Mollard démissionnera
le 13 novembre 1937, tout en restant conseillé municipal. Il
décide de s'atteler aux grands problèmes économiques : entre
autres, celui de l'économie générale du pays, qu'il s'agisse du
tourisme, du commerce extérieur ou des matières premières. C'est alors
qu'il s'embarque en août 1938 sur le « Massilia » pour un voyage d'étude qui l'amènera à
visiter successivement le Brésil, l'Uruguay, l'Argentine, le Chili, le Pérou
et la Bolivie ! Peu
après survient la guerre, puis l'armistice. Le 10 juillet 1940, Maurice
Mollard vote pour le projet de loi constitutionnelle accordant les pleins
pouvoirs au gouvernement du maréchal Pétain ! (Extrait
du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly 1960/1977). Le
conservateur du Musée Faure André Liatard, devant le portrait de Maurice
Mollard (1863-1947) Exposition « Papiers en Vrac » au Musée Faure Un
beau panel artistique d’œuvres sur papier ! Depuis
une dizaine d'années au gré d'acquisitions ponctuelles, le Musée Faure
a peu à peu développé une collection d'œuvres de grandes qualités sur
papier, peintures, pastels, dessins et estampes ! En
cette période de vacances de la Toussaint et en présence d’un public
de connaisseurs relativement nombreux, le conservateur André Liatard présentait
une exposition d’œuvres du Musée en présence de Sylvie Cochet 2eme
adjointe à la Mairie d’Aix les Bains et de certains artistes dont des
tableaux étaient accrochés aux cimaises, comme Claude Hermann:
«
On présente ce type d’exposition tous les 3 ou 4 ans ce qui permet également
de voir les dernières acquisitions du Musée. Ces
œuvres font partie des collections du Musée et il est important de temps
en temps de les montrer pour permettre au public aixois et de la région
de les voir ou les revoir car les 9 dixièmes des œuvres présentées ont
été exposées sur ces murs. Cette exposition de vacances montre des œuvres
qui font le trésor de guerre de notre Musée. Cela
permet à ces œuvres de prendre un peu l’air car si on avait un espace
pour l’Art Contemporain, on pourrait les exposer de façon permanente.
Mais les murs du Musée Faure ne sont pas extensibles !
Le
trésor de guerre du Musée On
a un peu sélectionné les noms les plus prestigieux en ciblant particulièrement
la création contemporaine depuis les années soixante environ, jusqu'à
2010. A
partir de certaines expositions (Alechinsky, Baselitz, Brusse, Buraglio,
Coignard, Jorn, Voss, Ruslin,...) et de dons des artistes ce qui veut dire
qu’ils ont été contents de l’accueil qu’ils ont reçu ici, ou
d'autres opportunités, cette exposition nous entraîne vers la découverte
d'artistes moins familiers aux aixois, tels que Louise Bourgeois, Philippe
Favier, Claude Hermann, Fabrice Hyber, Ernest Pignon-Ernest, Pincemin,
Viallat, Monory ou Villegle, Tapies. Pour
moi c’est une exposition très particulière car la plupart de ces
artistes sont des amis et quelques uns ont déjà disparu comme Kamel
Appel en 2006 ou James Coignard dont son exposition en 2007 au Musée
Faure fut sa dernière. » Cette
exposition présentant une partie du patrimoine du Musée Faure, est
visible jusqu’au 19 décembre. Le
musée Faure, 10, boulevard des côtes, à Aix-les-Bains, est
ouvert du mercredi au dimanche de 10 heures à 12 heures et de 13 h
30 à 18 heures. Fermé le 11 novembre. André
Liatard en compagnie de Sylvie Cochet Exposition
« Aix en 1860 » au Musée Faure Il
y avait foule au Musée Faure pour l’inauguration de la très belle
exposition « Aix en 1860 », avec notamment des personnes ayant
revêtues des costumes de l’époque du plus bel effet ! A
travers de nombreux documents, textes, photographies, plans, cartes,
objets et même maquettes, cette exposition représente la ville d’Aix
les Bains lors du rattachement de la Savoie à la France en 1860 ! Il
revenait à André Liatard conservateur du Musée Faure de présenter
l’exposition: « Cette exposition a demandé beaucoup de
travail et maintenant le résultat est sous vos yeux. Elle change de
l’habitude des lieux avec les peintures. C’est une autre façon de
visiter notre ville à l’occasion de ce week end
sur le patrimoine ». Françoise
Lapeyre-Uzu conservatrice régionale de l’Inventaire, rappelait le
travail réalisé par son équipe chargée de l’Inventaire de la ville :
« Chaque année nous faisons des expositions et la dernière a eu
lieu sur les décors des architectures d’Aix les Bains. Cette année
pour le 150eme anniversaire du rattachement de la Savoie à la France, il
nous a paru intéressant de vous faire découvrir Aix les Bains sous
divers aspects : archives, photos, objets, gravures, maquette.
C’est le résultat d’une action collective ».
Ville d’Art et
d’Histoire Pour
le député maire Dominique Dord, ce long travail doit déboucher sur la
reconnaissance de la ville comme ville d’Art et d’Histoire : «
Il y a une première démarche d’inventaires monument par monument,
immeuble par immeuble, maison par maison
une démarche lente et longue qui devrait nous permettre d’être
reconnu ville d’Art et d’Histoire ! La 2eme démarche a lieu à
l’occasion du 150eme anniversaire du rattachement de la Savoie à
la France. On organise beaucoup de manifestations autour de cet évènement.
Dans cette série de manifestations, c’est bien de sortir l’inventaire
de notre patrimoine et de l’ouvrir à la population aixoise avec le Musée
Faure. » Pour
rappel, en 2002, l’Etat et la Ville d’Aix les Bains ont lancé
l’inventaire topographique du patrimoine architectural de l’ensemble
de la commune. En 2009, la région Rhône Alpes et la Ville ont signé une
nouvelle convention pour la poursuite de l’Inventaire ! Exposition
au Musée Faure jusqu’au 24 octobre 2010 Arts
et mémoire N°59 Septembre 2010 « Aix en 1860 », publié par
la Société d’Art et d’Histoire d’Aix les Bains 8.50 €uros L’Inventaire
général du patrimoine culturel Créé
en 1964 par André Malraux, alors ministre des Affaires culturelles,
l'Inventaire général des monuments et richesses artistiques de Dans
chaque région de France, un service de l'Inventaire effectue, selon une méthodologie
scientifique et des principes d'analyse communs, cette mise en mémoire du
Patrimoine. La démarche s'inscrit dans un cadre interdisciplinaire qui
associe historiens, historiens de l'art, architectes, archéologues,
ethnologues, géographes, afin d'avoir une vision globale du phénomène
urbain. La
loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales a donné
une base législative à l’Inventaire, qui s'appelle désormais Inventaire
général du patrimoine culturel,
et en a attribué les compétences aux Régions à compter du 1er
janvier 2005. Par
convention signée le 30 décembre Le
26 juin 2009 Après
un récolement de la documentation disponible, un recensement exhaustif des édifices,
édicules et ensembles, bâtis et non bâtis, est effectué. Il permet de
construire l'atlas historique de la ville et d'étudier son évolution. La
documentation rassemblée, textes, photographies, plans et cartes, alimente
les bases de données du ministère de L’équipe
chargée de l'Inventaire de la ville, placée sous la responsabilité de Françoise
Lapeyre-Uzu, conservatrice régionale de l’Inventaire, est composée de :
Marie-Reine Jazé-Charvolin, chercheur au service de l’Inventaire, Joël
Lagrange, archiviste municipal, Philippe Gras, chercheur Ville
d'Aix-les-Bains, François Fouger, photographe de L'EXPOSITION
Aix en 1860 au Musée Faure L’exposition,
intitulée "Aix en 1860",
présente un état de la ville au moment du rattachement de Exposition
présentée au Musée Faure du 11 septembre au 24 octobre 2010. Conception
et réalisation : service de
l’Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes et Ville
d’Aix-les-Bains : Philippe Gras, Marie-Reine Jazé-Charvolin et Joël
Lagrange ; photographies et maquette de la ville en 1860 : François
Fouger. INFORMATIONS
PRATIQUES Musée
Faure 10
bd des Côtes 73100
Aix-les-Bains Tél.
: 04 79 61 06 57 Ouvert
de 10h00 à 12h00 et de 13h30 à 18h00. Fermé les mardis et jours fériés. Site
Internet de la ville d'Aix-les-Bains : www.aixlesbains.fr Site
Internet de l'Inventaire du patrimoine de la ville d'Aix-les-Bains : www.patrimoine-aixlesbains.fr Inventaire du patrimoine /
Archives municipales 2 rue Lamartine 73100 Aix-les-Bains Arts et mémoire N°59 Septembre 2010 « Aix en 1860 », publié par la Société d’Art et d’Histoire d’Aix les Bains 8.50 €uros Exposition :
Terres
basaltiques Céramiques de Claude Berlie Caillat Le
mariage artistique d’un artiste avec son volcan ! L’inauguration
de l’exposition originale à base de Magma intitulée « Terres basaltiques Céramiques »
de Claude Berlie Caillat, s’est déroulée en présence de l’artiste,
de son grand ami l’un des meilleurs céramistes actuels Jean Girel, du député
maire Dominique Dord, du 1er adjoint Renaud Beretti, de
l’adjointe Corinne Casanova, de nombreux invités et des amis de
l’artiste venus de la république tchèque, du Maroc et de La Réunion. « C’est
peut être le début d’un échange entre la France métropolitaine et
l’Ile de La Réunion, compte tenu du travail effectué par Claude Berlie Caillat », précise en ouverture le conservateur du Musée
Faure André Liatard, avant de poursuivre : « Un beau jour
Claude décide de partir à l’Ile de La Réunion par hasard. Et il y est
resté. C’est là que débute cette extraordinaire histoire et on en
voit les résultats autour de nous. C’est une espèce de mariage
artistique entre un artiste et un volcan.
Boites
de la vie et urnes de la mort ! A
partir du basalt et de la lave qu’il maille, Claude essaie de créer
quelque chose de tout à fait nouveau. Toutes
ces boites de vie sont en basalt (lave émaillée, verre, naco, cristal,
bois) où le fer essaie de s’échapper comme un trop plein créatif. A
côté se trouve des urnes très joliment émaillées, soit quelque chose
de funéraire. On a ainsi les boites de la vie et les urnes de la mort !
Tout est lié. La céramique est comme le monde, un éternel
recommencement. Claude
est déjà venu exposer au Musée il y a 5 ans. Au fil de nos rencontres
on a décidé de cette nouvelle exposition. Jean
Girel ici présent est un vieil habitué également du Musée Faure où il
a exposé à 2 reprises et sans doute bientôt une 3eme ! »
Un
globe-trotter Claude
Berlie Caillat céramiste globe-trotter né en 1952, découvre sa passion
au fil de ses voyages, la perfectionne dans l'atelier de Jean Girel céramiste
maître d'art, dans son atelier de la Chapelle Blanche en Savoie, avant de
poser ses valises voici un quart de siècle sur l'Ile de la Réunion. C'est
là qu'il va se métamorphoser peu à peu en un « pionnier des Arts du
Feu », puisqu'il aborde progressivement toutes les disciplines plastiques
liées à la céramique, au verre, à la pierre volcanique de sa terre
d'adoption. Terres
basaltiques, est le résultat de cette rencontre de l'artiste avec une
terre d'eau et de feu : il présente des boites et des urnes magmatiques où
il mêle avec bonheur la lave émaillée et le verre aux éclatantes
couleurs tropicales.
Actuellement il anime un Centre d'Art à St Joseph sur la côte sud
de la Réunion. Après avoir remercié toutes
les personnes qui l’ont aidé a présenté cette exposition, Claude
Berlie Caillat ne cachait pas sa satisfaction de pouvoir revenir sur sa
terre savoyarde : « C’est
un grand plaisir de revenir dans ce magnifique lieu. Je tiens à remercier
les délégations tchèque et marocaine présentes ce soir et qui sont déjà
venues me rendre visite à La Réunion. Cela donne ainsi un côté
international à cette soirée. Lors
de la création de mes œuvres, j’essaie de reprendre ce qui est à
l’envers et de remettre à l’endroit ce qui est à l’envers. C’est
souvent un travail qui est dans l’aléatoire, même si des tentatives
montrent quelques progressions maitrisées. Sur l’Ile j’ai démarré
avec de la terre car je suis potier. Mais très vite je me suis tourné
vers la matière première de l’ile, venue du volcan ! J’ai
l’avantage de ne pas avoir de déchets lors de mes créations. Si je ne
suis pas satisfait de ma création à la sortie du four, je peux
recommencer. Mon autre grand bonheur est de recevoir une fois dans l’année
des artistes sur l’ile dans mon Centre d'Art, afin d’échanger des idées
car on est loin de beaucoup de choses ! »
Quarante
oeuvres Cette
exposition de 2010 d’une quarantaine d’œuvres, témoignage du
passionnant parcours de Claude Berlie Caillat, de ses expérimentations et
de ses inventions plastiques, depuis son premier atelier de Challes les
Eaux dans les années 1970. Elle est visible jusqu’au 5
septembre 2010. Musée Faure
10 boulevard des Côtes 73100
Aix les Bains Tél. 04 79 61 06 57 Le
musée est ouvert tous les jours, sauf les mardis et les jours fériés
(14 juillet, 15 août) de 10 h 00 à 12 h 00 et de 13 h 30 à 18 h 00
Pierre
Marie BRISSON «
Fil d'Ariane
» Peintures
récentes OSMOSE Le
musée Faure a accueilli déjà à deux reprises, en 1997 puis en 2003,
des œuvres de Pierre-Marie BRISSON, tissant avec l'artiste des liens
forts et privilégiés. La
première exposition, à forte connotation « arts premiers », fut celle
de la conquête du public savoyard. La
seconde, plus aboutie, portait sur le thème des « rires et jeux » sur
des fonds de toile en vieux murs décrépits. Tout cela bien entendu, avec
la légendaire sophistication de l'artiste qui soigne tant l'aspect brut
de l'œuvre que cette apparence devient presque réalité. Cette
fois-ci, Pierre-Marie BRISSON a choisi l'Osmose avec le Musée Faure, sans
doute en raison de la relation déjà évoquée : il a choisi de décliner
son travail à partir d'œuvres exposées de façon permanente au musée. Démarche
originale, inaugurée voici deux ans avec le maître verrier ZORITCHAK,
qui avait essaimé ses cristaux magiques à travers le musée. BRISSON
s'attaque franchement à ces toiles séculaires sans aucune arrière pensée,
en laissant courir son pinceau. Aventure certes périlleuse, mais oh
combien exaltante
! A
une époque où les expositions de confrontation sont dans l'air du temps
(« Picasso et les Maîtres»...) il ne s'agit pas au musée Faure de «
Brisson et l'Impressionnisme», mais bien d'un travail original et
ponctuel, thématique et précis, celui d'un artiste libre de toute étiquette
et de toute école. Peut-être, même si la formule est rebattue, est-ce
pour lui l'exposition de la maturité picturale. Sans cela, la démarche
recèlerait une certaine inconscience. L'art
de Pierre-Marie BRISSON est tout de nuances et de subtilité sous un
aspect parfois « brut de décoffrage». C'est une ambiance « hors du
temps dans un espace magique», un peu celle du « Sud » de Nino Ferrer.
Comme une fresque pompéienne à demi effacée. Tout cela véhicule tout
à la fois plaisir et nostalgie. Mais bon sang, quelle belle peinture ! André LIATARD, Conservateur du Musée Faure
73100
AIX LES BAINS Tél.
04 79 61 06 57 Fax.
04 79 35 22 70 e.mail : museefaure@aixlesbains.fr Exposition de peintures de l’artiste Maler Rêverie
sur les grands espaces de l’Ouest Américain! Le
Musée Faure présente actuellement une exposition de peintures récentes
de l’artiste Maler sur le thème : Territoires. Cette
artiste d’origine polonaise, s’engage dans un parcours artistique dès
son plus jeune âge, « Je suis née avec un pinceau à la main »
dit-elle. C’est
à Lodz, en Pologne où
elle est née en 1957, qu’elle suit sa première formation artistique.
Elle fréquente divers ateliers d’artistes, l’Ecole d’arts appliqués,
puis l’Académie des Beaux-arts, avant de poursuivre ses recherches à
Paris au sein de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-arts
(1983-1987). C’est dans cette école parisienne, après trois années
d’études, qu’elle commence à s’intéresser à l’abstraction conseillée par les grands maîtres de l’art actuel
qu’elle a comme professeurs : Pierre Matthey de l’Etang, Antonio
Segui, Olivier Debré, Pierre Alechinsky, Alberto Licata ...
