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AVRIL 2012
Aix les Bains
Week end des 30 et 31 mars 2012
Nouvelle réussite pour la 3eme édition du Festival Livre Jeunesse
La
3eme édition du festival Livre Jeunesse
a connu à nouveau un beau succès populaire.
Dés le vendredi plus de 600 scolaires étaient présents au Centre des
Congrès pour cette journée qui leur consacrée de tradition.
Cette année le thème retenu était « Portraits de
filles et portraits de garçons en mots et images ». Un thème qui a
semblé faire l’unanimité auprès des jeunes bien évidemment mais aussi
des adultes et notamment les parents venus accompagnés leurs jeunes
enfants.
De nombreux ateliers étaient ouverts à
cette occasion, mais aussi des auteurs à succès invités pour l’occasion
comme Marie Desplechin., mais aussi Jo Hoestlandt,
L’inauguration s’est déroulée en présence du
député maire Dominique Dord, du 1er
adjoint Renaud Beretti et de nombreux adjoints, conseillers municipaux,
des bénévoles associés à ce festival et un nombreux public.
Dans son allocution la présidente Nicole Mathieu ne cachait pas son
émotion devant la réussite de ce festival en direction de la jeunesse
sur le thème du livre :
« Comme il m'est agréable, non sans une certaine émotion, de vous
retrouver ici rassemblés auprès de nous en ce samedi .
Si je suis fière et heureuse d'avoir à présider aux destinées de
l'association « Lire aux Aixclats » ... qui porte le festival. ..
,une question me trotte dans la tête :
Va-t-on réussir à rendre cette rencontre annuelle incontournable dans
notre bonne ville d'Aix-Ies-Bains et si possible bien au-delà ..... ?
J'ai la prétention de le croire! ....
Le succès de la 2eme édition nous a apporté l'élan
nécessaire pour aborder
cette 3eme édition , aidés en cela par les
conseils littéraire d'une femme auteur, Jo Hoestlandt, connue et
appréciée par le jeune public et dont les parents vivent depuis plus de
30 ans à Aix-les-Bains. Une proximité qui nous permet des échanges
féconds lors de ses nombreuses visites.
Mais je vous avoue que ... volubile en privé ... la prise de parole en
public me submerge ... aussi je préfère céder la parole à Sonia Dayan,
ma complice des premiers jours, et véritable « chef d'orchestre », qui
vous présentera toutes les actions menées en amont de la manifestation,
afin que les jeunes deviennent acteurs du Festival.
Je vous remercie encore et vous souhaite une superbe
promenade-découverte tout au long des allées de ce Festival au programme
riche et varié: un café-littéraire, des animations, l'exposition du
livre d'artiste Jazz de Matisse, un spectacle .... Et j'espère qu'en
musardant, en allant à la rencontre des auteurs, vous retrouverez les
émotions, les richesses que les livres nous ont toujours offerts ».
En parallèle s’est tenue une exposition sur Matisse au Musée Faure du
conservateur André Liatard, préparée par l’association «Lire aux
Aixclats».
D’après les indiscrétions, le thème de la 4eme édition serait Le Livre
d’aventure !
Changement de commerce
Abandon de Jean Claude par jet de ciseaux !
Après
une quarantaine d’années de service, Jean Claude Cugney dit cucu depuis
l’école primaire, a décidé de prendre une retraite bien méritée, et de
passer la main en cette fin du mois d’avril 2012.
Face à la gare, « Hom–Coiffure » va laissé la
place à une laverie dans les semaines à venir.
C’est donc l’un des plus vieux salons de coiffure
aixoise qui ferme sa porte. Jean Claude Cugney débute son apprentissage
dans la coiffure en 1960 aux établissements bien connus à l’époque en
face de la gare : Pillet Jonville ! Il va alors côtoyer les Darrigade,
Rivière ou autres venus se faire « une beauté » lors des passages du
Tour de France ou des critérium de l’époque au bord du lac.
En 1968 il part se perfectionner chez Jean Claude
Chapuis haute coiffure aixoise, rue de la Dent du Chat.
