EVENEMENTS Région Aixoise |
JUILLET
2009 MUSILAC Edition 2009 Une
belle réussite avec plus de 50 000 festivaliers ! A
l’inauguration de l’édition 2009, un grand moment d’émotion avec
Stéphanie Fugain et l’Association Laurette Le
vendredi 10 juillet a eu lieu sur
l’esplanade du Lac, l’inauguration de la 8eme édition du Festival
Musilac, en présence notamment du député maire Dominique Dord, de
Renaud Beretti 1er adjoint, Rémi Perrier et Roland Zennaro
fondateurs de Musilac et de nombreux sponsors dont le Crédit Agricole
avec Christian Lacombe. Pour
cette édition 2009, les responsables de Tremplin Production avaient
choisis comme marraine une amie, Stéphanie Fugain. Cette
dernière profita de l’évènement pour défendre de façon émouvante
et convaincante son Association Laurette qui se bat pour le don
d’organe, en mémoire de sa fille Laurette, décédée d’une leucémie
à 20 ans par manque de plaquettes : « Cette association
donne suite au combat de Laurette mais aussi à d’autres. Mon combat
est de transformer nos comportements. On est là pour vous donner
l’envie d’être donneur. Les anciens doivent faire comprendre cela
aux jeunes ce don de soit. Rien n’est plus beau que d’être donneur :
j’ai quelque chose dans mon corps qui peut t’aider. Mais
il faut que cela reste un geste gratuit ! On a commencé une campagne et pour la 1ere fois on va parler de tous les dons (sang, organes), de la naissance à la fin de notre vie. Si cela vous arrivait vous seriez bien content de pouvoir recevoir. Alors c’est donnant, donnant ! » Plus
de 50000 festivaliers Après
cette séquence émotion, le 8eme festival pouvait commencer avec le
succès au final et plus de 50 000 festivaliers, venus écouter :
Franz Ferdinand, Banabar, The Pretenders, Keziah, Jones, Anis, Cocoon,
Sinsemilia, Caravan palace, Bp Zoom, Yodelice, Duffy, Olivia Ruiz,
Charlie Winston, The Dodoz, Zaza Fournier, John And jehn, The Kooks,
Coming Soon, Camille, The Prodigy, Gossip, Birdy Nam Nam, Les Wampas,
Ghinzu, Justin Nozuka ! Stéphanie
Fugain émouvante, entourée de Dominique Dord, Remy perrier et Roland
Zannero
DEUXIEME JOUR
TROISIEME JOUR Guy
Rosset, Chevalier dans l'Ordre des Palmes Académiques L'auberge
de Saint- Simond à Aix les Bains était copieusement garnie en ce jeudi
25 juin. Collègues
de travail, élus et amis dont les membres des Associations Amélie Gex
et Charles Dullin en Savoie se sont retrouvés autour de Guy Rosset qui
s'est vu remettre les insignes de Chevalier dans l'Ordre des Palmes Académiques. Cette
décoration crée par Napoléon 1er est destinée à récompenser les
personnes qui ont montré un intérêt tout particulier dans le domaine
éducatif et culturel. Pour
les personnes extérieures à l'Éducation nationale, les dossiers sont
proposés par des tiers, en l'occurrence l'Association des membres de
l'ordre des palmes académiques (AMOPA), dont Mme Laville est présidente
d'honneur et Yves Bonnel le président actif des Savoie. Ce dernier
faisait partie de la municipalité de Brison St Innocent lorsque Guy
Rosset en était le maire, Guy étant également président des
Associations Amélie Gex et Charles Dullin en Savoie. Cette
médaille des Chevaliers des Palmes Académiques de couleur violette, a
été épinglée sur le revers de la veste de Guy Rosset, par son ami
Yves Bonnel, pour un moment de grande émotion partagée par Guy et
toute l’assistance !