«
TERRITOIRES »
ou les grands espaces américains ! L’exposition
présentée au Musée Faure, « TERRITOIRES » est une rêverie sur les
grands espaces de l’Ouest américain. Le
Grand Ouest a nourri plus d'un siècle d'imaginaire débridé, lié à la
fascination des paysages fabuleux qui s'étendent à l'ouest du
Mississipi. Peintres, photographes et cinéastes ont contribué à l'élaboration
d'une véritable mythologie fondatrice de l'Amérique, basée sur un idéal
de liberté et d'aventure. Le
vernissage s’est déroulé devant un public relativement nombreux dont
des chambériens et en présence de Claude Giroud conseiller général,
Annie Aimonier Davat déléguée à la culture d’Aix les Bains. En
ouverture André Liatard commissaire de cette exposition, ne cachait pas
sa satisfaction de pouvoir présenter cette exposition : « C’est
la 2eme exposition d’un artiste chambérien cette année au Musée
Faure. C’est la richesse du créatif chambérien qui s’exprime ainsi.
Cela fait longtemps que je connais Maler. Cette exposition a pris 1 année
de préparation. L'abstraction
est une métaphore couramment utilisée par les artistes d'aujourd'hui qui
la plient à leurs propres aspirations. Maler
a ainsi développé son propre langage, sa propre originalité de
coloriste à la frontière du concret. Elle-même qualifie sont écriture d'abstraction suggestive, car y prédominent délicatesse et
sensibilité, le besoin d'exprimer la sensation, le sentiment d'un
paysage, en ce qui concerne les oeuvres présentées à l'exposition du
Musée Faure. « Territoires »
suggérés
du Grand Ouest américain, où régnent les ocres et les bleus,
parfaitement transcrits par Maler, dans une approche à touches nuancées avec une palette
qui sait néanmoins se faire éclatante. Arizona, Colorado, on se retrouve
presque dans des décors de vieux Westerns, aux horizons ouverts. Parfois
très ordonnée, quelquefois tumultueuse, la peinture de Maler se nourrit de la couleur accentuée par le trait incisif. Il
est vrai que l'image semi-abstraite prend alors toute sa vibration et son
volume, et Maler est alors
l'égale des védutistes du XVIIIe siècle. C’est
une très belle exposition faite de grandes toiles sur le thème de
l’Ouest Américain, souvenirs de ses voyages. C’est une palette très
colorée. Par rapport à ses premières toiles il y a de cela 15 à 20
ans, tout en évoluant elle est restée fidèle à ce travail de
composition et de mise en place des couleurs. Je prévois de préparer
avec d’autres musée pour l’été 2012, une grande rétrospective de
peintres de la réalité poétique. »
Les
artistes de notre beau pays de Savoie. Pour
Claude Giroud qui connait l’artiste depuis de nombreuses années possédant
d’ailleurs une de ses toiles, l’artiste ne cesse d’évoluer :
« Les racines polonaises de Maler font qu’elle nous apporte une
autre vision de la peinture. La possibilité qui lui est faîte
d’exposer dans ce Musée Faure, est une chance pour l’artiste, mais
aussi pour nous tous car nous pouvons ainsi apprécier et pour certains découvrir
les toiles de cette artiste. Depuis ses débuts il y a une évolution dans
ses toiles, les couleurs étaient plus vives. Cette évolution, cette
adaptation à un pays, à des paysages, est impressionnante. Faire autant
de toiles de qualité sur un thème, démontre une artiste de grande
qualité. C’est bien que le Musée encourage
des artistes de notre beau pays de Savoie. » La
conclusion revenait à l’artiste : « Mes toiles parlent
d’elles mêmes. On entre dans la 3eme dimension qui est la profondeur
des toiles, suggérée par l’étendue des terres de cet Ouest américain.
C’est un voyage que j’ai fait en 2008. L’empreinte de lumière, de
couleurs sont tellement fortes en moi, que j’avais absolument besoin
d’en parler à travers ma peinture. Ce ne sont pas des toiles
figuratives. Ce sont plutôt des ambiances que je trouvais dans ces différents
lieux à travers différents états! » L’exposition
est visible jusqu'au 28 mars 2010. Musée Faure
10 bd des Côtes 73100 Aix-les-Bains
Exposition
spectaculaire de peintures et de sculptures « Le
bitume, un matériau noble », par Michel Pétrier ! Le
Musée Faure présente actuellement une exposition de peinture et de
sculpture de l’autodidacte Michel Pétrier. Une
exposition originale voir inattendue sur le thème : « Le
bitume au Musée » ! Un
nombreux public s’était déplacé pour cette 1ere de l’année au Musée
Faure. Entouré de l’artiste Michel Petrier, du 1er
adjoint Renaud Beretti, d’Annie Aimonier Davat déléguée à la culture
et Sylvie Cochet adjointe à l’urbanisme, Le
Directeur du Musée Faure mais aussi commissaire de cette exposition, André
Liatard apportait des précisions sur le pourquoi d’une telle
exposition: « Chaque
année en janvier, février ou mars, j’accueille des gens qui sont complètement
dans l’expérimentation. Avec Michel Petrier, au niveau inspiration
nous sommes servis. On
se connait depuis presque 35 ans et j’ai suivi son travail. Il est
toujours resté fidèle à ses premiers amours, à savoir son matériau de
prédilection, le bitume, le goudron. Cela parait incongru au 1er
abord. Il
en a exploré inlassablement toutes les facettes depuis des années. Mais
tout chez lui est délicatesse, et son militantisme bitumique, s'il apparaît
saugrenu dans un premier temps, se transforme très rapidement en
quelque chose d'attachant, d'émouvant, et d'éminemment culturel. Car
c'est une quasi ethnologie du goudron que nous livre Michel Petrier,
donnant une vie propre et ses lettres de noblesse à une matière qui fait
tant partie de notre quotidien qu'elle nous semble évidente et inépuisable. Le
peintre l’explore sous toutes ses formes. Le pétrole, le bitume est au
centre de notre vie, il est omniprésent. Il n’est donc pas si incongru
que cela au 2eme degré ! Le peintre utilise le bitume pour réaliser
un travail très, très minutieux. Je trouve cela très intéressant
d’autant que le fait de venir au Musée Faure a obligé Michel a
beaucoup réfléchir, et il a créé des œuvres spécialement pour cette
exposition. Parmi ses créations, la plus spectaculaire est l’Arche
d’Alliance.
Le
bitume à travers les âges Cette
expo évoque le bitume à travers les âges. Il a fait une sorte de
cartographie de tous les lieux où les anciens venaient puiser du bitume
pour divers usages domestiques, certains l’utilisant pour la cuisine !
Le bitume a aussi été utilisé en peinture. Le bitume c’était le noir
jusqu’à la période des impressionnistes, c’était une peinture à
base de goudron. Tout
cela s’entremêle et c’est ce matériau que Michel met en valeur. En
tout cas je suis content de lui avoir laissé carte blanche. Cela donne
une expo très spectaculaire. »
En
Azerbaïdjan pour se ressourcer Intarissable
sur la question du bitume, Michel Pétrier apportait des détails
parfois inattendus concernant le bitume: « Je
voulais parler de cette matière moderne et contemporaine que l’on
utilise quotidiennement. Je présente 4 pièces dont l’Arche
d’Alliance. Dans l’histoire ancienne et dans les récits bibliques
j’ai appris que l’arche de Noé était recouverte d’asphalte à
l’intérieur et à l’extérieur. Cet
été pour me ressourcer je suis parti à Bakou en Azerbaïdjan, berceau
de l’industrie pétrolifère contemporaine, moderne. Mais c’est aussi
l’histoire ancienne car autrefois les hommes ont bâti des tentes sur
ces champs pétrolifères, et le feu de pétrole était adoré dans ces
lieux. De retour en France, cela m’a inspiré pour faire la colonne présentée
en asphalte patinée que j’ai baptisé Bibi Eybat, 1er lieu
d’exploitation de pétrole ! J’expose
aussi un panneau de signalisation de chaussée qui est universel.
Alexandre Dumas est allé aussi à Bakou et en parlant de cette matière,
il a parlé de beurre noir ! » Visible
jusqu’au 14 février 2010, cette exposition originale, puissante, inquiétante
parfois, fait découvrir sous un autre angle, un matériau devenu
tellement quotidien qu’on oublie de le « voir » ! Musée
Faure, 10 boulevard des côtes. Ouvert tous les jours sauf mardi et jours
fériés de 10 à 12 heures et de 13 h 30 à 18 heures. Tél.
: 04 79 61 06 57.
Margara
et sa sculpture « My Way » en avant première ! Il
y avait foule en cette soirée d’hiver au Musée Faure pour admirer une
des futures et grandiose œuvre de l’enfant du pays : Pierre
Margara ! Plutôt
une reproduction, un préliminaire de ce que sera cette sculpture
monumentale installée à Mégève, et consacrée au 40e anniversaire de
la création de l'une des mélodies les plus célèbre dans le monde et
qui a fait le tour du Monde : « My Way » du compositeur mégevan
Jacques Revaux, mais connue sous le nom de « Comme d'habitude »
en France, et chantée par Claude François ! Ami
de longue date, il revenait à André Liatard le conservateur du Musée
Faure de rappeler le parcours de Pierre Margara qui n’a jamais oublié
sa ville natale : « J’ai assisté au début de sculpteur
de cet aixois d’origine. On s’est retrouvé et on a décidé de faire
une exposition, puis une deuxième exposition et il y aura bientôt une
3eme exposition en 2011 ! Pierre porte haut le nom d’Aix les Bains
à travers la France et l’Europe ». De
son côté, le député maire Dominique Dord appréciait cette initiative : « C’est
sympathique de présenter à Aix les Bains juste avant Noël, ces
sculptures projets pour une immense sculpture qui devrait voir le jour fin
2010, début 2011. Après
Mégève et St Tropez, maintenant Aix les Bains. » Il
profitait de la présence de Sylviane Grosset-Janin maire de Mégève,
pour la remercier d’accueillir un aixois de naissance. «
Je suis venue dans ta ville natale. On a adopté Pierre qui communique
beaucoup d’émotions. Il est un personnage incontournable de la station ! »,
précisait cette dernière.
Mon
noyau central est Aix les Bains et Mégève La
conclusion de cette conviviale soirée revenait à l’artiste : « C’est
la 1ere fois que je fais voir mon projet. J’ai découvert Mégève et
tout de suite, cela a correspondu à mes envies car je voulais vivre un
peu à la montagne. Je
n’ai jamais fait de scission avec Aix. J’ai besoin d’amitié dans la
vie. Mon noyau central, c’est Aix les Bains et Mégève. C’est à Mégève
que j’ai connu Jacques Revaux. C’est lui qui a créé cette mélodie
très connue. J’ai décidé de faire cette sculpture à Mégève où il
a créé cette musique la plus connue au monde. C’est bien que cette
statue soit créée dans nos Savoies ! Maintenant je vous
attends tous à Mégève dans 1 an pour l’inauguration de « My Way » !
Je tiens cependant à ce qu’il y a ait une petite sculpture de « My
Way » au Musée Faure, le Musée de ma ville ! » Cette
sculpture en relation avec les paroles de la musique représente deux
mains qui jouent les 1eres notes de la mélodie avec la présence d’un
homme et d’une femme qu’on n’est pas sure qu’elle l’attende.
C’est le cheminement de l’homme qui a eu sa vie. Cette
soirée a été marquée par un grand moment musical avec l’interprétation
en anglais de « My Way » par un duo de talent et de charme :
Candice Valembois alto mezzo et Delphine Martin, toutes les deux membres
de l’association aixoise DEVA. Musée
FAURE 10 Boulevard des Côtes Aix-les-Bains Tel. 04 79 61 06 57
Exposition Intimiste,
lyrisme et délicatesse, avec les peintures de Didier Hagege. Le
musée Faure abrite actuellement une exposition de peintures de Didier
Hagege. Cet
artiste est né à Paris, mais vit à Paris et Marseille. Depuis 1986, il
fait des expositions un peu partout dans le monde : Galerie Horace
Richter à Tel-Aviv en Israël, Galerie Van Melle à Paris, Centre
Universitaire de Corte, Institut Français à Abidjan en Côte-d'Ivoire,
Galerie Citizen à Tokyo au Japon, Galerie Patrick Gaultier à Quimper,
Galerie Thorigny à Paris, Galerie 10 à Rennes, Mogabgab à Beyrouth au
Liban, Galerie Artcurial à Paris, Centre du Design de Marseille, « Les
nuits du château de la moutte », installation autour du palmier à
Saint-Tropez, Espace Martiningo à Chambéry, « Défilé » Galerie P.
Friedland & A. Rivault à Paris, Galerie St Germain, Los Angeles au
USA, Galerie Pascal Polar à Bruxelles, galerie Peter Vann à St Moritz en
suisse et au Musée Faure en 2009 à Aix les Bains jusqu’au 20
décembre 2009! Alexandre
Daletchine journaliste critique à Paris, présente ainsi l’artiste : « L'oeuvre
de Didier Hagège est celle d'un artisan inspiré. Un globe-trotter
infatigable et un amoureux du continent africain. L'artiste transgresse
les frontières classiques de l'image encadrée. Lisse
en apparence, l'oeuvre résulte d'une superposition de surfaces
transparentes et de canevas. Dans la mixité de techniques l'artiste n'hésite
pas à maltraiter les surfaces par grattages et accumulations de matières
diverses, parfois végétales, créant une dynamique inattendue. La
peinture est pensée comme l'écriture dans un enchaînement de formes et
de couleurs gravées ou peintes.
Ambiance
méditerranéenne Ses
oeuvres sont autant d'humeurs gesticulées, de saisons et de jardins
secrets qui se révèlent au spectateur attentif. Sollicitant les
souvenirs et les sensations divers, l'oeuvre de l'artiste est
insaisissable et fugace, rappelant l'ambiance méditerranéenne chère à
l'artiste. A
la frontière entre représentation et absence de sujet, les compositions
sont rassurantes et pleines de chaleur par la légèreté du geste et de
la complexité structurelle instinctive en apparence. Loin des modes
spectaculaires et des sentiers battus de prouesses techniques visant à célébrer
l'ego, l'oeuvre de Didier Hagège est consciemment intimiste, pleine de
lyrisme et de délicatesse ». Le
vernissage de l’exposition d’une quinzaine d’œuvres de Didier Hagège,
a eu lieu en présence du député maire Dominique Dord, d’Annie
Aimonier Davat déléguée à la culture, de l’artiste, de Frédérique
Martiningo et d’un nombreux public de connaisseurs. Les œuvres présentées
lors de cette exposition tournent autour de lampes et lustres. Pour
André Liatard le conservateur du Musée: « Didier peint avec
toutes les choses du quotidien. Les effets esthétiques et le rendu
artistique réel et particulier, le placent bien dans cette peinture
contemporaine que ce soit avec des robes ou des luminaires comme pour
cette exposition. Didier Hagège
propose des triptyques et des gros formats pour cette exposition, des
volumes importants qui vont bien avec ces salles du Musée Faure. On est
dans le sens de l’art de ce début du nouveau siècle. » Pour
Dominique Dord, le choix du conservateur du Musée Faure porte sur
des expositions avec des peintures très différentes: « C’est
son côté anarchiste. Quand on découvre cette exposition en entrant, on
est frappé par les formats. Les objets présentés luminaires, ampoules
donnent l’impression de les toucher, c’est presque de la sculpture. Ce
sont des objets certes de la vie de tous les jours. Mais au delà du 1er
contact, il y a aussi des symboliques comme ces lampes qui permettent à
chacun de se faire sa propre réflexion. » Cette
belle exposition est à découvrir jusqu’au 20 décembre 2009. Le
musée Faure, 10, boulevard des côtes à Aix les Bains est ouvert
du mercredi au dimanche de 10 à 12 heures et de 13h30 à 18 heures
jusqu'au 20 décembre. L’artiste
à droite sur la photo
Exposition
Le
Musée Faure présente une exposition de peintures de Didier Hagege du 7
novembre au 20 décembre 2009. Musée
Faure 10
boulevard des Côtes 73100
AIX LES BAINS Tél.
04 79 61 06 57 Fax.
0479352270 e.mail
: museefaure@aixlesbains.fr Le musée est ouvert tous les jours, fermé les mardis et les jours fériés : de 10 h 00 à 12 h 00 et de 13 h 30 à 18 h 00 Exposition
Musée Faure Les
lithographies de l'Atelier Pons jusqu’au 25 octobre Le
Musée Faure présente son avant dernière exposition de l’année 2009,
composée d’une trentaine de lithographies
de l’Atelier Pons (Jean Pons 1913- 2005). Cette
exposition d’une trentaine de lithographies est visible jusqu’au 25
octobre 2009. Jean
Pons a été peintre, sculpteur, illustrateur, à l'avant-garde de toutes
les abstractions de l'Après-guerre. Soixante-dix
ans plus tard, l'Atelier Pons installé aujourd'hui au cœur du quartier
du Marais, perpétue son savoir-faire, piloté désormais par sa fille
Babette. Actuellement,
les murs du Musée Faure montrent quelques unes de ces réalisations des
années 1950: Poliakoff, Manessier, Van Welde, Soulages, Hartung, Bazaine,
Olivier Debré, Geneviève Asse, Messagier et Divillier. Musée
Faure 10
boulevard des Côtes 73100
AIX LES BAINS Tél.