Après une solide qualification, Jean Claude décide
de prendre son envol. Il reste dans le quartier de la gare et ouvre en
avril 1974 le salon « Hom–Coiffure » qui connaîtra le succès.
Durant toutes ses années de nombreuses « têtes
couronnées » d’Aix les Bains et de la région vont passer dans les mains
de « ce spécialiste des mâles » avec plus de 100 000 coupes de cheveux
hommes !
Il va maintenant profiter de son temps libre pour
faire des sorties en montagne et s’adonner à l’une de ses passions la
sculpture sur bois.
A l’occasion de ce départ, Cucu remercie tous ses
fidèles clients dont nombreux sont devenus ses amis, et leur donne
rendez vous sur le marché d’Aix les Bains à partir du 28 avril 2012 !
Jacques un des derniers, et fidèle client de
Jean Claude, a eu droit à un souvenir inoubliable avec une coupe sur le
trottoir et un verre d’adieu à la main !
Aix les Bains
Centre des Congrès
Meeting de François FILLON
Le
mardi 17 avril 2012 le
Centre des Congrès affichait complet soit quelques 1200 personnes venues
assister au meeting de François Fillon.
Le 1er ministre était l’invité du
député maire Dominique Dord, également trésorier national de l’UMP.
Il est venu défendre bien évidemment la
candidature à la présidentielle de Nicolas Sarkozy devant un centre des
congrès en ébullition.
17eme
Salon de la Plaisance
Toujours autant de succès malgré un temps incertain !
La
pluie a perturbé quelque peu le déroulement de ce 17eme salon de la
Plaisance organisé par le Club des plaisanciers d’Aix les Bains avec
l’aide de la Ville d’Aix les Bains.
L’inauguration s’est déroulée sans pluie en présence de Xavier Revil,
parrain de cette édition 2012, du député maire Dominique Dord, de Renaud
Beretti 1er adjoint et Michel Frugier adjoint aux sports et
au tourisme, Claude Giroud conseiller général.
Un
accompagnement musical était assuré par le Big Band de l’orchestre du
conservatoire.
Modélisme, bateaux à moteur, à voile, à rames, maquettes, objets
insolites, ainsi que des bouteilles de vin de la Cuvée d’exception mise
dans l’eau lors de la dernière édition, ont permis aux nombreux
visiteurs de passer d’agréables moments même si le soleil a fait quelque
peu défaut !
50e anniversaire du cessez-le-feu de la Guerre d'Algérie
Dans le cadre du 50eme
anniversaire du cessez feu en Algérie, ce samedi 17 mars dans l'Atrium
des Anciens Thermes, a eu lieu le vernissage d’une exposition retraçant
132 ans de présence française en Algérie, préparée par le Comité
départemental de la Fédération Nationale des Anciens Combattants
d'Algérie (FNACA).
Photos, gravures et d’articles de journaux d'époque concentrés sur 35
tableaux, évoquent les grandes étapes de l'histoire algérienne sous
domination française.
Après Aix-les-Bains, 16 panneaux seront installés au collège Jules Ferry
à Chambéry.
Ce vernissage s’est déroulé en présence de nombreux anciens combattants
au côté du député maire Dominique Dord, du 1er adjoint Renaud
Beretti, Jean Claude Loiseau conseiller général et de nombreux
conseillers municipaux.
Une lettre
de rappel notamment à certains médias
Aimé Vaglio Prêt président départemental de la FNACA, ouvrait cette
cérémonie du souvenir:
« C'est pour moi à la fois un réel plaisir et un grand honneur de
présider au vernissage de cette exposition concoctée par notre
Commission « Guerre d'ALGERIE, Jeunesse, Enseignement » et consacrée aux
longues années de tourmente et de cauchemars de cette douloureuse page
d'Histoire qu'a été la GUERRE d'ALGERIE.
Nous sommes très sensibles à votre présence à ce vernissage et vous
remercions, en cette année du 50ème Anniversaire de la fin de la Guerre
d'ALGERIE, d'accueillir dans votre ville une exposition réalisée par des
hommes qui se refusent à être les « Oubliés de l'Histoire » et 0nt un
message à transmettre, notamment aux jeunes générations.