Un
discours à la Guy Rosset ! Mais un moment de relâchement vite rattrapé du côté de l’ancien maire de St innocent dont la facilité d’élocution dans un discours ponctué de citations, déclencha à plusieurs reprises rires et applaudissements. Car
bon nombre de l’assistance se firent « épingler » à leur
tour avec beaucoup d’humour, par cet orateur hors pair : « Tout
d'abord, merci à vous 2 pour les mots prononcés à mon égard. C'est
quand même plus émouvant qu'on ne se l'imagine, quand certains pans de
votre vie et vos engagements défilent en quelques minutes devant des
personnes que vous respectez, qui vous inspirent, qui vous guident ou
simplement que vous aimez. Compte
tenu de la sympathie que j'ai pour vous, cette remise n'en est que plus
agréable. Tous ceux qui me connaissent savent bien que je cache pudeur
et sensibilité derrière la fine carapace de bonne humeur et d'humour.
Ainsi donc sur la tige verte et argentée des Arts et Lettres, poussée
il y a bientôt 8 ans, voilà que la République, par de biens aimables
entremetteurs, fait fleurir la violette. Et dans le langage des fleurs
et des choses muettes comme dit le poète, c'est le symbole de la
modestie. Accéder
à la culture, à la connaissance, au savoir c'est aussi grâce à vos
parents, les miens n'ont jamais entravé ces besoins là, à vos
professeurs aussi bien ceux qui apprennent à lire et à écrire, que
les spécialistes des matières littéraires ou même artistiques :
merci à Bernadette Beltran, Claudie Bertin des conservatoires d'Aix et
de Chambéry, à Béatrice Lord ou André Brécourt des Cours Simon,
classe où je partageais le banc avec Bruno Chapelle et Bernard Campan.
Plus de 30 ans déjà. Grâce aussi à vos amis qui ont souvent préparé
le terrain des interventions, partageant ce qu'ils savaient, même si
l'on se rend compte un jour qu'on ne sait jamais tout.
Jean,
mon père spirituel ! J'aimerais
avoir une pensée émue pour 2 précepteurs inattendus et efficaces
aujourd'hui disparus : Pierre Jeancard, écrivain, directeur de
collection littéraire, chroniqueur culturel radio et télé et il y
longtemps secrétaire d'André Malraux. Et aussi Bernard Richard, haut
magistrat de la République, esthète communicatif, formateur pour le goût
des belles choses. Permettez que je fasse un clin d'oeil à mon père
spirituel Jean Nonglaton qui m'a beaucoup appris dans l'art, la culture,
mais aussi dans l'expression écrite, et enfin ma tendresse à l'ami qui
enrichit ma vie, les bons comme les mauvais jours. Il
m'est tellement agréable de saluer mes patrons et collègues du Groupe
La Poste qui sont là, et qui ont souvent (trop peut-être) toléré mes
faux emportements, mes rebellions feintes, mon humour parfois décalé
quand il n'était pas grinçant, peut-être même mes facéties, mais
tout travail sérieux in fine s'est aussi nourri de légèreté. Je
voudrais également affirmer respect et amitié à mes collègues élus,
ceux des vieux combats entre 1989 et 2008, et particulièrement mes
adjoints de l'époque et mes collègues des communes voisines, de ceux
qui se sont investis dans la vraie gestion communale désintéressée au
seul service des concitoyens. Face
à vous le grand adolescent mince s'est un peu étoffé en passant du
foyer des jeunes et d'éducation populaire des 14 15 ans, au
conservatoire des 1820 ans, puis aux responsabilités des associations
Amélie Gex (depuis 27 ans) ou Dullin de 1974 à 1980 et depuis 1999. Et
toujours trempé de théâtre et de poésie. Je vous parle encore comme
un amoureux des rimes, des voix, des mots à la bouche et des mets en