04 79 61 06 57 Fax.
0479352270 e.mail
: museefaure@aixlesbains.fr Le
musée est ouvert tous les jours, fermé les mardis et les jours fériés
: de 10 h 00 à 12 h 00 et de 13 h 30 à 18 h 00 Une litho du maître
Serge Poliakoff Les
lithographies de l'Atelier Pons Le
Musée Faure présente son avant dernière exposition de l’année 2009,
composée d’une trentaine de lithographies
de l’Atelier Pons. L’inauguration s’est déroulée
en présence du 1er
adjoint Renaud Beretti, d’Annie Aymonier-Davat déléguée à la
Culture, de Marina Ferrari adjointe aux affaires économiques
et des filles de l’artiste Babette et Geneviève qui ont
consenti au prêt de ces œuvres magistrales pour le public de la région
aixoise. Babette
assure depuis 1973 la continuité de l'Atelier, fixé à présent dans le
Marais à Paris. Maîtresse d'ceuvre à bord, elle poursuit un double
programme : réaliser des lithographies originales avec le concours des
artistes, mais également engendrer des livres d'art pour le public
bibliophile. A l'heure
actuelle, l'atelier continue d'accueillir des maîtres tels que Morellet,
Bloch. Fidèle à l'esprit de Jean Pons, l’Atelier reste ouvert aux
nouveaux talents tels que Combas, Ceytaire, Bruce, Gauffier, Macé,
Filippi, Albertelli, Anderson, Sorel, Chollet, Pelaez, Maussion,
Boulitreau, Gaudenzi. Babette
continue de faire vivre la mémoire de l'Atelier à travers diverses
manifestations et expositions, comme celle du Musée Faure actuellement. Ainsi le soir de ce
vernissage, Elisabeth Pons était ravie de cette initiative : « Il
faut sauver la lithographie car il y a de moins en moins d’Atelier en
France. » Il en reste actuellement environ une trentaine sur tout
l’hexagone. Jean
Pons (1913- 2005) « Cette exposition
2009 au Musée Faure a été lancée en 2008 et finalisée en mars 2009 »,
précise le conservateur du Musée André Liatard. Tout est parti du peintre
Claude Max Lochu qui avait présenté ses œuvres au Musée Faure il y a
quelques années avec notamment une toile qui avait suscité des réactions.
Cette huile sur toile, installée dans l’entrée du Musée intitulée
« Aix les Bains depuis le Boulevard des Anglais », représente
une vue de la ville avec la fameuse tour en son milieu qui avait suscité
des polémiques à cette époque! Claude Lochu a découvert
l’Atelier Pons lors d’une entrevue avec Elisabeth. Il a été
interpellé par cette découverte et l’importance de cet Atelier, et en
a informé le conservateur aixois. « Trois mois après j’étais
chez Elisabeth et cette exposition est née à ce moment là »,
confirme André Liatard qui évoquait
ensuite avec sa précision coutumière et appréciée, la vie de Jean Pons
: « Il a été une personnalité artistique très importante de la
seconde moitié du XXème siècle, à la fois créateur, praticien, et
passeur. Il a surfé sur toutes les vagues novatrices de cette période,
et a ouvert bien des portes. Il
a été peintre, sculpteur, illustrateur, à l'avant-garde de toutes les
abstractions de l'Après-guerre. Il a ensuite accompagné « Cobra », la
« Nouvelle Figuration », tout en conservant sa propre écriture. Jusqu'à
son décès en 2005, son œuvre est importante, car il n'a jamais cessé
d'explorer de nouveaux champs techniques et esthétiques. En
1938, Jean Pons, frais moulu de l'Ecole Estienne, crée son atelier de
lithographie dans une cave de Montparnasse. Soixante-dix ans plus tard,
l'Atelier Pons, installé aujourd'hui au cœur du quartier du Marais, perpétue
son savoir-faire, piloté désormais par Babette, la fille Jean Pons.
Un
découvreur de talents ! Dés
ses débuts, grâce au remarquable praticien lithographe qu'était Jean
Pons, l'atelier devient un véritable laboratoire de l'art abstrait, et
dans l'immédiate après-guerre et les années Cinquante, tous les
artistes venus travailler sur la pierre de l'Atelier Pons, outre qu'ils
deviennent des amis du maître praticien, connaissent bientôt la célébrité,
et participent au renom du lieu. II
est évident que Jean Pons, outre son habileté technique, a été un vrai
découvreur de talents. Les
murs du Musée Faure, montrent quelques unes de ces réalisations des années
1950, avec certains artistes dont la renommée n'est plus à faire. Ceux
par exemple issus des grands mouvements de l'Abstraction Géométrique et
de l'Abstraction Lyrique : Poliakoff, Manessier, Van Welde, Soulages,
Hartung, Bazaine, Olivier Debré, Geneviève Asse,... « Nuagistes »
comme Messagier et Divillier, « Cobra » comme Doucet, ou des sculpteurs
venus chez Jean Pons pour se confronter à la pierre lithographique avec
succès : Zadkine et Gilioli. A
noter le travail très suivi de Lapicque à l'Atelier Pons, qui a donné récemment
lieu à une belle exposition à Issoudun, et qui rappelle l'hommage fait
à Lapicque en 2001 au Musée Faure. C'est
en tout cas tout l'esprit créatif d'une époque qu'il nous est donné de
contempler dans cette exposition », concluait André Liatard. L’exposition
d’une trentaine de lithographies, est visible jusqu’au 25 octobre
2009. Musée
Faure 10
boulevard des Côtes 73100
AIX LES BAINS Tél.
04 79 61 06 57 Fax.
0479352270 e.mail
: museefaure@aixlesbains.fr Le
musée est ouvert tous les jours, fermé les mardis et les jours fériés
: de 10 h 00 à 12 h 00 et de 13 h 30 à 18 h 00 André Liatard entouré de 2 œuvres de « monstres « de l’abstrait : Pierre Soulage et Hans Hartung , 2 des abstraits les plus connus
Une
exposition estivale en harmonie avec les peintures plaisantes et énergiques
de Jules
Cavaillès ! Depuis le
19 juin et jusqu’au 6 septembre 2009, le Musée Faure propose une très
belle exposition d’une vingtaine de tableaux du peintre Jules
Cavaillès (1901-1977)! Connu
pour avoir fait partie du mouvement baptisé en 1949 « La Réalité
Poétique » avec Brianchon, Caillard, Legueult, Limouse, oudot,
Planson et Térechkovitch, dont le credo était l'authenticité, l'amour
et le respect de la nature, loin des fractures du Fauvisme et du Cubisme, Jules
Cavaillès défendra sa vie durant, une vision poétique du
quotidien. Son domaine d'excellence est la couleur, le langage et l'énergie
de la couleur. Ses fenêtres ouvertes sur des paysages disent la lumière
et ses portraits intimes, la chaleur humaine. Né
à Carmaux dans le Tarn (1901-1977) il gardera de son enfance très
heureuse, le goût du bonheur. À
l'âge de 21 ans, il part s'installer à Paris pour se consacrer à sa
passion, la peinture. Des prix couronnent ses premières œuvres et les
commandes ne cesseront d'affluer. Son
travail est exposé avec succès dans des galeries françaises, américaines
et dans les grandes manifestations internationales. Il ajoutera à sa
palette des décorations murales pour des paquebots, des affiches pour la
SNCF et les illustrations de livres.
Jules
Cavaillès fut
aussi un chef résistant Homme
de valeurs, lors de la seconde guerre mondiale, il revient dans le Tarn,
prend part à la Résistance et devient, avec son ami Jean Cassou, un des
chefs du maquis languedocien. À la Libération, nommé conservateur du
Musée de Toulouse, il réintégrera l'année suivante, son poste de
professeur à l'École des Arts Décoratifs de Paris. Il
s'éteint à Epineuil, en laissant non seulement le souvenir d'un homme
d'amitié, mais d'un artiste qui fonde ses convictions sur la beauté et
l'harmonie et dont la peinture sereine a le talent de réjouir nos yeux et
notre cœur. Le
vernissage de l’exposition a eu lieu le vendredi 19 juin 2009 en présence
d’un nombreux public et d’Annie Aimonier Davat déléguée à la
culture. Il revenait à André Liatard, le conservateur du Musée Faure de
présenter cette 1ere exposition de l’été, une exposition en
collaboration plusieurs musée comme cela se fait maintenant dans tous les
musée : « Avec la complicité de Bertrand de Viviès
conservateur du Musée de Gaillac, nous
avons mis au point cette exposition. Jule Cavaillès
se trouvait à Albi, situé à seulement une trentaine de kms de Gaillac. Pendant
l’explosion de l’abstrait, ce groupe de 8 peintres de la réalité poétique
dont faisait partie Jules Cavaillès, se pose comme des défenseurs
de la peinture réaliste et figurative (portrait, nature morte). Ce sont
des gens qui sauvent la peinture réaliste ».
Une
vraie exposition d’été ! Au
fil de la visite, défilent différents tableaux (Huile sur toile), comme
Cannes vue du port par la fenêtre, Fenêtre sur Venise, Le Port de
Cannes, Le vase rouge Cannes, L’Allée rose, La Table dans le Jardin,
Albi vu de la fenêtre, Le vase Opaline, La Mantille blanche, Les feuilles
rouges, Femme à la table basse ou encore Roses blanches, dévoilant une
peinture plaisante pour une vraie exposition d’été ! Cette
exposition est une première étape avec cette Ecole. Une 2eme exposition
est déjà programmée pour 2012-2013, avec d’autres peintres de ce
mouvement de la Réalité Poétique ! Cette
exposition itinérante a débuté au musée de Gaillac et après le Musée
Faure, elle prendra la direction de Menton, puis de St Lô ! Sous
l'égide de Bertrand de Viviès, conservateur du Musée des Beaux Arts de
Gaillac, l'édition d'un ouvrage documenté et grandement illustré, vient
combler l'absence de publication depuis 1962. Il est en vente au Musée
Faure. Musée
Faure 10
boulevard des Côtes 73100
AIX LES BAINS Tél.
04 79 61 06 57 Fax.
04 79 35 22 70 e.mail
: museefaure@aixlesbains.fr Le
musée est ouvert tous les jours, sauf les mardis, le 14 juillet, le 15 août de 10h 0 12h et de 13h30 à 18h Exposition
de Jules Cavailles, peintre de la réalité Poétique. Du
19 juin au 6 septembre 2009. Musée
Faure 10
boulevard des Côtes Aix
les Bains Le
Musée est ouvert tous les jours, sauf les mardis, le 14 juillet, le 15 août,
de 10h à 12h et de 13h30 à 18h. Exposition
de peintures abstraites Le
côté serein des peintures d’Alain Alquier !
Pour
la 3eme exposition de cette année 2009, André Liatard le conservateur du
Musée Faure présente une exposition de Peintures abstraites et Photos
Peintures d’Alain Alquier. Dans
un fascicule, André Liatard présente avec précision comme à son
habitude, ce peintre abstrait. Né
à Tarbes, Alain Alquier a suivi une formation à l'école des Beaux-arts
de Toulouse : « Très jeune j'avais des facultés pour le dessin.
Vers sept ans, je griffonnais déjà. En 1968, je me trouvais aux
Beaux-arts et ça été un choc au sortir d'une vie que je qualifierai de
« normale ». Des profs m'ont fait lire des ouvrages de philosophie. On a
beaucoup discuté et ça m'a ouvert les yeux. Mon épouse qui enseignait
pratiquait déjà la pédagogie Freynet. Nous ne vivions pas dans la
contestation, mais dans la réflexion et ça a décidé de la façon dont
on conduirait nos vies.
Il
faut une certaine culture pour comprendre J'étais
plutôt attiré par l'abstraction lyrique et influencé par des artistes
comme De Koning, Tal Coat ou Marfaing. J'aimais le lyrisme du geste et de
la couleur. Je pense qu'il faut une certaine culture pour comprendre la
peinture, car ce que je fais découle de ce qui était avant moi. Sinon on
pratique de l'art brut, comme le facteur Cheval par exemple. » Aujourd'hui,
après des années de recherche et de réflexion, Alain Alquier est
parvenu à une expression minimaliste. « Je recherche la lumière,
l'espace, la transparence, la fluidité, le vaporeux, l'immatériel. Il
faut regarder longuement mes peintures pour essayer de voir tout ce que
j'y mets. Je vais de plus en plus vers le simple, mais c'est très
compliqué de faire simple. Que ça corresponde ou
-non à des gens n'est pas mon problème. Ma démarche a d'abord été
de fragmenter et fractionner la toile. J'en suis arrivé à travailler
avec des verticales et des horizontales. Aujourd'hui j'ai éliminé
l'horizontal. La verticalité m'intéresse. Elle part de la terre et s'élève
vers le ciel. Elle exprime une forme de spiritualité qui, pour ma part,
n'a rien à voir avec la religion. Je travaille beaucoup la transparence,
dans un souci de calme, de méditation, de sérénité. Ma peinture est un
refuge. Je me protège, je créé ma bulle, mon monastère en dehors du
monde Lorsqu'il
ne peint pas, Alain Alquier pratique la photographie et en a fait son
premier métier. « J'ai ouvert un magasin à Riscle en 1972. Je croyais
pouvoir faire de la photo en tant qu'artiste. En réalité je suis rentré
dans le système artisan-photographe avec un travail qui me prenait de
plus en plus de temps et je me suis mis à peindre la nuit. La photo
m'oblige à regarder autour de moi alors que ma peinture est
introspective. Finalement tout cela forme un équilibre... »
S’assoir
pour savourer ! L’inauguration
de l’exposition en présence de l’artiste, a eu lieu en présence
d’un nombreux public, du député maire Dominique Dord, de la déléguée
à la culture Annie Aimonier Davat, de la 2eme adjointe Sylvie Cochet. « Nous
rentrons dans un cycle d’expositions vraiment important. Avec les
peintures d’Alain Alquier nous rentrons dans un univers complètement
différent, un univers d’apaisement, de calme. Il y a un côté serein,
spirituel. On peut s’asseoir tranquillement devant les tableaux. C’est
une peinture déstressant, qui redonne de l’énergie. Pour Alain c’est
la suite d’un consensus qui a député à 18 ans avec ses premières
peintures. Pour gagner sa vie il a fait également en même temps de la
photographie, ce qui se retrouve dans certains de ses tableaux. Une œuvre
plus figurative qu’abstraite, il va voir ce qui se passe derrière le
miroir. Les tableaux les plus sombres ont une peinture qui vibre, une
peinture qui se regarde et cela peut prendre beaucoup de temps. Pour moi
c’est une œuvre très riche. » Pour
Dominique Dord, « Cette exposition est le fruit de tout un parcours
de photographe et de peintre, et l’ensemble apporte de la sérénité.
Ces verticales apportent une sensation d’élévation et l’installation
des toiles au plus près les unes des autres apporte un plus. » Le député
maire profitait de l’occasion pour souhaiter tous les vœux de bonheur
à André et sa femme qui viennent de se marier dans la discrétion. Accompagné
de sa femme Anto présidente de l’association « Galerie Bleue »
à Riscle dans le Gers (www.galerie.bleue.free.fr),
Alain Alquier ne cachait pas sa satisfaction de se retrouver
en ces lieux tout en appréciant l’accrochage de ses œuvres « qui
met en met en valeur mon travail. », avant de conclure, « On
se sert toujours de ce que font les autres pour progresser. » L’exposition
est visible jusqu’au 7 juin 2009. Musée
Faure 10
boulevard des Côtes, Aix les Bains Tél.
04 79 61 06 57 e.mail
: museefaure@aixlesbains.fr Le
musée est ouvert tous les jours, fermé les mardis et
les jours fériés : 1er, 8, 21 mai 1er juin de 10 h 00 à 12 h 00 et de 13 h 30 à 18 h 00
Exposition
Alain Alquier Du 4 avril au 7 juin 2009 10 boulevard des Côtes 73100 Aix les Bains Tel 04 79 61 06 57
Exposition
de peintures et sculptures de Mark Brusse Des
interprétations sans fin! Mark Brusse est né à
Alkmaar au Pays-Bas en 1937. Il s’installe en 1960 à
Paris et sera avec Erik Dietman et Robert Filliou, l'un des premiers
diffuseurs de l'esprit Fluxus, allant jusqu'à collaborer avec le musicien
John Cage. Il commence à s'intéresser vers 1965-1967, à l'environnement
créé par la juxtaposition d'œuvres au sein d'un espace. Il réalise
alors une série de pièces géométriques recouvertes de laques vives,
pour revenir ensuite au bois brut. En 1968, à la Kunsthalie de Berne, il
occupe totalement une salle en y introduisant un immense cube de bois,
rendant son accès impossible. Ainsi l'objet, n'ayant plus de fin en soi,
témoigne d'un phénomène qui lui est extérieur. En 1977, Mark Brusse
participe à l'exposition " Paris-New York " au M. N. A. M., à
Paris. La Moderna Galerija de Ljubljana en Slovénie lui a consacré également
une exposition en 1996. Plus récemment, ses œuvres rapprochent des matériaux
composites, produisant à l'écart de tout effet de mode, des images d'une
poésie énigmatique.