Sur la GUERRE d'ALGERIE, beaucoup a été écrit, mais l'essentiel reste à
dire sur ce cruel conflit qui aura duré 7 ans, 4 mois et 18 jours.
89 longs mois de meurtriers combats ne ressemblant en rien à de simples
opérations de police et de maintien de l'ordre, voire de pudiques
évènements comme d'aucuns osent encore l'affirmer aujourd'hui.
ALGERIE, une Guerre qui, s'il est exact, n'a jamais eu officiellement de
nom pendant longtemps, avec des combattants qui n'en étaient pas, des
blessés qui n'étaient que des victimes, et des
morts qui n'étaient pas « MORT pour la PATRIE » !
Une guerre abandonnée certainement ... pourtant une GUERRE qui allait
mobiliser près de 3 millions d'hommes et nécessiter la mise en oeuvre
d'importants moyens matériels.
Une GUERRE aussi hideuse que n'importe quelle autre guerre, des
créatures humaines détruisant d'autres créatures humaines, puisque sur
cette terre inondée de soleil, au fusil on éteignait la lumière.
Une GUERRE qui allait voir disparaître 30.000 Jeunes Français, pour la
plupart âgés de 20 ans, ainsi que plusieurs centaines de milliers
d'Algériens de tous âges.
Une GUERRE creusant entre deux pays des plaies qui ne sont hélas pas
encore toutes refermées aujourd'hui.
Une GUERRE qui, sans oublier son cortège de deuils et de souffrances, du
fait de sa longueur et de son intensité, allait engendrer de profonds
bouleversements sur la scène politique française et internationale.
Il n'est certes pas vain de rappeler les sacrifices consentis par toute
une génération, notre génération. Enfants des jours sombres du second
conflit mondial, nous en avons subi les privations affectives, physiques
et intellectuelles.
A l'âge de 20 ans, après une adolescence difficile, dans un pays se
relevant de ses ruines, parvenus à un âge où tous les rêves, même les
plus insensés sont autorisés, nous étions en droit de prétendre à
profiter de la VIE, à « s'éclater » comme l'on dit aujourd'hui.
Hélas, cette sève de nos 20 PRINTEMPS, NOUS ALLIONS DEVOIR LA GASPILLER
A LA GUERRE, tout comme nos aînés.
Celle-ci allait nous prendre le temps précieux de nos amours et de notre
apprentissage de la vie. Plongés à notre tour dans une aventure
tragique, quelques 28 ou 30 mois sous un même uniforme suffiront pour
nous voir vieillir de plusieurs années et nous condamner à affronter
notre vie d'adultes en Anciens Combattants.
Une Jeunesse BRISEE, un Avenir INCERTAIN. Un retour marqué par un
sentiment de « laissé pour compte » dans un monde indifférent pour
inévitable conséquence, une réinsertion difficile à civile.
Dans le bled, nous avons perdu la joie, la confiance en l'avenir, le
coprs meurtri par les privations, l'esprit nulle part et ailleurs, tant
il est vrai que, faite de sang, de fureur et de haine, la guerre détruit
les corps et trouble les esprits.
Aujourd'hui encore, certains d'entre nous restent prisonniers de leur
mauvais destin. Des familles sont à jamais plongées dans la douleur.
Aujourd'hui, même si certains d'entre nous,
préférant ne plus en parler, cachent volontairement à leur épouse, à
leurs propres enfants, cette étape de leur vie.
Ne faut-il pas y voir là LA PREUVE QUE LA GUERRE D'ALGERIE A MARQUE
PROFONDEMENT NOTRE GENERATION ?
Soldats sans gloire à notre retour, nous étions invités à nous taire, à
nous faire oublier.
La GUERRE d'ALGERIE a trop longtemps été abandonnée aux témoignages
partisans et récits journalistiques.