bouche, gourmand et gastronome. Dans toutes ces aventures, transmettre
le peu que je savais, mettre le pied à l’étrier de ceux qui débutent,
leur donner les moyens de progresser est avec mes moyens une ligne de
conduite. A la fin, que pourrais-je vous dire comme remerciements aussi fleuris que ma boutonnière ? Des citations ou des vers qui me feront mieux connaître : De
Dullin : « ce n'est pas la
machine à descendre les dieux sur la scène, ce sont les dieux qu'ils
nous faut » De
René Guy Cadou : « et je riais, et je pensais aux pommes mûres, à la
fraîcheur avoisinante du cellier, à ce parfum d'encre violette et de
souillure qui demeurent
longtemps dans les seaux mouillés. » De
Cocteau : « les miroirs feraient bien de réfléchir avant de renvoyer
notre image » De
Verlaine : « voici des fruits, des feuilles et des branches, et puis
voici mon cœur qui ne bat que pour vous, ne le déchirez pas entre vos
2 mains blanches, et qu'à vos yeux si beaux, l'humble présent soit
doux ». D'Alphonse
Allais : « le sel de l'existence est essentiellement dans le poivre
qu'on y met » Mes
chers amis, je vous remercie d'avoir chacun votre tour et depuis si
longtemps salé ou poivré mon existence. A partir d'aujourd'hui et avec
vous elle sera encore pimentée, poétique et généreuse. » Après ce discours dispensé avec le geste, il était temps de se retrouver autour d’un buffet pour poursuivre ce grand moment de convivialité !
Aix
les Bains Une
plaque commémorative à la mémoire des « Justes parmi les
Nations » dans le Parc floral du Théâtre de Verdure
Au cours du week end des 18 et 19 juillet, la France a rendu
hommage aux victimes des crimes racistes et antisémites de l'Etat français
et aux « Justes parmi
les Nations ». La
Ville d’Aix les Bains a voulu marquer cette date anniversaire en déposant
dans le Parc floral du théâtre de Verdure, une plaque commémorative
à l’occasion d’une longue cérémonie solennelle pleine d’émotion.
Beaucoup
de monde ont suivi cette cérémonie dont de nombreuses personnalités
du monde politique et religieux : Françoise Fugier sous-préfet de
l'arrondissement d'Albertville représentant Mr le Préfet de la Savoie,
Dominique Dord député maire d’Aix les Bains, Renaud Beretti 1er
adjoint, Michel Dantin député européen, Claude Giroud vice-président
du Conseil général représentant Mr le Président du Conseil général,
Marie-Cécile Poguet Conseillère régionale, Richard Wertenschlag Grand
Rabbin de Lyon et de la Région Rhône Alpes, Claude Weil Grand
Rabbin d'Aix-les-Bains, Claudie Blanchard déléguée épiscopale pour
les relations avec le judaïsme représentant l'Archevêque de Savoie,
William Zekrl délégué de Yad Vachem, Salomon Azagury président de la
Communauté israélite d'Aix-les-Bains, Docteur Albert Fachler président
du Consistoire de Chambéry, Anna Ayache-Granbaum témoin de cette
triste époque.
En ouverture de cérémonie, le député maire d’Aix les Bains
Dominique Dord s’adressait à une foule de plusieurs centaines de
personnes, avant de lire un message du secrétaire d'Etat auprès du
ministre de la Défense chargé des anciens combattants, aux « Justes
de Savoie » : « Certains sont ici aujourd'hui et je les
salue avec un infini respect. Comme je salue tous les « Justes »,
ces héros de l'ombre qui ont refusé l'indifférence et l'aveuglement.
Aix-les-Bains est heureuse aujourd'hui de graver de manière indélébile
dans la pierre, l'hommage à ces hommes et ces femmes qui ont eu le
courage d'agir contre la terreur, démontrant qu'une lueur d'humanité
était possible dans une période si sombre ».