Six
lieux d’exposition pour ses 70 ans Pour ses 70 ans Mark Brusse
a voulu faire plusieurs expositions dans différents lieux en France. A l'initiative du Musée
Faure et de Frédérique Martiningo, six lieux en France, dont quatre musées,
un hôtel particulier et une collégiale, se sont alliés avec le Musée,
afin d'exposer l'œuvre de cet artiste contemporain de janvier 2009 à la
fin de l'année 2010 ! Sans vouloir présenter une rétrospective
stricte, chaque lieu personnalise son
exposition offrant ainsi une large vision du travail de ce Néerlandais
polyglotte: Institut Néerlandais Fondation Custodia à Paris du 15
janvier au 15 février 2009, Musée Faure à Aix-les-Bains du 6 février
au 23 mars, Musée de Gaillac du 4 avril au 25 mai, Musée des Beaux-Arts
de Dunkerque du printemps à l’été été 2010, La Collégiale de
Saint-Pierre le Puellïer à Orléans durant l'été 2010 et le Musée
d'Art Roger-Quillot à Clermont-Ferrand à l'automne 2010 ! Au côté de l’artiste,
le vernissage de cette exposition s’est déroulé en présence du député
maire Dominique Dord, d’Annie Aymonier Davat déléguée à la culture
et d’un nombreux public. En ouverture, le
conservateur du Musée Faure André Liatard rappelait sa visite chez
l’artiste : « Je suis allé dans son Atelier et j’ai
eu l’impression d’entrer dans un magasin de jouets artistiques. Il
trouve beaucoup de plaisirs avec les sculptures, les peintures, les
objets. De ses nombreux voyages dans le Monde et notamment en Asie, il a
puisé des éléments graphiques symboliques qu’il a retranscrits dans
sa sculpture. Ces dessins sont faits avec de la peinture sur du papier
mouillé, comme les vieilles techniques des fresques. Les tableaux présentés
sont ses choix. Marc s’est fixé à Paris son port d’attache, mais il
voyage beaucoup. C’est un cosmopolite, mais parisien ! »
Des
questions à la vie, mais pas les clés Pour Frédérique
Martiningo, Mark Brusse est un artiste nomade : « Il a
laissé ses valises quelques temps à Aix les bains. Quelque soit le
support qu’il utilise avec bonheur bronze, toile, verre, on est loin de
notre quotidien. C’est un monde riche en symboles qui ne laissent pas
indifférent le visiteur : on est séduit ou on est mal à l’aise devant
ses œuvres! » De son côté Mark Brusse
ne cachait pas sa satisfaction d’être présent à Aix les Bains : « Je
suis content d’être reçu dans ce Musée qui a beaucoup d’ambiance,
c’est un formidable lieu. Je suis content que mon oeuvre dégage du
plaisir pour moi et pour les visiteurs. Mes thèmes sont sérieux. Ce sont
ceux de la vie, inégale dans le bonheur et le malheur ! Dans mon
travail, je pose des questions à la vie, et je n’ai pas les clés pour
vous les donner ! » Il concluait en remerciant
l’assistance d’être venue si nombreuse pour l’aider à faire vivre
son travail ! Au fil de la visite,
tableaux, compositions ou sculptures, comme « The Heart hears Every
thing », « The oldest story », « Masque »,
« The Cloud walker», « Private Clinic » ou encore
“White kimono ”, obligent le visiteur à se poser des questions et de
donner ses propres interprétations sans avoir la certitude que ce soient
les bonnes ! L’exposition est visible
jusqu’au 23 mars 2009 Le musée est ouvert tous
les jours, sauf les mardis et les lundis jusqu'au 28 février) de 10 h 00
à 12 h 00 et de 13 h 30 à 18 h 00 Mark Brusse, deuxième
en partant de la gauche devant une de ses œuvres « The Heart Hears
Every Thing » de 2001
O'Manu,
le pavé dans la M’Art ! Pour
la 1ere de l’année 2009, le Musée Faure abrite une exposition d’art
contemporain et originale du saintinois O’Manu, décrite ainsi par le maître
des lieux, le conservateur André Liatard : « Au fil des
machines infernales, des " Nuits Blanches " et des installations
échevelées « « ce touche - à – tout », je l'ai vu
se forger pour devenir forgeron de « l’Art comptant pour rien »,
avec une insatiable curiosité pour tout l’environnement créatif passé,
présent et à venir. Le premier degré de provocation d'humour passé,
on s’aperçoit vite qu'il y a là, un grand labeur, une
oeuvre importante même si on a l'impression qu'elle part dans tous les
sens. Là, l’inventivité est permanente, et le rendu souvent
spectaculaire, avec peu de moyens matériels, mais un grand sens de la
mise en scène et beaucoup de
temps et de
sueur. O'Manu est naturellement attachant, mais son grand oeuvre
fantasque et varié à l'infini lui donne toute sa dimension, car au-delà
de l'éclat de rire initial, on y ressent une très grande fragilité. Et
c'est bien cela qui nous trouble... »
La salle du Musée Faure était copieusement garnie à l’heure du
vernissage en présence de l’artiste, du député maire Dominique Dord,
de Marina Ferrari adjointe aux affaires économiques, Myriam Auvage
adjointe à la citoyenneté. Affublé d’un serre tête et en apparence
très décontracté, O’Manu ne cachait sa fierté de se retrouver en ce
lieu prestigieux, mythique : « C’est intense comme émotion,
aphrodisiaque même…… », avant de poursuivre avec humour : « Pour
ceux qui peuvent me supporter, je vais de vive voix leur expliquer ma démarche
artistique dans la réalisation de mes créations. Quant aux autres, ils
n’auront qu’à faire semblant de ne pas entendre. »
Une exposition décoiffante Indiscutablement
l’ensemble de l’œuvre présentée ne peut laisser insensible et sans
réaction le visiteur qu’il soit pour ou contre, ce qui faisait dire au
conservateur : « Pour moi c’est une réflexion sur
l’Art lui même, ce qui en est et ce qui n’en n’est pas ! Il y
a ainsi plein d’hommages aux grands personnages de la peinture et de la
sculpture. C’est un artiste, quoique certains puissent dire. Manu
c’est le pavé dans la M’Art ! »
Au fil de la visite, le regard du visiteur peut admirer « Régate
surréaliste », « Le Pavé dans la M’Art », « Les
bienfaits du chocolat », des Autoportraits sentencieux ou subliminal !
Au final cette exposition propose beaucoup d’humour, de satire,
de caricature, des illusions d’optiques, des noms de référence.
C’est incontestablement une belle exposition décoiffante qui permet à
l’imagination de vagabonder librement ! D’autant que le visiteur
peut écouter la diffusion du slam, des poèmes et de la philosophie
sentencieuse d'O'Manu ! Musée Faure, 10 boulevard
des Côtes Aix les Bains ouvert tous les jours sauf le mardi de 10
heures à midi et de 13 h 30 à 18 heures. Tel. 0479610657 Les réalisations d'O'Manu sont visibles au 113, dans son Atelier de Grésine à Saint-Innocent : 04 79 88 21 52 ou 06 68 98 03 72
Du
28 novembre au 20 décembre 2008 Expositions à
Trois comme en 2007! La
Bibliothèque Lamartine, le Musée Faure et la MJC, associés pour présenter
les photographies d'Edouard BOUBAT, Robert DOISNEAU, Willy RONIS et Sabine
WEISS, sur le thème « AMOUREUX » Après
l’inauguration ce vendredi soir de la 1ere exposition de photographies
sur le thème « AMOUREUX » à la bibliothèque Lamartine, et
avant de terminer avec celle de la MJC, les nombreux visiteurs « à
pieds » (les 3 édifices culturels aixois sont proches), se
retrouvaient au Musée Faure, où le conservateur André Liatard donnait
quelques explications sur cette exposition commune en compagnie d’ Anne
Lise Caraco pour la bibliothèque Lamartine et Jacques Perrin pour la
MJC : « Dans
la continuité de ce que l’on a fait pour la 1ere fois ensemble l’année
dernière, on a choisi cette année le thème des « AMOUREUX »,
avec l’exposition en 3 lieux différents de 4 très grands photographes
dont 2 sont toujours vivants : Willy Ronis, Robert Doisneau, Edouard
Boubat et Sabine Weiss. Tous les 4 travaillaient pour la même agence de
presse et ils ont un même regard de recherches de clichés instantanés.
Doisneau et Boubat ont choisi Paris, Weiss le Monde et Ronis le plus engagé
politiquement avec le Parti communiste recherchait plutôt des clichés
sur la classe populaire. Mais chacun avait sa propre personnalité. » Ces
4 photographes de grande qualité invitent les visiteurs à la rencontre
des amoureux qui, seuls ou en couple, avec leur chien, ou même dans un
triporteur, nous offrent le visage du bonheur. La
tendresse du regard autant que la qualité particulière de sa lumière
singularisent les photographies de Sabine
Weiss
du travail des autres photographes dits humanistes. Ses images mettent en
évidence sa démarche si particulière entre réalisme et poésie, tout
entière au service de l'homme, en même temps qu'elle exalte à travers
l'instantanéité les forces vives de la lumière et de la composition. Edouard
Boubat
les a découverts dans le Parc de Saint-Cloud, semblables à la statue de
pierre qui les a peut-être inspirés... Robert
Doisneau
les a saisis un 14 juillet dans le bonheur partagé d'une dernière
valse... Solidaire jusqu'au bout de ces "vies minuscules" dont
il se sentait issu, il n'a cessé de circuler "là où il n'y a rien
à voir", à travers Paris et sa banlieue, pour ramasser dans la
grisaille les poussières de soleil du merveilleux quotidien. Willy
Ronis
met son âme sensible de musicien au service de la composition d'images
harmoniques et vibrantes qui témoignent avec la même rigueur de la lumière
de Provence, de la vie à Paris, des colères sociales, ou de la beauté
des femmes. Amis
dans la vie, compagnons en photographie, ils ont toujours gardé leurs
distances pour ce qui est de leur inspiration photographique. En
parallèle à ces très belles expositions, une librairie aixoise propose
un florilège de livres autour des 4 photographes. Bibliothèque 2
rue Lamartine 73100Aix-les-Bains Mardi,
Mercredi, Vendredi, Samedi 9h30-12het 14h-17h30 Samedi, jusqu'à 16h30 Tél.
04 79 61 29 40 Musée
Faure 10 Bd des Côtes 73100Aix-les-Bains Tous
les jours sauf
les lundis et mardis 10h-12het
13h30-18h Tél.
04 79 61 06 57 MJC 4
rue Vaugelas 73100
Aix-les-Bains Du
lundi au vendredi 8h30-12het14h-21h30 Le samedi 9h30-12het 14h-18h Tél.
04 79 35 24 35
Jean
Communal (1911-1982) Le
musée Faure présente actuellement une exposition de tableaux des années
1950 du peintre savoyard Jean Communal. Il
y avait beaucoup de monde en ce vendredi soir d’octobre dans la salle
principale du Musée Faure pour l’inauguration de la très belle
exposition relative au grand peintre
savoyard Jean Communal. Cette
exposition a été réalisée avec le concours de l’Association des Amis
de Jean Communal, présidée par Michel Communal, neveu du peintre et
présent en cette soirée : « Cette association est née
du désir de Denise sa femme de pérenniser les œuvres de son époux. A
son décès, le premier travail de cette association a été de faire le
catalogue de toutes les œuvres de Jean Communal. Son épouse a fait don
de toutes celles de son époux, soit quelques 200 œuvres de Jean et
Joseph son père. On aura bientôt à Chambéry un espace montrant cette
collection. » Chef
de file de l'école paysagiste savoyarde En
ouverture, le conservateur du Musée Faure, André Liatard faisait un
rappel de la vie de Jean et Joseph Communal son père : « Le
père de Jean
COMMUNAL (1911-1982), Joseph
fut l'un des chefs de file de l'école paysagiste savoyarde. Jean COMMUNAL
a choisi lui aussi d'être peintre, en empruntant la voie de la
semi-abstraction, où il va se forger au cours de la décennie 1950 une
intéressante personnalité. S'il n'a pas bénéficié de la notoriété
de son père, son écriture possède de belles qualités, dans la lignée
de tous les artistes tenants de l'abstraction-figuration. Jean
COMMUNAL est né à Chambéry en 1911. Après
ses études secondaires, il "monte" à Paris pour suivre les
cours de l'école des Beaux-arts. De 1946 à 1977, il va résider à Paris
: ses études terminées, il devient professeur d'arts plastiques dans des
lycées franciliens, tout en poursuivant ses propres recherches picturales
dans son atelier. Son épouse Denise, d'origine italienne, va énormément
le soutenir et cette union sera très harmonieuse. Jean COMMUNAL voyage
beaucoup, en Italie souvent, mais aussi en Espagne, aux Pays-Bas... et en
Savoie, dont les paysages continuent de l'inspirer à chacun des séjours
qu'il y effectue. Il revient d'ailleurs se fixer à Chambéry en 1977 où
il décède tragiquement dans un accident de la circulation en 1982. La
chance de Jean COMMUNAL La
chance peut-être de Jean COMMUNAL, c'est sans doute d'avoir quitté la
Savoie, et ainsi d'avoir eu un accès direct, durant son séjour parisien,
à une période artistique féconde où fait rage la controverse entre
abstraction et figuration. Entre autres, Jean COMMUNAL va être très
influencé par les "Jeunes peintres de tradition française" de
l'exposition de 1941 et ceux du "Salon des Réalités nouvelles"
en 1946, où
brillent
BAZAINE, LAPICQUE entre autres. De même, les travaux de Nicolas de STAËL
ou de BRAQUE trouvent beaucoup d'écho chez le jeune savoyard. Tout
au long de la décennie 1950, l'écriture de Jean COMMUNAL va être très
évolutive, car la tentation abstraite le dispute toujours au réaliste :
Paysages, natures mortes, portraits... toute une intéressante imagerie émerge
de sa puissante personnalité, qui le distingue de tous les autres
artistes régionaux. Cette écriture est toujours bien structurée, bien
construite, en lignes harmonieuses marquées de noir soutenues par des
masses colorées vives et spontanées qui constituent à elles seules les
motifs. Ses
"Ports" d'Italie, d'Espagne, ou les bords du lac Léman sont
sans doute ses plus belles réussites, avec également de belles natures
mortes très sobres d'où BRAQUE n'est certes jamais absent. A
partir de 1958-59, la peinture de COMMUNAL évolue vers des coloris plus
estompés, un effet spectaculaire plus marqué. Le système, plus maniériste
est certes digne d'intérêt, mais n'a plus le charme de ses premières
tentatives abstraites. C'est
un florilège de sa production des années 1950 que montre l'exposition du
musée Faure, sans autre ambition que de faire découvrir ou redécouvrir
un peintre bien attachant, et de souligner le travail des "Amis de
Jean COMMUNAL", sympathique association qui est à l'origine de cette
exposition et s'efforce de garder l'œuvre de l'artiste bien vivante. »,
précisent André LIATARD
conservateur du Musée Faure et
Sylvain JACQUELINE écrivain, dans
un livret présentant l’exposition. Les
différentes œuvres de Jean Communal présentées sur les
cimaises du Musée montre l’influence qu’ont eu les
"Jeunes peintres de tradition française",
au travers de paysages « Sur la plage en Italie », de
natures mortes ou encore des personnages « Le peintre à l’atelier »,
La lecture » avec toujours beaucoup de couleurs! L’exposition
est visible jusqu’au
17
novembre 2008. Musée
Faure, 10 boulevard des Côtes, ouvert tous les jours, sauf mardis et
jours fériés, de 10 à 12 heures et de 13h 30 à 18 heures.