De nos jours, même si nous devons nous féliciter de l'insertion de cette
page d'Histoire de notre pays dans les manuels scolaires, la GUERRE
d'ALGERIE, et particulièrement la vie de ses principaux acteurs sont
encore largement occultées, traitées de façon lapidaire, pour ne pas
dire erronée, par les Médias et certains auteur du temps présent,
philosophant sur une époque qu'ils méconnaissent totalement.
D'aucuns ont bien peu de déférence à l'égard des acteurs de certains
drames.
Certains livres semblent même avoir été écrits, non pour nous instruire,
mais pour que l'on sache que l'auteur savait quelque chose.
Trop d'écrits spéculent sur l'insuffisance de la mémoire, sur
l'ignorance des jeunes générations, s'emploient à falsifier l'Histoire,
la caricaturer.
A l'heure où certains sont trop tentés d'esquisser de l'ancien
combattant un portrait qui en fait la risée du public, de dénaturer
notre « séjour » en ALGERIE, il me semble opportun de rappeler que, dans
ce conflit qu'il ne nous appartenait pas de choisir,
NOUS N'AVONS PAS A ROUGIR DE LA FACON DONT NOUS AVONS SERVI !
Contrairement à certaines idées reçues et généreusement galvaudées, nous
avons fait
NOTRE DEVOIR, TOUT NOTRE DEVOIR, NOUS AVONS SERVI LOYALEMENT !
Trop d'hommes ont souffert, trop sont morts pour qu'il soit possible de
tirer tout simplement un trait de plume, d'arracher cette page de nos
éphémérides. Il n'est permis à personne de plaisanter avec l'Histoire,
avec ceux qui l'ont faite et sont morts dans ses pages.
LA GUERRE D'ALGERIE s'est faite avec du SANG et des LARMES. ACTEURS du
VECU, nous sommes des témoins sans lesquels, il ne saurait y avoir
d'écritures de l'Histoire d'un point de vue réel et juste.
Déterminés à ne concéder aucune faiblesse au regard de celle ci, nous
avons l'AMBITION de la VERITE.
Nous ne vivons pas d'espoirs déçus et de résignation et, cette
exposition nous permet de porter témoignage sur ce que furent les
combats du MAROC et de la TUNISIE, ceux de la GUERRE d'ALGERIE.
Témoignage sur une guerre dont nous avons été les acteurs, cette
exposition se veut donc être un MESSAGE de PAIX.
Puisse celui-ci être entendu, inviter à la réflexion, conduire les
hommes qui nous gouvernent à la sagesse, afin de VIVRE DANS UN MONDE où
le Bonheur ne sera plus qu'une question d'heures et où le mot AMOUR
rimera avec TOUJOURS.
En vous remerciant pour votre attention, permettez-moi, Mesdames,
Messieurs, de dédier cette exposition â la mémoire de nos 30.000
compagnons disparus en ayant une pensée particulière pour les 157 jeunes
savoyards fauchés au Printemps de leur VIE.
Une
exposition pour une meilleure connaissance des choses
Il revenait au député maire Dominique Dord de conclure cette cérémonie
pleine de souvenirs souvent atroces : « On parle beaucoup et on va
parler beaucoup de ce 50eme anniversaire.
Cette exposition permet d’approfondir la connaissance que l’on peut
avoir sur ce sujet. Un sujet extrêmement connu, mais en fait assez
souvent mal connu. De nombreuses années en France et en Algérie, cela a
ouvert des sillons profonds en liguant des gens les uns contre les
autres, aussi bien côté algérien que côté français. Les anciens
combattants que vous êtes, ont gardé un goût amer de cette guerre, on
sait que nos compatriotes pieds noirs on gardé un goût amer de cette
affaire et les harkis en France on garder un sentiment d’abandon
profond.
50 ans après la France n’a pas retrouvé une sérénité sur ce sujet. Si
cette exposition peut permettre une meilleure connaissance des choses et
retrouver un peu de sérénité, on aura apporté une pierre utile dans
cette affaire. »
Avant de se retrouver autour du pot de l’amitié, la foule faisait le
tour des 35 tableaux.
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