Puis plusieurs personnalités et témoins de cette triste période
de l’histoire, se succédèrent à la tribune, avec toujours en toile
de fond une émotion poignante et cette reconnaissance éternelle pour
ces Justes, comme le témoignèrent ceux qui ont échappé à une mort
certaines grâce à ces « Justes », comme Anna
Ayache-Granbaum. Ensuite
la plaque commémorative gravée à la mémoire des personnes qui ont sauvé
des juifs au péril de leur vie pendant l’occupation allemande, fut découverte
de son drapeau tricolore par Robert Gachet « Juste aixois » et Anna
Ayache-Granbaum, juive résistante recherchée par la Gestapo et sauvée
par ce même Robert Gachet.
Petit
rappel historique Il
y a 67 ans, la France était coupée en deux par la ligne de démarcation. Le
27 mars 1942 a lieu le premier convoi de déportation et le 7 juin 1942
une ordonnance allemande instaure l'étoile jaune. Les
16 et 17 juillet 1942, a lieu la rafle criminelle du Vel d’Hiv à
Paris. Durant la période du 26 au 28 août 1942, a lieu la rafle de
milliers de Juifs étrangers en zone libre. En
Savoie et à Aix les Bains, de nombreuses actions sont menées par des réseaux
très variés pour héberger et cacher des familles juives, apporter réconfort
aux adultes et tendresse aux enfants. Ces
hommes et ces femmes ont sauvé, au péril de leur vie, des enfants, des
femmes, des hommes, parce que les menaces qui pesaient sur eux leurs étaient
insupportables. Les
« Justes Aixois » : Louis
PUGEAT
: était
secrétaire général à la mairie d'Aix-les-Bains. Pendant
la guerre, il se servit de sa position pour fournir des faux papiers à
des fugitifs pourchassés par la police ou les forces d'occupation. Il
aidait également ces fugitifs à passer clandestinement en suisse.
Comme son ami le résistant Robert Gachet, il risquait sa vie pour
sauver celle des autres, dont de nombreux juifs. Par exemple Anne
AYACHE, qui témoigna avoir reçu de lui une fausse carte d'identité.
En outre, il lui avait alors révélé que ce n'était pas la première
fois qu'il donnait des faux papiers à des Juifs persécutés. Roger
KLENER, sa femme et leur petit garçon eurent également la vie sauve grâce
aux papiers que leur donna Louis PUGEAT, et il en fut de même pour la
famille KLAPISCH. LOUIS
PUGEAT et son ami Robert Gachet prévenait aussi les Juifs de la ville
lorsqu'une rafle était prévue et n'hésitait pas si nécessaire - ce
fut le cas d'Anne AYACHE - à les aider à franchir la frontière. Le
5 mars 1989, Yad Vashem a décerné à louis PUGEAT le titre de Juste
des Nations Robert
CACHET
: Habite
Aix-les-Bains. Ce
comptable, qui travaillait pour une grande entreprise, était résistant,
il était responsable de la région d'Aix-les-Bains. Il aidait les
Juifs. Grâce à son ami Louis PUGEAT, Secrétaire Général de la
Mairie, il obtenait de faux papiers, des cartes d'alimentation et des
permis de travail. Il
avait l'habitude de s'installer dans des cafés fréquentés par les
soldats allemands pour écouter leurs conversations, d'où il tirait de
précieuses informations. Il apprenait notamment des détails de rafles
prévues, et les transmettait immédiatement aux Juifs qu'il
connaissait. Robert
Gachet informait aussi des jeunes sur le point d'être appelés pour le
travail obligatoire (STO). Il était en contact avec plusieurs passeurs
de la région d'Annemasse qui se chargeaient, moyennant finance, de
faire franchir la frontière Suisse. C'est
ainsi qu'il sauva plusieurs familles juives. En novembre 1943, il remit
à Roger KELNER sa propre carte d'identité, après avoir mis la photo
de ce dernier à la place de la sienne. En 1944, la jeune Anne AYACHE-
GRINBAUM réussit, grâce aux faux papiers qu'il lui avait fournis, à
passer en Suisse avec sa famille. Cette jeune fille de 19 ans résistante
recherchée par la Gestapo, devait quitter la France d'urgence. Contrôlée
à la frontière, sa carte d'identité éveilla les soupçons. Robert
GACHET, qui l'accompagnait, n'hésita pas à menacer le policier de représailles
âpres la libération s'il faisait des ennuis à la famille. Le policier
laissa passer les GRINBAUM malgré ses doutes et ne dénonça par Robert
GACHET. Ce dernier avait une fois de plus pris un risque énorme pour
aider des réfugiés lesquels, dans la plupart des cas, étaient des
Juifs. Le
5 mars 1989, Yad Vashem a décerné à Robert GACHET le titre de Juste
des Nations Bernard
GANDREY-RETY
: Léon
NERVILLE, né à Paris, y vivait avec ses parents et ses frères.