Les Journées du Patrimoine 2008 Le
Musée Faure comme point de départ ! Cette
année, la volonté de tous les acteurs locaux et en particulier la
municipalité, a été d’ouvrir au maximum au public les lieux
prestigieux de l’Histoire passée et présent d’Aix les Bains :
Royal, Excelsior, Splendide, Eglise St Swithun, Galerie Bagatelle, Hôtel
Astoria, Jardin Vagabond, Le Bernascon, Musée Archéologique et le Musée
Faure. En
présence d’une foule considérable, c’est le Musée Faure qui a donné
le coup d’envoi de ce week end patrimoine avec, le vernissage vendredi
soir d’une très belle exposition temporaire « Patrimoine de villégiature
(XIXeme et début XXeme siècle), réalisé par l’équipe mixte Nille
d’Aix les Bains et Service de l’Inventaire Général, comme le précisait
le conservateur André Liatard en compagnie de plusieurs des acteurs de
cette exposition : « Cette exposition est la 1ère
du genre car c’est la 1ère fois que le musée travaille avec
l’Inventaire. Cette exposition met en valeur tout le travail de cet
Inventaire sur le patrimoine aixois. Aujourd’hui, je ne suis que l’hôte ! » Le
député maire Dominique Dord remerciait tous ceux et celles qui se sont
rassemblés pour offrir cette panoplie des genres, montrant ainsi la
diversité de ce que peut être le patrimoine aixois. De
son côté, Jeannine Gippa conseillère régionale et membre de la
commission culturelle rappelait : « L’importance de la
culture au niveau économique n’est pas indéniable, car pour 1 Euro
investit, 6 se retrouvent dans l’économie ! Sculpture, céramique,
ferronnerie, création artistique, peinture, sont ainsi tous présents à
Aix. D’ailleurs, le départ est donné au Musée Faure, symbole de
l’architecture ! » Trésor, splendeur et folie La
Société d’Art et Histoire, a réalisé à cette occasion un spécial
Arts et Mémoire : « Trésor, splendeur et folie ! Le décor
dans l’architecture aixoise ». Son président Jean François
Connille précisait que cet ouvrage entièrement financé par la société,
est vendu pour une modique somme dans les points presse et librairies
aixoises : « Nous nous sommes beaucoup investis sur cet
ouvrage qui commence cette exposition. Le patrimoine c’est notre raison
d’être depuis de nombreuses années. En fait le patrimoine est vivant
car il permet de connaître le mode de vie de l’époque passée ! » Il était temps pour tous et tous de débuter au Musée Faure, cette visite du riche patrimoine aixois qui attire toujours autant de monde !
Un été aixois en verre, avec les sculptures du maître slovaque Yan Zoritchak ! Chaque année, le Musée Faure organise sa « grande » exposition de l’été. Cette année les sculptures sur verre de Yan Zoritchak sont à admirer jusqu’au 15 septembre 2008. Cette superbe exposition est le travail d’une longue collaboration avec le Musée : « Après avoir rencontré Yan, la décision a été prise de monter cette exposition. Cela a pris 2 ans, avec des oeuvres nouvelles et l’idée de mixer des pièces de Yan avec les peintures du 19eme siècle du Musée. C’était un Challenge pour tous de monter cette exposition! », précise André Liatard, un conservateur du Musée Faure radieux lors du vernissage de l’exposition en présence d’un nombreux public, ainsi que des élus dont le 1er adjoint Renaud Beretti. Accompagné de Yan Zoritchak, il énumère ensuite l’œuvre de l’artiste présent à ses côtés, l’un des 4 plus grands verrier du monde selon le conservateur: « Yan Zoritchak est né en 1944 à Zdiar en Slovaquie. 11 est le fils de paysans slovaques. Il débute ses études à l'Ecole des Arts Décoratifs de Bratislava, intègre ensuite l'Ecole Supérieure du verre de Zelezny Brod de 1959 à 1963, pour finaliser sa formation à la Haute Ecole des Arts Appliqués de Prague de 1963 à 1969. Il y suit les cours de l'atelier du verre dirigé par Stanislav Libensky. Installé à Talloires A partir de 1966 il vient régulièrement en France durant l'été afin de travailler dans un atelier de vitraux. Il quitte la Tchécoslovaquie en 1970, date à laquelle il s'établit en France. Quelques années plus tard, il s'installe à Talloires, sur les bords du lac d'Annecy en Haute-Savoie. C'est encore aujourd'hui, près d'Annecy que l'artiste continue de sculpter le verre. Ayant bénéficié des traditions ancestrales concernant la sculpture du cristal de Bohême, Yan Zoritchak s'impose très vite comme un grand artiste-verrier sur la scène internationale. Ces œuvres lui permettent de traduire et de partager sa passion pour le ciel et les astres. Il se voit, par la suite, confier la charge de directeur du premier centre international de recherche sur l'art du verre (CIRVA) à Aix-en-Provence. Fervent d'astronomie et admirateurs de savants tels que Galilée ou Copernic, Zoritchak puise son inspiration dans ce domaine. Il va même aller jusqu'à planter, dans la Galilée ou Copernic calotte glaciaire du pôle nord, une de ces « Fleurs célestes » en 1993, lors de la première expédition polaire slovaque. Ses sculptures sont de véritables condensateurs d'espace. Elles s'inspirent des astres, du ciel, des étoiles... Le regard porté sur ces œuvres reste éphémère car il dépend de la lumière. Ces décors peuvent aussi évoquer un récif corallien avec la présence de coquillages ou une scène stellaire par le biais, par exemple, de mise en scène de pierres au sein des œuvres. Les couleurs utilisées sont douces et procurent une sensation d'apaisement. L'utilisation d'or et de poudre d'or paraît donner une aura divine aux œuvres. Les sculptures sont empreintes de magie, de mystère et de sérénité. Le vocabulaire utilisé le prouve : « Fleurs Célestes », « Messagers de l'espace » ou encore « Signaux cosmiques ». Avant de laisser la parole à Renaud Beretti qui mettait en valeur le côté précurseur de l’artiste dans l'Art du Verre Contemporain en France car dans les années 1970, la sculpture sur verre était une pratique très peu utilisée, André Liatard concluait: « L'exposition organisée au Musée Faure permet de faire connaître et de valoriser cet art décoratif généralement peu connu à travers une douzaine d'oeuvres. Ce qui entre tout à fait dans la mission muséale telle qu'elle devrait être partout pratiquée », conclut le conservateur. » Galerie Astoria en parallèle Parallèlement à l'exposition du Musée Faure, la galerie Nadir expose des œuvres de Yan Zoritchak et autres Maîtres Verriers à la galerie « ASTORIA », Square du Temple de Diane à Aix-les-Bains jusqu’au 15 septembre 2008. Musée Faure 10 boulevard des Côtes 73100 AIX LES BAINS Tel, 04 7961 0657 Fax : 04 79 35 22 70 Email : museefaure@aixlesbains.fr Le musée est ouvert tous les jours de la semaine sauf les mardis et jours fériés (14 juillet, 15 août) De 10 h 00 à 12 h 00 et de 13 h 30 à 18 h 00. Yan
ZORITCHAK 27
Juin - 15 Septembre 2008 Le
Musée Faure présentera une exposition de l’artiste slovaque Yan ZORITCHAK Souvent
considéré comme un des précurseurs dans l'Art du Verre Contemporain en
France, encore aujourd’hui l’artiste continue de sculpter le verre près
d’Annecy ! Parallèlement
à l'exposition du Musée Faure, la galerie Nadir exposera des œuvres de
Yan ZORITCHAK et autres Maîtres Verriers à la galerie « ASTORIA »,
Square du Temple de Diane à Aix-les-Bains. Cette
exposition va permettre de faire connaître et de valoriser cet art décoratif
généralement peu connu à travers une douzaine d'oeuvres. Ce qui entre
tout à fait dans la mission muséale telle qu'elle devrait être partout
pratiquée. Musée
Faure 10
boulevard des Côtes 73100 AIX
LES BAINS Tel, 04
7961 0657 Fax : 04
79 35 22 70 Email = museefaure@aixlesbains.fr Le musée
est ouvert tous les jours de la semaine sauf les mardis Et jours fériés ( 14 juillet, 15 août) De 10 h 00 à 12 h 00 et de 13 h 30 à 18 h 00. CD Musée Faure. Aix-les-Bains.
Les
états d’âme de Marie Morel en forme d’œuvre !
« C’est la 1ere fois que j’installe seulement 3 tableaux
dans la grande salle du musée. Il faut reconnaître que l’endroit le
supporte bien. Lorsque l’on regarde ces tableaux, c’est tout Marie qui
se raconte : nuit, jour, bonheur, tristesse ! Par
rapport à son exposition de 1993, je la trouve plus libérée dans son
travail, et son évolution est positive », précise André Liatard
le conservateur du musée Faure, à l’occasion du vernissage de
l’exposition de Marie Morel présente pour l’occasion.
Enfance
en pleine nature et en milieu artistique
Marie est née en 1954. Elle a vécu toute son enfance en pleine
nature, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Mais le milieu familial très
artistique favorise sa vocation : sa mère Odette Ducarre est peintre
et architecte, son père Robert Morel est écrivain et éditeur !
Marie peint et écrit tout naturellement dans ce terreau familial. A neuf
ans, elle déclare qu'elle sera peintre. Elle ne changera pas d'idée.
Elle fait des études au conservatoire de musique (flûte traversière et
piano), et va en même temps à l’école nationale du cirque à Paris,
tout en continuant de peindre et d’écrire. A vingt, Marie décide de
faire essentiellement de la peinture. De nombreuses expositions la font
connaître dans toute la France, ainsi qu'en Suisse. Elle vit dans un
petit village dans le sud du Jura où elle peint.
Des
choix de vie
André Liatard poursuit : « J'apprécie beaucoup Marie Morel, ses
choix de vie, son personnage de petite bonne femme qui n'a pas l'air d'y
toucher, ses ateliers où l'on peut à peine circuler au milieu d'un
joyeux bazar digne de l'Orient ! Et puis surtout, j'aime son travail:
cette manière de montrer du bout des doigts ce qu'elle a été, ce
qu'elle est, ce qu'elle sera, ses joies, ses émerveillements, ses peines
et ses engagements. Eh oui, elle est comme ça, Marie MOREL, une artiste,
tout simplement.»
Pour la nouvelle conseillère déléguée aux affaires culturelles
Annie Aimonier Davat, cette première a été marquée par un peu d’émotion : «
Peut-on
vraiment dire d'un artiste
qu'il se livre à
nous
au travers, de son
oeuvre ? Oui pour certains,
certainement
pour Marie Morel plus que pour d'autres. Partant
de la miniature pour atteindre le grand
format,
Marie Morel nous convie à partager ce qu'en
son
fort intérieur
elle se
refuse de concentrer
davantage,
petits bonheurs ou
grandes
joies, moment de paix ou de révolte. Cette
écriture proche
du hiéroglyphe, notre coeur la
déchiffre
sans
effort
et s'en
émeut. »
A travers cette superbe exposition où petits et très grands
formats se mêlent avec toujours autant de précisions et de délicatesse
dans le geste, les nombreux visiteurs attendus pourront admirer entre
autres « L’espace intérieur », «
Tableau pour Robert Morel », « Tu es mon amour », « La Forêt verte »,
« Je m’interroge », « Pensées », « J’aime la Liberté »,
« L’Arbre est en fleurs », « Les oiseaux dans la forêt » ou
encore « Les Fantasmes secrets de la nuit »!
L’exposition est visible jusqu'au 16 juin 2008 au Musée Faure,
10 boulevard des Côtes, tous les jours, sauf mardi et jours fériés, de
10 à 12h et de 13h30 à 18h. André Liatard en compagnie de Marie Morel devant une de ses oeuvres A
la découverte du peintre danois Asger Jorn, peu connu en France mais star
en pays scandinaves !
Après Laurence Courto et ses peintures récentes, le Musée
Faure présente sa 2ème exposition de l’année 2008 consacrée
aux estampes d’Asger Jorn, artiste danois co-fondateur du groupe COBRA,
et sans doute un artiste majeur de la 2ème moitié du XXème
siècle.
Le vernissage s’est déroulé en présence de Dominique Dord,
de Christian Piffeteau et
d’un public relativement nombreux.
En préambule, André Liatard le conservateur du Musée Faure présentait
avec toujours autant de précision, cet artiste pas très connu en France : « Asger
Jorn est sans doute le plus grand peintre danois du XXème siècle.
Co-fondateur en 1948 du groupe Cobra, avec Appel, Dotremont, Corneille, il
va être durant les vingt années suivantes l'une des figures de proue de
l’avant-garde artistique d'Europe du Nord, une culture scandinave,
hollandaise, flamande mais sans racine latine ou anglo saxone! Communiste
jusqu'en 1948, puis fondateur en 1957 de l'Internationale Situationniste,
il est partisan d'un art immédiat, d'où la figuration n'est jamais
vraiment absente.
Cet art militantiste, Asger Jorn
va le pratiquer de façon nomade, de la Scandinavie à l'Italie, en séjournant
très souvent en France.
Et c'est à Paris, dans les années soixante, qu'il rencontre son
compatriote, Peter Bramsen, lithographe à l'Atelier Clôt, rue Vieille du
Temple. Cette amitié privilégiée va déboucher sur l'édition de
magnifiques estampes de pur style Cobra, dont beaucoup sont accrochées
aux murs du Musée Faure à l’occasion de cette exposition.
Parallèlement à notre exposition, une exposition de peintures de
Jorn est organisée à la Maison du Danemark à Paris. »
Cette exposition parisienne démontre l’importance de ce peintre
très peu connu en France. Par contre dans l’Europe du Nord, c’est une
star, ce qui faisait dire à André Liatard :
« C’est une chance pour nous d’avoir cette exposition
dans nos murs. Pour moi Asger Jorn est l’un des plus grand peintre
du 20eme siècle. Ce travail a 40 ans, mais il pourrait être actuel. Un
art contemporain avec des œuvres qui ne vont pas vieillir. »,
avant de conclure son
intervention en remerciant chaleureusement
Christian Bramsen, fils de Peter, pour le prêt de ces 26 œuvres
magistrales. L’exposition
est visible jusqu’au 7 Avril 2008 Musée
Faure
10
boulevard des Côtes
73100
Aix les Bains Tél.
04 79 61 06 57 e.mail
: museefaure@aixlesbains.fr Le musée est ouvert tous les jours, sauf les mardis et les 23 et 24 mars, de 10 h 00 à 12 h 00 et de 13 h 30 à 18 h 00
Laurence
Courto au Musée
Faure A
la recherche de la mémoire collective de l’humanité
Le musée Faure présente une exposition d'œuvres récentes de
Laurence Courto : "Marques déposées". Cette
artiste vit et travaille à Chambéry, son atelier étant situé place St
Léger. Après avoir suivi une formation à l'école des Beaux-Arts de
Paris, elle se lance dans une carrière picturale où sans cesse elle
recherche au travers d'une écriture très gestuelle, les traces inscrites
au plus profond de l'humain.
A l'origine de cette exposition, le conservateur du Musée André
Liatard, présentait l’œuvre de cette artiste chambérienne regrettant
à cette occasion, cette espèce de coupure traditionnelle qu’il y a
entre Chambéry et Aix les Bains :
« C’est quelque chose d’assez incompréhensible, qui
malheureusement existe dans les mentalités collectives. C’est
d’autant plus amusant que c’est dans la mémoire collective que
Laurence va chercher son inspiration. Une peinture qui va chercher très
très loin, très profondément, très mentalement des signes de la mémoire
collective de l’humanité. Elle a beaucoup peint ces thèmes. Depuis 2
ans son inspiration est beaucoup plus gestuelle, plus graphique. Laurence
laisse courir son imagination, plus spontanée, plus lisible. Laurence ne
cesse d’innover, d’explorer dans des domaines nouveaux. C’est du très
joli travail qui donne un résultat très agréable à voir. Il n’y a
jamais eu autant de créativité qu’aujourd’hui. Pour nous c’est très
agréable d’accueillir de la bonne peinture d’aujourd’hui ». Pour
l’artiste, cette exposition dans la forme et le fond n’a pu avoir lieu
sans cette rencontre avec André Liatard : « Il y avait
une attente de quelque chose d’autre. Et l’exigence du conservateur
m’a stimulé. Lors d’un séjour à Naples, mon regard a été attiré
par des affiches. Arrivée dans mon Atelier, ces affiches ont pris une
autre signification. A partir de toutes ces rencontres est née cette
exposition. J’ai travaillé en toute liberté, tout en sachant qu’il y
avait une urgence ! » Au fil des toiles accrochées dans les salles du rez-de-chaussée, le visiteur peut admirer « Passants 2007 », « Fils du récit », « Rosé Mêle », « Fil à fil », « Destins croisés 1 et 2 », « Se taire », « Filiation »
Les peintures « Marques Déposées »
de Laurence
COURTO au Musée Faure du 11 Janvier au 11 Février 2008 Le musée est ouvert tous les jours, sauf les lundis et mardis, de 10 h 00 à 12 h 00 et de 13 h 30 à 18 h 00 Conférence
organisée par la Société d’Art et d’Histoire d’Aix-les-Bains
"Un
Train à vapeur en Savoie" un
film d'Henri Billiez réalisé par le Quatra A l'occasion des fêtes du 150e anniversaire du premier coup de pioche des travaux de percement du tunnel ferroviaire du Fréjus, à Modane, l'APMFS, Association pour la Préservation du Matériel Ferroviaire Savoyard, la SNCF et RFF ont fait circuler un train à vapeur entre Lyon, Ambérieu, Aix-les-Bains et Modane tracté par une locomotive historique, construite aux États-Unis en 1946, la 141 R 420 entretenue par une association de Clermond-Ferrand. Les parcours savoyards de ce train, effectués les 29 et 30 septembre 2007, ont été filmés par une quinzaine de vidéastes dont les images ont été rassemblées et montées par le Quatra, Association Aixoise d'Art Audiovisuel. Pour la même circonstance, l'APMFS avait fait circuler deux autorails des années 1950, pour un adieu à ces matériels bleu et crême prochainement retirés du service. Henri Billiez a réalisé deux films qui seront présentés par François Coppa, président de l'APMFS, lors d'une soirée exceptionnelle au cinéma Victoria I d'Aix-les-Bains.