Pendant l'Occupation, certains de ses amis s'engagèrent dans la Résistance. A
l'hiver 1943, ils lui firent faire la connaissance de Bernard
GANDREY-RETY. Le jeune homme, qui avait dix-neuf ans, vivait seul dans
l'appartement parisien de ses parents. Son père, soupçonné de faire
de la résistance avait été arrêté et sa mère s'était enfuie à
Marseille. Lorsque
la persécution des Juifs contraignit les NERVILLE à se cacher, le
jeune homme leur offrit l'hospitalité dans son appartement, en les présentant
à la concierge comme des parents. Is vécurent chez lui pendant trois
semaines, à l'abri des rafles et des arrestations. Pendant ce temps,
Bernard leur faisait faire de faux papiers et organisait leur fuite de
Paris. Il était aidé par des fonctionnaires du ministère de
l'agriculture. Ces derniers, qui avaient l'habitude de se déplacer, en
fonction des besoins, la main-d'œuvre agricole, laissaient parfois les
résistants introduire des fugitifs dans les convois. C'est
ainsi qu'en février 1943, Bernard GANDREY-RETY réussit à faire
quitter Paris aux NERVILLE, pour les envoyer dans la spacieuse propriété
de ses parents, à Aix-les-Bains, en Savoie. La villa était une plaque
tournante pour les activités clandestines et Aix-les-Bains abritait de
nombreux réfugiés. Bernard
essaya ensuite, mais en vain, de faire passer la frontière suisse à la
famille NERVILLE. Il craignait pour leur vie. Finalement, il leur suggéra
de rester à la villa, où se trouvaient déjà tant de Juifs qu'ils
auraient pu y tenir des services religieux, le minyan quorum de dix
hommes, était largement atteint. Toutefois,
au bout d'un mois, les NERVILLE rentrèrent à Paris où ils se trouvèrent
une nouvelle cachette, tandis que Bernard rejoignait le maquis en
Haute-Savoie. Le
contact entre les deux hommes reprit après la libération. Léon
NERVILLE et Bernard GANDREY-RETY demeurèrent amis. Le
6 juillet 1992, Yad Vashem a décerné à Bernard GANDREY-RETY le titre
de « Juste des Nations ». Le
« Dictionnaire des Justes de France »,
recense les faits et gestes des « Justes parmi les Nations ». L'ouvrage
montre surtout que des Français ordinaires ont su ne pas se laisser
aveugler par la haine et qu'il était possible à qui le voulait d'aider
des hommes, des femmes et des enfants persécutés.
Casino Grand Cercle Médaille
de Chevalier des Arts et des Lettres à Gérard Aimonier Davat Le
8 juin dernier dans le Salon Raphaël du Casino Grand Cercle D’Aix les
Bains, entouré de sa famille et de ses nombreux amis et amies, Gérard Aimonier-Davat a reçu la Médaille de Chevalier des Arts
et des Lettres. Tour à tour le député maire Dominique
Dord, Maurice Adam et Marcel Bertinotti, ont retracé son parcours
professionnel en tant qu’hôtelier à l’hôtel restaurant « La
Pastorale » au Grand Port, son engagement
pour les Arts et la Culture et sa passion pour la peinture et
l’écriture. Aixois
d'origine, il se dote très tôt d'un goût prononcé pour les arts et
la culture. C'est au cours de ses études à l'école de Choudy
qu'il a ses premiers contacts avec la musique et à l'écriture, avec
le journal de l'école : Notre petit port. Il
se tourne ensuite vers l'hôtellerie au lycée de Thonon-les-Bains.