Mardi 11 décembre, à 20h30 Cinéma Victoria, 36 avenue Victoria,
Aix-les-Bains Entrée gratuite Les
peintures calmes et sereines d’Abram TOPOR !
Le
musée
Faure présente jusqu’au 16 décembre des œuvres d'Abram Topor
(1903-1992, le père de Roland.
Le vernissage s’est déroulé en présence d’un nombreux public
d’amateurs d’art, d’élus et en présence de la fille de l'artiste,
Hélène Almieda-Topor.
Cette dernière habite Paris mais revient souvent à Aix les Bains
où elle retrouve avec plaisir son amie de toujours Alice, présente à
ses côtés à l’occasion de ce vernissage : « J’ai essayé
de faire de la peinture au début mais mon entourage m’en a dissuadé !
Du coup je me suis passionnée pour l’histoire pour devenir historienne.
Pendant l’occupation nous sommes partis avec ma famille de Paris pour éviter
la rafle et sommes venus en Savoie de 1943 à 45. Par sécurité, moi et
Roland nous étions à St Offenge et nos parents à St Ours. Pendant une
courte période j’ai été même interne en 6ème au lycée
de jeune fille d’Aix les Bains.», avant de préciser que cette
exposition de peintures sur son père a pris naissance il y a 10 ans: « J’ai
rencontré André Liatard à l’occasion d’une exposition sur les œuvres
de Roland réalisée conjointement entre Aix les Bains et Chambéry.
J’avais émis le souhait de réaliser une exposition exclusivement à
Aix les Bains, un lieu très important pour notre famille ! » Nicolas
le fils de Roland, artiste peintre également mais avec sa propre
personnalité devait être présent à ce vernissage, mais il était
retenu à Varsovie où il expose une partie de ses œuvres.
André
Liatard présente Abram Topor En
ouverture du vernissage, André Liatard commissaire de l'exposition,
apporta de nombreux éclairages sur la vie et l'œuvre d'Abram Topor : «
La peinture d'Abram », écrivait son fils Roland Topor, « sont toujours
des paysages psychologiques. Des autoportraits symboliques ». Telle est
la clef de lecture pour ces paysages à priori naïfs, mais qui accaparent
immédiatement le regard du visiteur, et le charment.
De
la maroquinerie à la peinture Singulier
destin que celui de cet artiste-peintre juif polonais, né en 1903, débarqué
à Paris au début des années 30, fraîchement diplômé des Beaux-arts
de Varsovie. Ne pouvant trouver sa subsistance et celle de sa famille dans
l'activité artistique, il reprend en France la maroquinerie, le métier
de son père.
Sculpteur
de formation, c'est cependant dans le dessin et la peinture qu'il trouve
une échappatoire à la dureté de l'existence. Son fils Roland devient un
artiste connu, hors norme, ainsi que nous le connaissons bien à travers
les expositions hommages organisées ces
dernières années dans notre ville.
Car les visions d'Abram sont tendres, emplies de bonhommie et de
profondeur, activant un univers onirique où les cadrages étudiés, les
couleurs en demi-teinte nous amènent à l'essentiel, sans mièvrerie ni
concession. Dans la dernière partie de sa vie, jusqu'à sa disparition en
1992, Abram TOPOR peint et expose de plus en plus. Certes, le succès de
son fils lui permet d'entrer dans le milieu artistique foisonnant du Paris
de la fin du XXème siècle, et tous vont apprécier ce caractère délicat,
cette écriture picturale si intense et si révélatrice où l'animation
vient du cœur.
Ces visions où la nature même est le personnage principal, comme
si Abram TOPOR avait su saisir l'âme profonde des choses. C'est
cette vibration mentale qui nous ravit et nous fait découvrir une flamme
créative qui est l'essence, même de la famille TOPOR. » André
Liatard précise également : « Quand Roland prend son
envol il entraine son père ce qui est souvent le contraire ! Cette
complicité familiale se retrouve sur un des tableaux de cette
l’exposition montrant le père et le fils de dos, regardant un livre.
C’est une peinture très calme posée sereine avec une domination
du vert. C’est du faux naïf, de la vraie peinture avec ces parcs ces
forets c’est tout son univers qu’il résume ainsi ! »
Au fil de la visite, l’amateur d’art découvrira « Le Mur
aux arches », « le Pont (château) », « Le Kiosque
dans le jardin », en passant par « Souvenir de Grenoble »
, « les Nénuphars roses » ou encore « Le Cerf Volant » !
A découvrir obligatoirement ! Musée
Faure 10
boulevard des Côtes 73100
Aix les Bains Tél.
04 79 61 06
57 Le
musée est ouvert tous les jours de la semaine sauf
les lundis, mardis et jours fériés de
10 h 00 à 12 h 00 et de 13 h 30 à 18 h 00.
A LA M.J.C.
Histoire de l’Art Cycle de conférences par André Liatard, Conservateur du Musée Faure 15 novembre : « L’arbre dans la peinture » 6 décembre : « Gustave Courbet » Interventions de 1h30, animées d’un échange avec les participatns Jeudi
18h à 19h30, auditorium, 1er étage, 4 rue vaugelas Entrée :
adhérents 5 € // non adhérents 6 € Renseignements
du lundi au jeudi de 9h à 12H et de 14h à 19h, le vendredi de 9h à 12h
et de 14h à 17h30. Tel. 04.79.35.24.35
3
expositions sur
Robert
DOISNEAU
(1912-1994)
Un triptyque de qualité pour les 3 principaux lieux culturels aixois
associés pour la 1ère fois dans une même exposition en
hommage au photographe français Robert DOISNEAU: «
Les Doigts plein d'encre » à la Maison des Jeunes de la Culture, pour
une rétrospective sur le monde de
l'école
et de l'enfance,
«
Portraits d'écrivains » à la Bibliothèque Lamartine pour une douzaine
de portraits d'illustres écrivains,
«
Passages et galeries » au Musée Faure évoquant le monde poétique des
passages parisiens et de ses habitants visités dans les années 70.
Robert Doisneau est né le 14 avril 1912 à Gentilly
(Val-de-Marne). Après des études d'Arts graphiques à l'École Estienne
et un diplôme de graveur lithographe, il débute sa carrière de
photographe en 1931 comme opérateur d'André Vigneau. En 1932, il vend
son premier reportage photo (le Marché aux Puces de Paris) à
L'Excelsior. Il est embauché en 1934 comme photographe industriel aux
usines Renault de Boulogne-Billancourt mais sera licencié en 1939 pour
cause d'absences répétées. Il devient alors photographe illustrateur
indépendant. Pendant la guerre il rencontre Charles Rado, fondateur de
l'agence photo Rapho qu'il intégrera en 1946 et qu'il ne quittera
quasiment plus jusqu'à la fin de sa vie. Il ne cessera dès lors de réaliser
des reportages photographiques, la plupart consacrés à l'actualité
parisienne et au Paris populaire mais aussi à divers sujets en province
ou à l'étranger (URSS, Etats-Unis, Yougoslavie,...), qui seront publiés
dans divers magazines comme Life, Paris Match, Vogue, Réalités, Point de
Vue, Regards, La Vie Ouvrière, Femmes, etc.
Le « pêcheur
d'images »
Son travail de "pêcheur d'images" comme il se définissait
lui-même (et non de "chasseur d'images"), est récompensé par
de nombreux prix tels le Prix Kodak en 1947, le Prix Niepce en 1956, le
Grand Prix National de la Photographie en 1983 ou encore le Prix Balzac en
1986.
Les historiens du genre le classent parmi les "photographes de
l'école humaniste", aux côtés de Willy Ronis, Edouard Boubat,
Brassaï, Izis et quelques autres qui se sont tous attachés à
photographier le Paris du XXe siècle. Robert Doisneau prendra sa dernière
photo le 25 septembre 1993 et mourra à Paris le 1er avril 1994, laissant
derrière lui une oeuvre constituée de quelque 450.000 négatifs dont
Paris restera à tout jamais la capitale.
Les images de Doisneau n'ont pas beaucoup vieilli. Chacune des
photographies laissent transparaître sa chaleur, sa finesse, son humour
et sa pudeur. Sa sincérité a toujours su balayer le misérabilisme et sa
sensibilité lui a permis de transfigurer la banalité des situations
qu'il a découvertes et fixées sur la pellicule.
Une marche culturelle !
Ainsi vendredi
les habitués de ces lieux de culture aixois et ceux venus découvrir spécialement
cette superbe exposition de photographie, ont eu droit à une sympathique
marche culturelle, partie de la bibliothèque, avant de se terminer à la
MJC en passant par le Musée Faure !
Avec l’affichage des portraits des grands écrivains que furent
Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Colette, Jean Cocteau, Paul Léautaud,
Jacques Prévert, Raymond Queneau, Georges Simenon, Eugène Ionesco,
Marguerite Duras, Louis Aragon, et d'Albert Camus, la Bibliothèque
municipale accueillaient les premiers visiteurs.
Le « cortège » prenait ensuite la direction du Musée
Faure pour longue en présence d’un nombreux public.
Le conservateur du Musée André Liatard, Jacques Perrin
directeur de la MJC et Anne Caraco directrice de la bibliothèque
ainsi qu’Annette Doisneau la fille ainée du photographe, étaient présents
ainsi que le député maire Dominique Dord et plusieurs adjoints et
conseillers
Pour André Liatard, faire des photos sur Paris était un thème de
prédilection chez Robert Doisneau : « On a toujours
l’impression de ce reportage du chaland dans les boutiques à Paris.
Avec les coupoles, les quais de gare, les grandes perspectives, il trouve
les vues les plus insolites. C’est le Doisneau de l’émotion. Il y a
d’autres grands photographes, mais c’est celui qui a capté le mieux
les émotions. Je tiens à remercier Jacques Vedel qui œuvre au sein de
la MJC, d’avoir eu cette idée d’exposition. Cela a permis de lier des
liens entre nos
3 structures pour un travail qui a pris près d’une année. »
Une
ruelle aixoise portera le nom de Robert Doisneau
Pour Dominique Dord, « cette exposition la France, le Paris
que l’on a dans nos mémoires. Il se disait comme « un pécheur
d’images », un « passant patient » ! Au dernier
conseil municipal, il a été décidé de donner le nom de Robert Doisneau
à une ruelle aixoise.
Pour sa part Annette Doisneau se disait heureuse de cette belle
exposition sur l’oeuvre de son père : «
J’ai eu la chance d’être 15 ans son assistante. Il a réalisé
4 à 500 000 photographies. C’est beau, mais c’est un lourd héritage. »
A la MJC, le public tout aussi nombreux a pu admirer des photos
exclusivement basées sur l’enfance d’où ces tables d’école en
bois placées au centre de la Galerie Vaugelas. Jacques Perrin et le président Philippe
Baudrillard précisaient que
des photos avaient été prêtées par des particuliers et du mobilier par
l’ancien directeur de l’Ecole de Lafin qui avait réuni ces objets
lors de la fête du centenaire de l’école, mais aussi l’école de La
Biolle.
Au sujet de ces photos d’école, Annette Doisneau précisait
qu’un éditeur avait demandé à son père de faire un livre sur les écoles.
Il a ainsi trouvé 2 écoles et comme à son habitude il est resté de
longues heures dans les classes au point de se faire oublier par les
enfants afin de faire des photos d’instantané comme cet enfant sur son
banc qui se retourne pour voir l’heure de la pendule murale placée en
hauteur. A
noter la présence dans ces 3 lieux de la Librairie Parisienne proposant
les œuvres du photographe dédicacées par sa fille. Ces
3 expositions sont visibles jusqu’au au
31 octobre 2007 Annette Doisneau (4eme en partant de la gauche) au Musée Faure
Une vue du public au milieu des pupitres à la MJC
Le
patrimoine du Musée Faure s’enrichit ! Une
noucelle œuvre avec la « Cascade
de Grésy-sur-Aix » de Johann-Jacobus
Ulrich Par
l’intermédiaire de son conservateur André Liatard, le Musée Faure a
acquis le 4 juin 2007 à la
salle des ventes de Maître Jacques Lafaury, une toile de 32 par 40.5 cm :
la « Cascade
de Grésy-sur-Aix »,
du peintre suisse Johann-Jacobus
Ulrich (1798-1877). Retour
sur cette vente aux enchères d’un tableau qui se trouve sur le mur de
gauche, à l’entrée du Musée. André
Liatard, comment s’est passée cette acquisition ? J’ai
été informé de la présence de cette toile pour la vente aux enchères
du 4 juin 2007. Elle était intéressante pour le Musée. Comme il y avait
de nombreux collectionneurs venus notamment de Suisse, il a fallu surenchérir
pour l’obtenir à 6000 €uros, soit un prix final de 6935 €uros avec
les frais. Pourquoi
le choix de ce tableau ? AL :C’est
un peintre romantique suisse très connu qui a beaucoup peint dans la région,
certains de ses tableaux sont au Musée d’Annecy. Le sujet
reproduisant la « Cascade de Grésy-sur-Aix »
vers 1850, est une pièce intéressante pour nous car elle conte
l’histoire locale. On voit très bien la stèle édifiée
par la Reine Hortense en mémoire de son amie la Baronne
Debrocq qui s’est noyée dans ce lieu en 1813. C’est
aussi une vue avec les costumes d’un haut lieu touristique très fréquenté
à cette époque. De
plus c’est un beau tableau romantique et le Musée Faure n’en possède
pas beaucoup de cette période. Quel
a été le dernier achat pour le Musée? AL :
Parmi les derniers achats, en 2006 j’ai acquis une Sanguine d’Aristide
Maillol représentant un nue féminin à sa toilette. Il est exposé au 2ème
étage Comment
se font ces acquisitions ? Je
travaille par opportunité car j’ai beaucoup de gens qui me propose des
tableaux. Mais
il y a aussi des donations comme en 2006 avec le portrait à l’huile du
Docteur Jean Faure vers 1908, un don du petit fils de Paul Dussel, l’ex
associé du Dr Faure (1862-1942). Actuellement
et jusqu’au 24 septembre 2007, le Musée Faure propose une très
belle exposition : « Autour de Guernica »
de Picasso. Musée
Faure, 10, bd des Côtes est ouvert tous les jours sauf les mardis et
jours fériés de 10 à 12 heures et de 13 h 30 à 18 heures. 73100
Aix les bains Tel
04 79 61 06 57 André Liatard à côté de sa dernière acquisition "Autour
de Guernica" avec les 42 fac-similés de Pablo Picasso 1937
- 2007 : André Liatard ne pouvait manquer l’occasion de fêter
Picasso en réalisant une exceptionnelle exposition : "Autour de
Guernica" Le
Musée Faure présente ainsi une exposition de 42 fac-similés de
dessins sur papier exécutés en 1937 par Pablo Picasso, alors qu'il réalisait
"Guernica". « La
particularité de cette exposition vient du fait que ce ne sont pas des
originaux mais des fac-similés d’une très grande qualité, achetés
pas très chers par le Musée Faure à l’époque. Une bonne affaire vu
le prix actuel. », précise André Liatard à l’occasion du
vernissage qui s’est déroulé en présence du député Dominique Dord
et de plusieurs élus, avant de poursuivre en présentant le chef d’œuvre : «
GUERNICA est aujourd'hui le deuxième tableau le plus visité au monde après
la JOCONDE, et demeure depuis sa création un des plus grands symboles du
rejet de la barbarie dans le monde moderne, et un manifeste essentiel en
faveur de la paix et de la fraternité des peuples. Il est en même temps
un pamphlet très puissant adressé par Picasso à l’encontre du
franquisme qui touchait à ses racines, son peuple, sa famille, et qui
l'empêchera de retourner dans son pays natal de son vivant. Lorsqu'éclate
la guerre civile en 1936, il accepte des républicains espagnols le titre
de directeur du musée du Prado. Et
lorsqu'en janvier 1937, il reçoit commande de la République espagnole
pour décorer le pavillon réalisé par José-Luis SERT pour l'Exposition
Universelle de Paris prévue pour l'été de la même année, il accepte
avec enthousiasme. Il s'agit d'ailleurs de la première commande
officielle monumentale qu'il reçoit. Il se met rapidement au travail et
trace de nombreuses esquisses sur le thème « le Peintre et son Modèle
», qu'il affectionne particulièrement.