Cette expérience va lui permettre de travailler dans de prestigieux hôtels
comme l'hôtel Ritz à Paris, l'hôtel B.R à Londres, l'hôtel Greiner
à Stuttgart. Il
construit en 1978 l'hôtel restaurant « La Pastorale » au Grand
Port. Dès 1980 avec son épouse Annie, ils vont utiliser une dépendance
de leur hôtel restaurant pour permettre à des peintres savoyards
notamment, d’exposer leurs œuvres. De plus chaque année il va
instaurer avec l’aide de musée comme celui de Grenoble, un moment très
attendu par les professionnels et les amateurs pendant les mois d’été,
avec une exposition d’un mois sur un thème donné comme Les Lacs, le
Mt Granier, le Mt Blanc ! Marcel
Bertinotti lui remet la médaille Avant
de lui accrocher la médaille au nom de la Ministre de la Culture et de
la Communication, Marcel Bertinotti organiste aixois précisait :
« Je suis heureux de joindre ma voix à celle de notre ami Maurice
Adam en cet instant où sont mis en évidence vos mérites, votre action
culturelle, votre talent. Nous
aimons nous souvenir, non sans nostalgie des heures chaleureuses vécues
à la Pastorale, ce lieu dont vous avez fait avec Annie votre épouse,
un véritable sanctuaire où les artistes dans leur diversité étaient
bien accueillis entourés encouragés. Vous
avez fait également revivre en ce lieu nombre d’artistes disparus
tels Artigue, Cariffa, Poignant, Cachoud et beaucoup d’autres, témoignant
par là qu’un artiste ne meurt pas tant que vivent ses œuvres ! Parlons
aussi de vos romans : ils ont retenu l’attention de nombreux
lecteurs qui après les « Galets du Chéran », se sont
passionnés au récit des aventures, des évènements vécus par les héros
de vos livres, Clara, Sonia et tous les autres ; Vous
avez entraîné vos lecteurs jusqu’à TOBAGO : ils en sont bien
revenus, malgré le titre du livre ! Ils
ont découvert ensuite un autre ouvrage : « L’APPARENCE
D’AMOUR », ils ont contemplé au fil du récit, quelques
merveilles de la Grèce antique, cherché avec Clara le nez d’Apollon.
Il est vrai que Delphes, Athenes, n’ont pas de secrets pour vous et
vous en parlez bien. En
exergue à l’un de vos derniers romans « DERIVE » vous
avez placé non sans raison, ce texte plein d’espérance de Charles
PEGUY : « Où la mort a passé passera bien la grâce. » Cela
me conduit à évoquer un souvenir personnel : c’était le 14
aout dernier à Notre Dame. Vous assistiez avec votre épouse au récital
d’orgue que je donnais sur le thème marial offert par les vitraux de
l’ancienne Collégiale, restaurés grâce à l’engagement de la
municipalité et à la détermination agissante d’Annie chargée,
comme chacun sait des affaires Culturelles au sein du Conseil Municipal.
Vous m’avez remis ce soir là, un recueil de poèmes au caractère
intime, m’avez-vous précisé. J’en
ai pris connaissance avec émotion, admiration : le titre de
l’ouvrage était prometteur, il est vrai : « AIMER
PLUS QUE DE RAISON. » Je
n’ai pas compétence pour commenter ces poèmes : je les ai aimés,
tout simplement. Je me permets d’en citer un seul : il traduit la
grâce et la profondeur de tous les autres : « Regard
de l’enfant posé sur sa mère. Il y a dans ces yeux une autre lumière.