Bombardement
de Guernica et ses 700 morts !
Mais tout bascule le 1er mai, où, à la lecture du
journal « Ce Soir », il apprend, avec cinq jours de décalage le
bombardement de la ville basque de Guernica. Le 26 avril, les avions de la
Légion Condor, escadrille envoyée en mars par Hitler pour soutenir les
troupes franquistes, bombardent et incendient Guernica, y semant mort, désolation
et terreur. Le choc est énorme, Picasso est bouleversé : l'Espagne,
c'est tout son être. Même s'il s'est peu intéressé à la politique
jusque là, la douleur et la souffrance le font immédiatement réagir. Il
met en œuvre, de façon fébrile et passionnelle (« furiosa » en
espagnol) une œuvre consacrée à cet acte de barbarie.
Du 1er mai au 4 juin 1937, dans son atelier parisien de
la rue des Grands-Augustins, il met en chantier une toile de 7.76m x
3,50m, qui évoluera en plusieurs étapes, ainsi que nous le confirment
quatre clichés réalisés par Dora Maar durant ce laps de temps. Il va
tracer dans le même temps quarante-cinq esquisses, quarante-deux sur
papier (présentées à l'exposition du musée Faure), deux sur
contreplaqué et une sur toile. » Cette
exposition fléchée du Musée Faure commémorant les 70 ans de ce
massacre est visible tout l’été et jusqu’au 24 septembre 2007. La
visite débute avec le fac-similé du 1er mai pour se terminer
par celui du 4 juin 1937. Un travail colossal réalisé en 4 semaines,
sachant que Picasso ne travaillant comme à son habitude que la nuit !
Musée
Faure 10
boulevard des Côtes 73100
AIX LES BAINS Tél.
047961 0657 Le musée Faure est ouvert tous les jours sauf les mardis et jours fériés (le 14 Juillet et le 15 Août) de 10 h à 12h et de l3h30 à l8h.
MUSEE
FAURE EXPOSITION
TEMPORAIRE 22
JUIN – 24 SEPTEMBRE 2007 « AUTOUR DE GUERNICA » avec Pablo PICASSO Le
6 avril 1937, en pleine guerre civile espagnole, les allemands, alliés
aux franquistes, bombardent le village basque de Guernica, y semant la
mort et la désolation. Picasso,
fervent partisan des républicains, va, durant le mois de mai 1937,
peindre son œuvre majeure, « GUERNICA », vaste toile de
7,70m x 3,50m, où il décrit de façon frappante les malheurs de la
guerre. L’exposition
présente au musée Faure les 42 dessins et esquisses exécutés par
Picasso lorsqu’il préparait l’œuvre, jour après jour. Cette œuvre est un extraordinaire plaidoyer en faveur de la paix, mission que Picasso poursuivra jusqu’à sa mort ... ©succession Picasso.2007.
La
folie des hommes vue par James Coignard !
Le musée Faure présente
actuellement une très belle exposition de peintures de James Coignard. Né
en 1925 à Tours, ce dernier entame en 1943 une carrière dans la fonction
publique. Muté
en 1948 à Villefranche sur Mer, il intègre l'Ecole des Arts Décoratifs
de Nice. Dès lors, il sera peintre.
Ses
rencontres avec Matisse, Braque et Chagall l'influencent dès les années
50.
Sa
première exposition personnelle a lieu en 1956 en Suède, à Malmô. Dans
les années soixante, il rencontre les jeunes peintres espagnols (Clavé,...),
et découvre en 1968, par son ami Goetz, la gravure au carborundum qui
correspond tout à fait à ses aspirations. Il devient dès lors un grand
maître de l'estampe.
Il
réalise également des sculptures et des tapisseries.
Si son parcours commence par la Côte d'Azur pour s'y poursuivre
aujourd'hui (il vit et travaille à Antibes), il est très itinérant,
vivant une période américaine à la Nouvelle-Orléans (1982-88).
Sa
carrière est émaillée d'expositions collectives et personnelles en
France et dans les pays où son art est totalement reconnu (Scandinavie,
Allemagne, Suisse, Etats-Unis, Canada).
Il
marie souvent son talent à un grand nombre de poètes avec lesquels il
aime faire le chemin le temps d'un livre.
Ses œuvres remplissent les collections de grands musées dans le
monde entier : Bibliothèque nationale, Paris / Nice / Guggenheim New-York
/ British Muséum, Londres / Muséum of Modem Art, San Francisco / Jérusalem
/ Muséum of contemporary Art, Montréal / Dublin ...
Le vernissage s’est déroulé en présence de l'artiste, de Frédérique
Martinengo qui a participé au montage de cette exposition, du député
maire Dominique Dord, de plusieurs conseillers municipaux et d’un
nombreux public.
Le conservateur du Musé André Liatard apportait quelques précisions
toujours appréciées sur cette exposition :
« C’est un très beau travail sur la folie des hommes avec
la parabole des aveugles, et la folie du monde avec les toiles intitulée
Bagdad. C’est une œuvre très pensée, très spirituelle, très intériorisée.
Sur
ses toiles il est très expressif alors qu’il paraît calme en dehors.
Il est aussi un graveur très connu. James fête ses 82 ans et il y a
longtemps que je voulais monter cette exposition. Elle sert à faire
admirer son œuvre. Dans la petite salle à côté sont exposées des
toiles plus anciennes. Pour
moi, c’est un des artistes majeurs de notre époque. » Pour
Dominique Dord, « Chacun doit ressentir une certaine émotion en
regardant vos toiles. Si on entre facilement dans votre travail, c’est
qu’il révèle des symboles qui sont en nous et notamment une certaine
spiritualité. Votre sensibilité éveille la notre ! » Les
nombreux visiteurs attendus peuvent admirer en flânant le
"Portrait", "Mannequin", "Usines" ,
"Badgad I","Bagdad II", "Paysage ovale"
"Hommage à Bruegel" notamment. L’exposition
est visible jusqu'au 11 juin 2007 Musée
Faure, 10, bd des Côtes est ouvert tous les jours sauf les mardis et
jours fériés (1er, 8, 27 mai) de 10 à 12 heures et de 13 h 30 à 18 heures.
James
COIGNARD vu par André Liatard
SECRETS DEVOILES
James COIGNARD est un homme au premier abord affable et discret.
Mais son œuvre nous révèle ses mystères, un monde qui marie l'abstrait
et le concret, et ne cesse d'osciller de l'ombre à la lumière, du
microcosme à l'immensité. Il étire couleur et matière en des ensembles
esthétiques lumineux ou sombres, mais toujours interrogatifs. Monde
parfois évoqué en vastes espaces colorés ponctués d'éléments
graphiques et calligraphiques (son fameux sigle AB), qui, du bleu pur au
rouge le plus flamboyant, tracent des fenêtres qui sont autant de miroirs
à traverser.
Et puis des corps, des visages, très matissiens dans l'approche,
des objets, des villages, toute une écriture semi-abstraite ponctuée de
taches colorées, de fonds très travaillés, grattés, patines, collés
et recolorés, comme si James COIGNARD, par strates successives, arrachait
des pans de sa mémoire. Travail et triturage de matière peut être
engendrés par la découverte, en 1968, de la gravure au carborundum de
son ami Henri GOETZ, qui va lui ouvrir des horizons nouveaux. Il a connu
Matisse, Chagall et les peintres catalans et a su puiser chez eux les éléments
donnant de l'amplitude à son écriture, où l'on devine aussi des
fragments d'art pariétal primitif. Toute la richesse expressive d'un
artiste empreint d'humanité, chez qui la vie côtoie toujours la mort, et
qui porte témoignage des bonheurs et malheurs de son époque.
La splendeur et la plénitude de certaines 'œuvres de James
COIGNARD, peintures et gravures confondues, tels ces extraordinaires
hommages à Lorenzetti, ou cette récente série intitulée « Bagdad »,
nous entraînent en effet à un profond questionnement, parfois
douloureux. L'aspect narratif du travail de l'artiste, que nous avons
souhaité mettre en pleine lumière dans cette exposition, le dispute en
effet à l'esthétique si émotionnelle de son écriture. En cela, James
COIGNARD est bien le missionnaire qui porte témoignage de ses propres
secrets. André
LIATARD
REPERES BIOGRAPHIQUES -
Naît
en 1925 à Tours. -
Entame en 1943 une carrière dans la fonction publique. -
Muté en 1948 à Villefranche sur Mer, il intègre l'Ecole des Arts
Décoratifs de Nice. Dès lors, il sera peintre. -
Ses rencontres avec Matisse, Braque et Chagall l'influencent dès les
années 50. -
Sa première exposition personnelle à lieu en 1956 en Suède, à Malmô. -
Dans les années soixante, il rencontre les jeunes peintres espagnols
(Clavé,...), et découvre en 1968, par son ami Goetz, la gravure au
carborundum qui correspond tout à fait à ses aspirations. Il devient
dès lors un grand maître de l'estampe. -
Il sculpte aussi (Sculptures de verre. Venise.
1961.S-îrie de bronzes en 1977). -
Il réalise en 1975 quatorze tapisseries à Brno (Tchécoslovaquie). -
Si son parcours commence par la Côte d'Azur pour.s'y poursuivre
aujourd'hui (il vit et travaille à Antibes), il est très itinérant,
vivant une période américaine à la Nouvelle-Orléans (1982-88). -
Sa carrière est émaillée d'expositions collectives et personnelles en
France et dans les pays où son art est totalement reconnu (Scandinavie,
Allemagne, Suisse, Etats-Unis, Canada). - Il marie souvent son talent à un grand nombre de poètes avec lesquels il aime faire le chemin le temps d'un livre. -
Il vit aujourd'hui sur la Côte d'Azur, et ses œuvres remplissent les
collections de grands musées dans le monde entier : Bibliothèque
nationale, Paris / Nice / Guggenheim New-York / British Muséum, Londres /
Muséum of Modem Art, San Francisco / Jérusalem / Muséum of contemporary
Art, Montréal / Dublin ...
Armel
Jullien,
une
peinture qui parle d’elle-même ! Jusqu'au
7 avril, le
musée
Faure présente une très belle
exposition d’un jeune peintre de grande qualité : Armel
Jullien. A
l’occasion du vernissage déroulé en présence de l'artiste, d'élus
locaux et d'un grand nombre de connaisseurs et artistes, le commissaire
de l'exposition André Liatard présenta l’œuvre de ce jeune artiste
(36 ans): « J’ai
découvert Armel grace à des amis communs. A partir de photos que l’on
m’avait transmises, j’ai vite eu le coup de cœur et je suis allé
dans son Atelier à Puy en Velay en Haute Loire. J’ai découvert des
peintures extraordinaires avec un choix de thèmes proches du peintre. Armel
Jullien a beaucoup
d’humilité. Il réalise de la peinture à l’huile et c’est beaucoup
de travail au vue de la grandeur des toiles. Cela respire la gaîté, la
poésie, la tendresse. Il y a le stade photographique puis on passe de
l’autre coté du miroir. C’est
un peintre jeune qui explore sans cesse, toujours en mouvement comme sa très
belle dernière toile représentant sa famille. On apprécie la
quiétude, le bonheur qui émanent de cette famille. Les êtres
humains sont simples, saisissants dans leur expression corporelle, avec
des couleurs éclatantes. Le merveilleux, le rêve, sont présents.
» Très
affable, Armel parle un peu de ses œuvres : « Je pars
parfois de photos mais aussi pour certains tableaux de différentes choses
qui peuvent trainer dans mon atelier. Comme par exemple des chiffons, des
morceaux de plastique. Je reproduis l’ensemble sur un tableau. Du coup
de prime abord, le visiteur peut y voir une sensation de tirer vers
l’abstrait mais ce n’est pas de l’abstrait. Les portrait et objets
dessinés sont dans un style nature morte. » Par
contre Armel
Jullien veut
garder sa liberté et n’a jamais travaillé avec des galeries. C’est
sa première exposition à Aix Les Bains mais le nombre de visiteurs
devrait être important à venir découvrir cette peinture qui parle
d’elle-même. Une exposition à ne pas manquer ! Sa
prochaine exposition se déroulera à Canourge en Lozère. Musée
Faure: 10, bd des Côtes.
Les « 36 poses » de François Fouger ! Sensibilisé par ses parents, il découvre véritablement la photo en classe de seconde grâce à une enseignante passionnée de cet art. Cette passion deviendra son métier. Les aixois connaissent bien ses réalisations et notamment ceux qui fréquentent assidument le Musée Faure à travers la société d'Art et d'Histoire et ses livres sur le « Lac du Bourget, photographies 1870-1970 », « Le chemin de fer à crémaillère du Revard », ou encore les « 22 balades autour d'Aix-les-Bains ». François Fouger collabore depuis plusieurs années avec le Musée Faure et depuis quelques années il a même créé sa propre édition! Le vernissage de ce « 36 poses », a réuni une foule importante dont de nombreux amis aixois ce qui faisait dire à André Liatard le conservateur du Musée : « Cette exposition permet de nous réunir en famille et de rendre hommage à quelqu’un qui passe souvent inaperçu. Il a une approche à la fois très distanciée et très passionnelle de lieux qu'il connaît à fond, pour en avoir exploré tous les mystères et avoir su en saisir l'état d'esprit si particulier et si charmeur. Trois années de parcours à travers la ville et ses environs proches, ont donné cette exposition où vous découvrirez ou redécouvrirez quelques merveilles cachées. François est l’une des plus belles mémoires d’Aix Les bains et je suis très heureux d’avoir pu monter cette petite exposition de photos. Il a un regard particulier, tout à fait différent de ce que l’on peut voir d’habitude. Il réalise des cadrages qui lui sont propres. Il y a des arrières plans, c’est sympa, c’est du ………… Fouger! » Cette exposition permet d’admirer quelques « must » de François, dans des cadres 40x50 : « Le voyage du pêcheur », « Le Panorama », « L’étang », « Rivière sans retour », « Soleil d’automne », « Quand les arbres étaient grands », « Le Lac », « Rencontre du 3ème type », « La Bête humaine », « Star’Ac :la légende », Paparazzi » ! Le musée Faure, 10, bd des Côtes, est ouvert tous les jours de 10 à 12 heures et de 13 h 30 à 18 heures sauf les mardis.
10
Boulevard des Côtes Exposition
de peintures Armel
Jullien Du 9 février au 7 avril 2007
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Exposition de peintures Jean Rustin Une oeuvre qui suscite plus de questions que de réponses, et interroge sur l’inquiétante évolution de notre société ! Le Musée Faure présente jusqu’au 10 décembre 2006, les peintures de Jean Rustin. Né en 1928 à Montigny-Ies-Metz, Jean Rustin vit et travaille à Bagnolet. Très réaliste et expressionniste, sa peinture décrit la solitude, la souffrance, l'enfermement, l'hébétude, donc, notre monde contemporain. Le grand historien d'art américain Edward Lucy-Smith parle ainsi de ce peintre : « « Les peintures présentées dans cette exposition appartiennent aux œuvres de maturité de la seconde période de Rustin, caractéristiques la fois par leur mélange de peur, d'érotisme et de désolation, et par leur palette volontairement sobre : blancs, bleus-gris et rosés bleutés ..... MANET, dont la technique présente de nombreux points communs avec celle de RUSTIN, Frans HALS ou GOYA sont parmi les rapprochements qui s'imposent avec le plus d'évidence. En termes picturaux, RUSTIN est sans doute le plus grand virtuose des dernières décennies du XXème siècle. Son mode d'appropriation des méthodes et des valeurs de l'art du passé est bien plus subtil que celui de nombre de ses contemporains. Les références culturelles qui traversent secrètement son œuvre soulignent en réalité davantage la nature strictement contemporaine de ses préoccupations, en particulier l'angoisse de l'isolement dans un monde sans âme et sans dieu. Son travail cependant dépasse, sur le plan symbolique, la simple expression d'une névrose personnelle. Il reflète à la fois la mort de l'espoir et l'effondrement des grands systèmes idéologiques qui ont nourri la pensée du XXème siècle...» Le vernissage s’est déroulé en présence de l’artiste, du député maire Dominique Dord, et de plusieurs membres du Conseil municipal, de Jean Claude Loiseau conseiller général, de Corinne Van Hovel et Maurice Verbaet directrice et membre de la fondation Fustin d’Anvers, ainsi qu’une foule de connaisseurs. Un peintre « énorme » ! Après avoir salué et remercié Jean Rustin d’être présent au vernissage, André Liatard commissaire de cette exposition donna comme à son habitude son analyse très attendue sur l’œuvre présentée : « Je connais de peinture Jean Rustin depuis 20 ans. C’est un peintre hors norme, un peintre « énorme » ! Tous ses personnages regardent les reflets de notre époque. C’est une peinture très intériorisée, très forte, une peinture qui parle d’elle même. » Après avoir souligné en s’adressant au peintre, qu’ il y a très longtemps qu’André Liatard voulait l’ « accrocher » au Musée Faure, Dominique Dord ne cachait pas sa satisfaction de découvrir cette exposition : « C’est une peinture saisissante qui vous prend aux tripes ! Mais une fois passé le 1er regard, on se pose la question de savoir qui est derrière cette peinture. C’est pourquoi il est intéressant que le peintre soit présent à un tel vernissage. C’est une très belle leçon d’humanité avec une leçon de laideur . Ce n’est pas une vision très optimiste des choses mais optimiste : lorsque l’on élève tout, on retrouve l’homme vraiment nu devant sa condition. » Après avoir remercié la Ville et le Musée faure pour cet accueil, Jean Rustin précisait : « Lorsque j’étais jeune, j’étais naïf . Tout le monde aimait tout le monde. Puis sont arrivées les guerres et tout a changé. Au départ j’étais un peintre gai avec des peintures très colorées et un jour j’ai arrêté pour faire ce type de peinture. Pourquoi ? Difficile de le dire ! » La conclusion de ce vernissage revenait à Maurive Verbaet de la fondation d’Anvers : « Jean Rustin n'est plus un inconnu. En effet depuis un certain nombre d'années et surtout depuis la réouverture en mars 2002 de notre Fondation située à Anvers, nous avons parcouru un chemin passionnant et considérable pour la reconnaissance de cette oeuvre majeure, mais il est vrai que jamais on aurait pu obtenir ce résultat sans cette passion commune partagée aujourd'hui par tant de personnes : ces « Ambassadeurs-rustin », comme j'aime les appeler, à commencer par le réseau d'une quinzaine de galeries en France, Hollande, Danemark, Suisse, Espagne, Italie, Belgique. Ensuite les responsables des lieux et espaces publics, des musées, des responsables des centres culturels , des villes et des départements, les écrivains, poètes, journalistes, critiques d'art, cinéastes, les gens de la radio et de la télé,et j'en oublie ! Ces " Ambassadeurs-rustin" forment ce réseau qui nous permet aujourd'hui de mettre en avant une oeuvre capitale quelque fois villipendée il y a à peine une génération. Une oeuvre bien de notre temps qui constamment fait écho à notre condition humaine à notre difficulté d'être: une oeuvre-vérité. Une oeuvre sans doute dérangeante pour certains, bouleversante pour d'autres, mais n'occasionnant jamais l'indifférence. Une oeuvre qui suscite plus de questions que de réponses. Une oeuvre qui colle parfaitement à la personnalité de Jean Rustin. Elle ne fait qu'exprimer ce que le peintre ressent au plus profond de lui-même : notre société et son inquiétante évolution. Je profite de l'occasion pour remercier toutes ces personnes présentes ou non et travaillant souvent dans l'ombre mais qui chacune à leur manière apportent de façon régulière de la valeur ajoutée au but majeur que la Fondation Rustin s'est fixée : La reconnaissance de l'oeuvre Rustin qui trop longtemps à fait défaut. Merci tout particulièrement à nos hôtes de ce soir , la ville d’Aix Les Bains, son maire, André Liatard et toute son équipe qui ont fait un travail magnifique. Musée Faure : 10 Bld des Côtes 73100 Aix-les-Bains Tél. 04 79 61 06 57 Le musée est ouvert tous les jours de 10h à 12h et de 13h30 à 18h, sauf les mardis, le 1 er et le 11 novembre. Photos : Lors de la réception
Semaine du Lundi 17/07 au Dimanche 23/07 Les estampes mythologiques de Georges Braque Georges Braque naît le 13 mai 1882 à Argenteuil. En 1890 sa famille s'installe au Havre et pendant le lycée, Georges suit les cours du soir de l'école des Beaux-Arts. En 1904 il installe son premier atelier rue d'Orsel. Le Salon d'Automne lui révèle les Fauves. Il peindra ses premières toiles importantes l'année suivante. En 1907 il séjourne dans le Midi où il peint des toiles marquées par l'atmosphère de Cézanne. Au cours de sa rencontre avec Picasso, il est choqué et fasciné par Les Demoiselles d'Avignon. Georges BRAQUE est surtout connu pour avoir été l'initiateur du cubisme avec Picasso et il va rester toute sa vie fidèle à ses premiers engagements, même s'il abandonne très vite le cubisme basique. Son travail est très intériorisé et se présente comme une évolution très réfléchie où prédominent les natures mortes et les vues d'intérieurs et, dans les dernières années, les figures d'oiseaux devenues très vite emblématiques de l'artiste. Braque n'a cessé de chercher des espaces picturaux nouveaux, des procédés esthétiques permettant de donner une nouvelle vie aux objets ou aux sujets, détournés de leur simple représentation figurative. C'est en 1931-1932, lorsque le marchand d'art Ambroise VOLLARD commande à Braque une série d'estampes, que celui-ci choisit d'illustrer la « Théogonie » du poète grec Hésiode et aborde ainsi des sujets antiques et mythologiques. Ce travail est prétexte à des séries d'eaux-fortes et de lithographies qui émaillent l'œuvre de Braque de 1932 à 1959, toutes déclinant des thèmes antiques : le char, les dieux de l'Olympe, la poésie,.. Braque montre ici une grande virtuosité graphique, parfois très gestuelle, très stylisée, et son sens de la couleur (lithographie avec parfois treize passages de couleurs!). 22 estampes présentées au Musée Faure L'exposition du musée Faure, à travers vingt-deux estampes, retrace ce travail de recherche, sur le prétexte des mythes antiques et de la figure de l'oiseau, avec parfois des variations sur un même thème, avec des « états » d'impression différents, des essais de couleurs et de trait, modifiant à chaque fois l'image originale pour le plus grand bonheur du visiteur. Braque va jusqu’à sa mort rechercher cette réalité nouvelle du cubisme, créer une figuration tout à fait nouvelle. II meurt le 31 août 1963 à Paris. Le vernissage de cette très belle exposition d’été proposée par le Musée Faure, s’est déroulée en présence d’un nombreux public, du député maire Dominique Dord et plusieurs élus. Il revenait à Michel Liatard conservateur du Musée, de présenter l’exposition : « Pour moi Georges Braque est l’un des plus grand peintre du XXème siècle, surtout avec ses natures mortes. Braque est avant tout un coloriste et adorait travailler avec les grands poètes. A sa mort, il a eu droit à des obsèques nationales avec la présence entre autres de Malraux. Le thème de la mythologie utilisé pour cette exposition a rarement été montrée. Elle été réalisée avec le concours exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France, du Château- Musée de Dieppe et de la Galerie Louise Leiris à Paris, mais elle n’a pas été facile à monter. », devait conclure André Liatard ! L’exposition est visible jusqu'au 26 septembre. En 2007, le Musée va revenir sur Picaso
avec un retour sur Garnica à l’occasion du 70ème
anniversaire du bombardement. Entourés des élus, André Liatard présente l'exposition
Semaine du Lundi 22/05 au Dimanche 28/05 Parcours d’enfances ! Dans le cadre des « Nuits Romantiques du lac du bourget », le Musée fait découvrir ses œuvres lièes à l’enfance, thème de ce festival 2006. A l’occasion de l’ouverture de ce festival des "Nuits romantiques" du lac du Bourget, en présence de Jean-Michel Payot, président du festival et de Philippe Cassard le directeur artistique, conservateur du musée Faure André Liatard a convié le public à un parcours musical thématique qu’il a lui même conduit : « On a voulu organiser un petit parcours avec des œuvres du Musée qui sont en relation avec les enfants avec des peintres de culture, des œuvres d’Art. C’est une thématique assez passionnante » Dans l’ordre de la visite, le public a pu admirer tour à tour : « Enfant sous un arbre » une huile sur toile de l’Ecole française du XIX siècle, Napoléon Charles fils aîné de la reine Hortence un marbre blanc et bronze doré de Pierre Curtellier (1757-1831), le « Petit pêcheur Napolitain » de 1874 en terre cuite de Jean Baptiste Carpeaux et qui semble écouter le son sortant de son coquillage qu’il maintient dans ses mains, « Buste de jeune fille » une huile sur toile de Thomas Couture (185-1879), Danseuses mauves un pastel de’Edgar Degas (1834-1917), la « Promenade en barque » une huile sur toile d’Henri Lebusque, « Frère et sœur » un bronze patiné vert sur socle de marbre d’Auguste Rodin (1840-1917), le projet de tombeau de Julia la fille de Lamartine ou encore le Bénitier une faïence de La Forest de 1740 ! Entrée libre Tel. 04 79 61 06 57 Photos : Ouverture des Nuits romantiques Photo : Le petit pêcheur napolitain
Semaine du Lundi 24/04 au Dimanche 30/04 Sept
ans après Topor revient, mais avec Arrabal ! Sept
ans après une exposition réalisée en 1999 avec l’Espace Malraux
pour un hommage posthume à Roland Butor, le Musée Faure revient sur
cette œuvre succulente parfois gênante. « Pour ce faire nous
avons choisi de croiser Topor à Arrabal. Non seulement parce qu’ils
sont en 1962 avec Jodorowsky, du mouvement « panic » destiné
à bousculer une société jugée par eux trop léthargique, mais aussi
parce qu’ils sont chacun des Janus touchant à tous les horizons de la
création artistique. », précise André Liatard le conservateur
du Musée Faure à l’occasion du vernissage de l’exposition « Arrabal-
Topor », en présence notamment du député maire Dominique Dord
et de l’artiste Fernando Arrabal.
Roland
Topor à St Offenge ! Roland
Topor est né en 1938 de parents polonais émigrés et a toujours été
très attaché à Aix Les Bains. Enfant juif, pendant la guerre 1939-45,
avec ses parents ils se réfugient à St Offenge et sa 1ère
école fut celle de St Offenge dessus ! Il a ainsi toujours gardé
des relations privilégiées avec des aixois. Sa
formation à l’Ecole des Beaux Arts va faire de lui un pamphlétaire
par l’image hors pair, et il utilise cette arme satirique de la manière
la plus puissante et la plus dérangeante. Il
boit la vie à pleines et joyeuses lampées sans oublier de dénoncer
sans cesse et de provoquer. Sans doute moins brutale que celle d’Arrabal,
son œuvre n’en est pas moins truculente mais tout aussi importante
dans la satire de notre époque et de notre univers. Il
décède en 1997 d’une attaque cérébrale qui met fin à ce
foisonnement créatif. Fernando
Arrabal est né en 1932 à Melilla au Maroc espagnol. Son enfance marquée
par les brutalités de la guerre civile et son adolescence chaotique en
raison d’une santé fragile, expliquent son goût du scandale et de la
dérision. Homme
de cinéma, de théâtre, de poésie, de pamphlet, joueur d’échec
hors norme, peintre dessinateur à ses heures, persiste à travers une
œuvre baroque, dérangeante et hors des sentiers battus en ce dessin de
foudroyer les clichés d’un monde à la fois sauvage et trop policé. Fernando
Arrabal a bousculé les gens bien pensant de l’époque. C’est une création
subversive, une provocation permanente, de la provocation
qui est restée artistique avec de l’humour parfois grinçant. Il
est très connu pour sa production cinématographique où brillent
« Viva la muerte » ou le très lyrique « J’irai
comme un cheval fou ». Il
réalise des dessins jubilatoires avec les thèmes récurrents du cinéma,
du théâtre. Sa production littéraire, livrets poétiques, romans,
essais pamphlétaires et documentaires est considérable, de même que
ses livres de bibliophilie, collaborations avec des illustrateurs comme
Enrico Baj, Baltazar, Cortot, dali, Domy, Jean Miotte, Picasso, Pouperon,
M. Godard, saura, Leloup, Borghesi. « Arrabal
hérite de la lucidité d’un Kafka et de l’humour d’un Jarry. Il
s’apparente dans la violence à Sade ou à Artaud. Mais il est sans
doute le seul à avoir poussé la dérision aussi loin. Son œuvre est
immense. Il a écrit quelques 400 ouvrages, c’est énorme. Ce sont 2
créateurs qui ont tapé dans toutes les possibilités créatives. »,
poursuit André Liatard. La
conclusion revenait à l’invité d’honneur de ce vernissage Fernando
Arrabal : « Roland Topor était mon plus grand ami, le plus
intelligent. Grâce à des gens comme vous, il commence a marcher vers
la gloire qu’il mérite. C’était un très grand poète. » Cette
exposition est visible jusqu’au 12 juin 2006. Musée
Faure 10 boulevard des Côtes, ouvert tous les jours de 10h à 12h et de
13H30 à 18H sauf les mardis et les 1er, 8 et 25 mai ! Photo : Lors du vernissage avec Fernando Arrabal (à gauche) Photo : Des artistes de la région Pierre Leloup, Yo Caloz Maisonny, Michèle Spinelli, Yvonne Bressy en compagnie de Pierre Azemat, Andre Liatard et Fernando Arrabal Semaine du Lundi 13/02 au Dimanche 19/02 Le
château mental de Michel Butor En
cette année 2006, Michel Butor a 80 ans et le Musée Faure qui avait été
en 1995 le cadre d’une petite exposition de quelques unes de ses
collaborations avec les plus grands plasticiens de la fin du XXème siècle,
se devait de fêter cet anniversaire. Michel
Butor est l’un des plus grands écrivains et poètes français actuels
et il continue à parcourir le monde, infatigable manieur de mots et
porteur de toute la tradition de la culture française. Il
aime collaborer avec des créateurs de toute horizons, de tous styles,
et de toutes disciplines plastiques. Ce
sont des centaines de travaux qu’il a ainsi accomplis et qui sont
aussi les témoignages de son inébranlable gentillesse, celle d’un
artiste qui n’hésite plus à travailler avec un autre créateur
parfois bien peu connu. L’exposition
proposée par le conservateur du Musée André Liatard s’intitule
« 13 artistes autour de Michel Butor ». L’inauguration
s’est déroulée en présence du député maire Dominique Dord, de
Michel Butor, des artistes et d’un nombreux public. Elle montre ses
travaux en collaboration avec 13 plasticiens d’aujourd’hui :
Serge Assier, Georges Badin, Mylène Besson, Graziella Borghesi,,
Marie-Jo Butor, François Garnier, Maxime Goddard, Joël Leick, Pierer
Leloup, Martin Miguel, Barbara Shôder, Jean Pierre Thomas, Youl. Dans
son allocution d’ouverture, André Liatard ne cachait pas son plaisir
d’accueillir Michel Butor en ces lieux : « Michel est
toujours fringuant, ne sait pas dire non et se retrouve toujours
disponible. Cela me fait plaisir de l’accueillir car j’ai lié des
liens grâce à Pierre Leloup. Ses travaux sont très attachants. Il va
y avoir une grande exposition à la Bibliothèque Nationale avec plus de
60 ans de carrière. » Dominique
Dord appréciait cette réunion d’artistes autour de Michel Butor qui
permet de mélanger les genres tout en saluant la présence de 2
artistes savoyards Pierre Leloup et Mylène Besson. Après
avoir précisé qu’il n’avait pas encore 80 ans (le 14 septembre
seulement !), Michel Butor avouait trouver du plaisir à voir
toutes ses œuvres avec les artistes proposées ainsi au regard des
visiteurs : « Les artistes me proposent de faire des
choses. J’ai toujours envie de faire plaisir et en même temps cela me
fait inventer des choses nouvelles. Ainsi je cherche si un de mes textes
s’adapte ou s’il faut le modifier. J’essaie de comprendre à
travers leurs yeux, leurs mains, leurs pensées et cela me fait ouvrir 1
chambre, 2 chambres ou plus de mon château mental dont vous voyez les
architectes ! » L’exposition
est visible jusqu’au 3 avril 2006. Musée
Faure 10 Boulevard des Côtes. Ouvert tous les jours de la semaine de
10H à 12H et de 13H30 à 18H sauf les lundi et mardi. Tel.
04 79 61 06 57 Photo : Michel Butor (barbu) au côté de Dominique Dord et quelques artistes ayant participé à l’exposition Photo : Quelques unes des œuvres présentées
Semaine du Lundi 9/01 au Dimanche 15/01 La
face cachée du Musée Faure ! Jusqu’au
2 février 2006, le Musée Faure expose différentes œuvres
acquises depuis 1998, ainsi que des pièces plus anciennes. Sortant des
traditionnelles expositions consacrées en général exclusivement aux
œuvres d’un peintre ou d’un sculpteur, cette 1ère
exposition de l’année 2006 du nom de « Pèle Mële »
permet à chaque visiteur de découvrir de très belles oeuvres conservées
jusque là dans les réserves du Musée Faure. Photos : Au
cours du vernissage |