Fenêtre entrouverte sur un cœur innocent ? O
Dieu, que ne suis-je aujourd’hui et la mère et l’enfant. » De
nombreuses pages blanches vous attendent encore cher Gérard, et
s’offrent à votre talent. Ne tardez pas à les écrire ! Vous
savez en effet que si la distinction dont vous êtes l’objet est la
reconnaissance de votre activité culturelle, elle est aussi une
invitation à poursuivre, à progresser sur ce chemin qui est le vôtre,
sachant que des horizons toujours nouveaux s’offrent à vous. Dans
cette perspective, j’aimerais partager avec vous , avec Annie, votre
famille et tous vos amis cette réflexion du sage HSIEN YUAN reprise par
Paul Claudel dans ses « Poèmes retrouvés » : « Pourquoi
disons nous que tout va finir alors que tout ne fait que de commencer. » Au
nom de Mme la Ministre de la culture et de la Communication, je vous
remets la médaille de Chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres. » D’une
voie empreinte d’émotion, Gérard Davat remerciait la nombreuse
assistance avant de poursuivre : « Je veux ajouter un
merci à ceux qui m’ont fait la surprise de me faire accorder cette
illustre médaille. Je
suis conscient de l’honneur qui m’est fait, mais sans vous, amis
collectionneurs, amis prêteurs, amis lecteurs, sans vous Mesdames les
Conservateurs du musée de Grenoble et du Conservatoire du patrimoine à
Annecy, cela n’aurait pas été. Sans
la persévérance de mes fidèles amis, Renaud, Marie, Michel, vous, férus
de la culture, toujours présents à mes côtés, je n’aurais pas eu
ce bonheur. Et
puis cette médaille je ne m’en sens le récipiendaire que pour moitié
et si cela était permis j’en céderais une moitié à Annie, mon épouse
depuis 40 ans qui n’a cessé de partager avec moi tous les tracas,
toutes les responsabilités et toutes les joies liées à nos
expositions depuis 25 ans. Nous
avons toujours conjuguer nos efforts pour que quittant la Savoie, nos
visiteurs sachent que notre beau pays ne se résume pas à ses pistes de
ski, sa fondue et sa raclette. Pour
que tous sachent que les savoyards ne se distinguent plus par les crétins
et les goitreux des Alpes comme au siècle passé, mais que leur culture
est égale à celle d’autres provinces de France. Egale
c’est certain, plus discrète j’en suis convaincu ! » Pour
Dominique Dord, « A Aix les Bains il y a pas mal de gens que
l’on apprend à connaître. Certains sont originaux, dont Gérard qui
me disait : « Je cherche l’inspiration. » On dirait
une personne polissée. Mais on constate qu’il y a des contrastes sous
sa plume, avec un style parfois très osé qui fait partie du
personnage. Il s’intéresse beaucoup à la peinture notamment
savoyarde, que vous accrochiez sur les murs de la Pastorale. Ce qui lui
vaut d’être honoré d’une très belle décoration de la république
car tout le monde ne peut l’avoir. C’est un hommage, une distinction
tout à fait particulière, original. La distinction des arts et des
lettres est l’une des plus belles. Merci
à tout ce que vous avez fait depuis des années avec Annie au niveau
culturel. »
Inauguration de la nouvelle place du Rondeau En compagnie de nombreux habitants du lieu, la municipalité aixoise a inauguré le mardi 16 juin 2009 une place du Rondeau remise à neuf après 4 mois de travaux. Les feux ont laissé la place à un giratoire et le but de redonner vie à l’endroit semble avoir été atteint, comme le faisait penser les differents commentaires lors de cette inauguration. Premier chantier urbain du nouveau mandat du député maire Dominique Dord et son équipe, le second grand chantier urbain concernera la rue de Chambéry !
µ Le nouveau Rondeau en chiffres
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